1. Le combat des dragons et La fleur de lys rouge

II. Les limites infranchissables

Célestia était donc sortie de la salle de soin où était ses parents afin de partir chercher la fleur de lys rouge pour sauver son père. Elle commençait par monter dans sa chambre pour se changer, elle enleva sa robe pour mettre des une mini robe en soie qui couvrait entièrement les bras avec laquelle elle était plus à l'aise puis elle se vêtit d'une cape noire avec un capuchon de même couleur. Elle sortait à toute allure de ses bâtiments pour rejoindre l'armurerie où elle demandait une arme légère à Lalorn, le forgeron du palais, il était grand, musclé et barbu, cependant, il était dépourvu de cheveux. Il avait les yeux noisettes. Il proposa une épée en argent à Célestia, il s'agissait de l'épée avec laquelle s'est battue la reine Éléonore aux côtés du roi il y a plusieurs dizaines d'hiver. A eux d'eux, ils ont décimé une armée munit simplement de deux épées. Gladio est une épée puissante que seule Éléonore ou une personne ayant le même sang que cette dernière peut brandir. Célestia accepta cette épée, il y avait la signature de la reine gravée en or dans l'arme. La princesse accepta, alors elle s'empara du fourreau et rangea l'épée dans sa protection. Il était désormais le moment pour Célestia d'aller dans l'écurie afin de prendre son fidèle destrier du nom de Rokko, c'était un grand cheval de Frise, elle lui mit son barde et s'en alla afin de rejoindre les limites le plus rapidement possible. C'était la première fois pour Célestia qu'elle s'enfuit de son château, elle avait les cheveux au vent, son capuchon étant baissé et Rokko allant à toute vitesse. Après plusieurs minutes, ils s'arrêtèrent à l'entrée de la grande forêt Eryn, cette forêt était d'ordinaire calme mais était en revanche vaste. Célestia donna une pomme à Rokko en guise de remerciement pour ce petit bout de trajet qu'ils avaient traversé tous les deux. Ils continuèrent à pied durant quelques minutes jusqu'à arriver à une rivière où le destrier de la princesse buvait une peu puis où ils se reposèrent. Durant ce temps où elle était assise dans l'herbe fraîche, les cheveux au vent, elle pensait fortement au roi, elle espérait pouvoir le sauver à temps. Ils repartirent à toute vitesse et arrivèrent à la sortie de la forêt. Célestia descendit de son cheval et continuèrent de nouveau à pied jusqu'à arriver à une ville marchande du nom de Landa. En quenya, landa signifie frontière, la princesse savait alors que les frontières devaient se trouver à proximité. Elle demanda à des passants s'ils connaissaient l'emplacement des frontières mais aucun d'entre eux ne lui répondaient. Elle cherchait également des pancartes où cela pouvait être indiqué mais le résultat n'en fût pas plus concluant. Jusqu'à ce qu'un jeune homme à peine plus âgé que Célestia, les cheveux roux, les yeux bleus, des taches de rousseur, à peine plus grand que la princesse vint la voir :

« Bonjour Mademoiselle, vous cherchez quelque chose ?

-Bonjour Monsieur, c'est exact, je recherche les frontières infranchissables, sauriez-vous où elles se trouvent je vous prie ? J'ai demandé à une dizaine de passant mais personne ne me répond... S'inquiète-t-elle.

-Comprenez les passants, par ces frontières survient une sorcière prête à tuer n'importe qui se dressera sur son passage. Les passants en ont peur et préfèrent à ne pas penser à ces limites ni à ce qu'il y a derrière. Rassure le jeune homme.

-Oui, je vois... Mais et vous, seriez-vous prêt à m'aider ? Demanda la princesse.

-Bien-sûr, mais avant cela, laissez-moi vous offrir quelque chose à boire dans l'auberge du coin. Proposa-t-il.

-Je suis navré, je suis dans l'obligation de voir refuser votre offre, je suis pressée. Refusa Célestia.

-Mais pourquoi voulez-vous allez aux frontières infranchissables ? Vous savez que personne ne peut la traverser ? Interrogea le jeune homme.

-Je le sais bien mais j'irai quoi qu'il m'en coûte. Continua-t-elle obstinée.

-Vous êtes obstinée, j'apprécie cela ! Très bien, je vais vous dire où elles sont ! Mais à une seule condition ! Exigea-t-il.