Vie brisée

L'étonnante Réponse De Tare Ebe

Pendant qu'elles marchaient pour le domicile de tare ebe. Obone et sa maman disaient des prières. Egrenant chacune un chapelets, elles inviquaient la vierge Marie pour intercession auprès de son fils Jésus, afin d'adoucir le cœur de Tare Ebe.
Un peu oisive, perdue dans la prière, l'orteil Dobone heurta un pierre,

Obone :Akieee, qui me parle mal de di bin matin, seigneur ?

Nana Mengue: Ah, c'est sans doute ton oncke tare ebe, tu sais qu'il ne veut pad que tu epouses wegener, comme nous tous d'ailleurs... Meme si, nous avons fini par nous résigner.

Obone : c'est vrai, mais j'espère que cela ne présage rien de mauvais. Il faut vraiment qu'il accepte ma décision, je ne peux laisser Nzoghe mourir.. Ça jamais... La famille dabord, mon bonheur après.

Nana Lengue : Ah ma fille, je ne saurais quoi te dife... terminons notre dernière dizaine du chapelet, Dieu fera grâce...

Après quelques minutes de marche, les femmes arrivent au domicile de tare ebe. Comme d'habitude, ce dernier est assis à son hangar, son poste habituel. Comme hier, il n'est pas seul, mais accompagné de ses deux fils Nzime et Nzoghe ainsi que sa femme, ma Minkoue.

Après un moment de salutations, arrive le moment fatidique, aborder le sujet de Wegener.
Nana Mengue, mère d'Obone prend la parole :
Ah, tare Ebe, nois sommes là aujourd'hui pour ce que tu sais. Nous espérons vraiment que tu acceptes l'union de ta nièce Obone et Wegener, même si c'est à conre cœur. Je sais très bien ce que tu avais promis à mon feu mari, mais, la situation est critique... Finalement, qu'as-tu décidé ?

Après un petit moment de silence, tare ebe prend la parole...

Tare ebe : Depuis l'incident de Wegener et Nzime, je ne trouve pas le sommeil. Nuit et jour, je pense, je me demande bien ce que jai fait au Dieu de nos ancêtres pour métier ça..
Je suis face à un dilemme, et trancher cette affaire n'a pas été facile. Dois-je laisser Nzime mourrir et ne point donner Obone en mariage à Wegener ? Ou alors, dois-je accepter l'union d'Obone et ce vaurien de wegener, et alors faillir à la promesse faite à mon défunt frère ?

Ma décision est prise : Obone ira en mariage chez Wegener... Je l'accepter car elle même edt décidée, et si c'était le cas contraire, je ne l'aurais pas donné de force...
Obone, tu as ma Bénédiction...

À l'entente de ces paroles, Obone, sa maman et nana Minkoue se mirent à pousser des cris de joies... Elles n'arrivaient pas à croire ce qu'elles avaient entendu.

Obone : Cher oncle, merci.
Merci pour tout, et je sais que de là où papa est, il est fier de toi, il ne t'en veut pas... Tu as pris la bonne décision, stp, ne t'en veux pas.
Imagine un seul instant que Nzime arrivait à mourrir ? Comment vivrais tu ? Sachant qu'il est le seul chasseur de ta maisonnée ?
Je n'ai pas de mot pour e dire combien je suis heureuse que tu aies accepté ma décision, vraiment merci.
Je vais tout faire pour que vous ne manquiez de rien, je serais une bonne épouse, et je sais qu'un jour, j'aimerais Wegener. Ne t'inquiète pas. Il m'aime. Il ne me fera donc jamais souffrir. Par contre, comment cela se. Passerait ? Dois-je lui dire de venir chercher chez toi la liste de la dot ?

Obone parlait avec des larmes aux yeux, l'émotion était vive, et pouvait se ressentir rien qu'à l'écho de sa voix.

Tare Ebe : Ne t'inquiète pas pour la liste... Je le convoquerais moi-même, je lui parlerais de cela de vive voix.
Maintenant, je vous laisse,
Je vais au cimetière, me revuuilir sir la tombe de ton père.

Obone : puis-je venir avzc toi oncle ?

Tare ebe : non, j'aimerais être seul stp.
Après ces paroles, il s'en alla.

Nana Mengue et Nana Minkue s'en allèrent elles aussi à la cuisine, Obone est seule au Hangar accompagné de ses cousins : Nzime et Nzoghe.

Nzime : Obone, j'imagine que tu as remarqué que nous ne laissions pas paraître nos émotions, mon jumeau et moi, après la décision de notre père... Nous ne sommes toujours pas d'accord... Mais, vu que papa a parlé, nois nous inclinons. Grande est notre douleur, mais bon, espérons justr que tu sois heureuse dans ton foyer...

Nzoghe : Vraiment, espérons le.

Obone : Je sais très bien. Mais, que voulez-vous ? Tu ne peux mourrir à cause de moi. Je vous aime, et ne permettais pas qu'il vois arrive du mal.
Soyez tranquille, Wegener est certes impoli, mais il m'aime, il me traitera bien...

Nzime : En tout cas, bon vent...
Nzoghe : Sache que la pillule est certe dure à avaler, mais nous seront toujours là pour toi.

Obone : Merci'mes frères, je savais que je pouvais compter sur vous.