Tare ebe le chef du villagz Ening vivait au centre du village. Avec le poids de l'âge, et les maladies, il peinait dans ses déplacements. Muni d'un bâton, suf lequel il s'appuyait quand il marchait, le rythme de ses pas étaient comparables à ceux d'une tortue. Ainsi, pour se rendre au cimetière, qui se trouvait à l'entrée du village, il lui fallait fournir beaucoup plus d'effort qu'une qu'une personne en bonne santé.
Après environ trente minutes de marche, il arrive finalement au grand cimetière du village, où il se dirigea directement sur la tombe de son défunt frère.
Il jetta le bâton, et tomba brusquement à genoux sur la tombe de son défunt frère. Les yeux larmoyants, il se mit à parler tout seul, mais s'adressant à son frère, qu'il nz voyait pas. Mais dont la présence se matérialisait par sa tombe.Tare Ebe : Mon frère, j'ai fauté, pardonne moi... Je n'ai pas tenu ma parole. Si tu le souhaites, prends moi, je ne mérite pas de vivre, je suis un piètre frère. Tu m'as confié ta femme et tes enfants, mais j'ai failli.
Je sais que j'ai mal agis, j'ignore si je pourrais encore un jour, me regarder dans une glace... Tellement j'ai honte de moi. Je me remets à toi, à la colère de nos ancêtres, dès aujourd'hui, je sais que à cause de ma décision de laisser Obone allée en mariage, je m'expose à la punition des ancêtres.Pendant ce temps, alors que tare ebe pleure sur la tombe de son défunt frère, le bruit d'un camion se fait entendre. Il essuie rapidement ses larmes, et se lève. Quand il se retourne, sur la route, il aperçoit au devant de la voiture une dame, accompagnée d'un monsieur un peu plus âgé que tare ebe, et d'enfants. Le monsieur, vêtu de blanc, descend de la voiture, et se dirige tout droit, dans le cimetière où se trouvait tare ebe, au même moment, Celui qui était au volant de la voiture la démarra, et alla se garer plus bas, sur la cours de nana mengue, la mère d'obone. Tare ebe semblait reconnaitre le visage de celui qui était descendu de la voiture. Il lui fit quand même un signe de la main comme pour lui dire bonjour, et l'autre, le visage se derobant du regard de tare ebe, portant des lunettes noires, et camouflant son visage avec une écharpe nouée au coup,il ne semblait pas vouloir lui répondre. Tare Ebe, sorti ainsi du Cimetière et se rend colote6que le camion d'où était descendu le monsieur était garé dans sa cours, stupéfait, il hata, de rejoindre sa cours, malgré ses difficultés à se déplacer.
Arrivé sur la cours, il vit sa femme, ses fils, nana mengue et Obone accompagnés d'inconnus... Une dame, de la tranche d'âge de sa femme, un Mosier qui était ld chauffeur, et des enfants un peu dn bas-age.
Il invita ses convuves au Hangar, demanda a6sa femme de leur servir à boire et à manger... Alors qu'ils étaient tous au corps de garde, Tare Ebe demanda ce qui les emmène ? Dans son villqge, car il ne les connaissait pas, même si le visage des enfants de la dame lui disait quelque-chose.
La dame, du nom de Nyngone s'exprimera en ces termes.Nyngone : Tare Ebe, merci pour l'hospitalité, tu ne me connais pourtant pas, mais tu 'as pas hésité à dépêcher ta maisonnée pour nous accueillir. Je ne suis pas surprise, mon mari m'a en effet toujours bien parlé de toi, comme étant quelqu'un au grand cœur.
Tar ebe: Je t'en prie , c'est la moindre des choses dans nos coutumes. Mais, qui est ton mari ?
Nyngone : Comme je le disais, je suis Nyngone, ces 6 enfants, tous des jumeaux sont les miens. Je les ai eu avec ton frère. Nous nous sommes rencontrés dans un chantier forestier., il y a quelques années. Il a eu un accident de travail dans la société où il était embauche, ne pouvant plus continuer ainsi, la société l'a dédommagé, et il a décidé que nous rentrions tous ensemble dans son village. La société a donc lise à sa disposition un camion pour assurer notre déménagement. C'est pourquoi nous sommes ici aujourd'hui.
Tare Ebe : De quel frère parle tu ? Je n'ai eu qu'un seul frère dans ma vie...
Nyngone : Je parle de Engone.
À ces paroles, on entendit des cris, dans l'assistance... Obone, sa maman crièrent et disaient ce n'est pas possible.
Tre Ebe : tout choqué, que dis-tu ? Qui t'a envoyé ? De quel Engone parle tu ?
Mon frère Engone est mort depuis plusieurs années déjà.
D'ailleurs, les deux dames que tu voies là, sont sa fille et sa femme.Nyngone : Ce n'est pas possible, mon Engone n'a pas d'autres femmes ou enfants... D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi je lentirais, pour gagber quoi ?
Il arrive... Et vous le verrez de vos yeux.Tare Ebe : Madame, ne jouez pas avec le cœur des gens. Engone, était ancien chef de vilage, il est décédé.
Nyngone : Vous voulez me dire que je suis restée ave un fantôme c'est ça ? Tchuips. Et ces enfants, vous expliquez ça comment photocopie de leur papa ?
Tare Ebe : Ils ont en effet des ressemblances avec mon frère, mais c c'est pas leur père, il est mort et enterré depuis. Pardon, nz cherchez pas à troubler toute une famille avec vos histoires.
Nyngone : Mais puisque je vous dis que je suis sa femme, je ne suis oas folle quand même. Un instant, je vous montre ses papiers.
Nyngone se met à fouiller dans son sac les documents de son mari Engone, malheureusement elle ne les trouve pas.
Nyngone : Les documents ne sont pas dans mon sac, je crois qu'il les a avec lui. Il est descendu vers le cimetière, à l'entrée du village , il m'a dit qu'il allait faire miction, et qu'il nous retrouverait ici. Patientons le, et vous verrez si je ments.
Tare Ebe : Je suis perdu.
Quand j'étais au cimetière, c'est vrai que j'ai vu un monsieur âgé descendre de votre véhicule, vêtu de blanc. Son visage, bien qu'il le camouflait me semblait familier. J'ai même salue cette personne, mais aucune réponse, il m'a ignoré.Nyngone : Mais c'est mon mari. Patientons, il arrive, on verra qui de nous est malade mental.
Tare Ebe : Nyngone, je suis navrée, maismon frère est mort. Je criands que n'aies été victime d'un fantôme. Ce type de choses arrive fréquemment dans cette contrée, mais jamais il ya eu cela dans ce village. Je suis choqué.
Nyngone : Jamais, mon mari est bel et bien vivant. Je refuse de vous croire.
Tare Ebe : Okay, puisque tu ne veux pas le croire. Nous nius rendons tout de suite à la tombe de mon défunt frère.
Tare Ebe dira à son fils de siffler danq les cornes de lantilope, pour regrouper le village, et leur expliquer ce qui se passait.
Une fois terminée, ils se rendirent tous, à la tombe de tare Engone, pour montrer à Nyngone sa tombe.
Sur les lieux, Nyngone aperçu sir la pierre tombale, la photo de même que le kom complet du défunt tare Engone, des informations qui semblaient correspondre à son Mari Engone.
Elle poussa un cri, et tomba brusquement...Le corps, étalé sur la tombe de Engone, était inerte.
La population était choquée, obone de même que sa maman n'avaient pas de mots... Elles arrivaient à peine à croire ce qui se passait. Elle pensaient rêver.
On administra quelques soins à Nyngone, pour la réveiller de son sommeil, puis elle prit la parole.
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Vie brisée
Mistério / SuspenseC'est l'histoire de AKOMA MBA Bonyss... Un jeune gabonais né à la veille des indépendances. Les circonstances de sa naissances sont mystérieuses, et la suite de sa vie n'est que alternance de bons et de mauvais vents... L'histoire commence par la pr...