Chapitre 1 : Intro

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<<Je t'aime, et tout ce qui te peine me peine ; je t'aime, et tout ce qui te touche me touche. Toi que j'aime, je t'aime sans passé, je t'aime sans connaître l'avenir, mais je t'aime comme je respire. Tu m'aimes, je t'aime, je ne vis que par toi et pour toi. Je tiens plus à toi qu'à moi, que je t'aime plus que moi.>>

Auteur inconnu...

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Je nouai une serviette à la poitrine et sortis de la salle de bain, toute mouillée avec des bulles de savon un peu partout sur le corps. Je n'avais pas pris le temps de bien me rincer. J'accourus au salon et me precipitai sur mon téléphone qui sonnait depuis des lustres. J'émis un léger sourire lorsque j'aperçus le nom de celle qui appelait puis décrochai.

  - Comment se porte ma mami chérie? Lançai-je à mon interlocutrice à l'autre  bout du fil.
  - Je vais bien ma fille. Mais dis-moi,  pourquoi as-tu pris beaucoup de temps pour décrocher mon appel? Toi même tu sais que je déteste qu'on me mette en attente.
  - Ah mami; riai-je. Je m'excuse de t'avoir fait attendre. J'étais  sous la douche et je n'ai pas vite remarqué que le téléphone sonnait. Je suis désolée. Ne te fâche pas contre ta petite fille chérie.
  - Je vois. Mais ne me fait plus attendre comme ça hein. Écoute, j'ai à te  parler. Si tu trouves du temps, passe me voir.
  - Dis-moi, est-ce urgent ?
  - Plus ou moins.
  - D'accord. Je dois aller à l'université dans quelques instants pour faire mon inscription. Dès que je finis, je passerai. Ça peut aller ?
  - Oui. En arrivant, n'oublie pas ma glacière dans laquelle tu avais emporté la sauce de tomate l'autre jour. J'en ai besoin s'il te plaît. Tu vas un jour finir par vider mes ustensiles de cuisine.
  - (Rires...) Mami, s'il te plaît, je ne vais quand même pas trimballer la glacière dans mon sac à main jusqu'à l'université. En plus, c'est Théophile qui m'amène. Je t'apporterai ça un autre jour. Promis.
  - Théophile ? S'étonna-t-elle. Je le croyais déjà reparti aux États Unis.
  - Non. Il a eu un changement de dernière minute donc il est là. Il part dans une semaine.
  - Bon okay. J'enverrai une de tes sœurs la chercher. Je vais te laisser. J'ai des trucs à faire. Passe une bonne journée et salut Théophile de ma part. À bientôt.
  - Merci mami. Je te souhaite également une bonne journée. Je tâcherai de le saluer de ta part. À très bientôt. Bisous bisous.

Je redéposai le téléphone à sa place après avoir raccroché tout en rires. Cette vieille finira par me tuer un jour. Elle et ses ustensiles; elle ne s'en détache jamais...

J'étais sur le point de retourner terminer ma douche lorsqu'on frappa à ma porte.  Certes j'attendais Théophile mais il m'avait  appelé pour m'informer qu'il serait en retard. Alors, je m'interrogeai un moment sur celui que cela pourrait bien être à cette heure du matin. J'allai vers la porte mais bien avant que je ne l'ouvre, l'on frappa de nouveau. J'entendis la voix de Théophile.

  - Béné, c'est moi. Ouvre.

J'ouvris. Il était élégamment habillé. Vêtu d'une chemise carrelée en laine qu'il avait marié avec les mocassins, il portait un Jean bleu et un patheck Philippe à sa main gauche. Il dégageait une très bonne odeur. Il me souria lorsqu'il m'aperçut et me tendit un bouquet de fleurs qu'il avait caché dans son dos avant de me faire la biz.  Je le laissai entrer puis refermai derrière lui. Il alla se jeter dans le sofa  pendant que rangeais le bouquet de fleurs.

  - Mais mon amour, je croyais que tu allais arriver un peu plus tard raison pour laquelle je ne me suis pas encore apprêtée.  Lui lançai-je.
  - Si si. L'ami que je devrais voir était un peu occupé donc nous avons reporté le rendez-vous dans la soirée. Je ne pouvais plus attendre de venir voir mon bébé, mon ange gardien, ma princesse des caraïbes, mon cola sucré et la couvrir de...
  - Arrête de me flatter ce matin comme ça Théo. Dis-je en venant vers lui. Tu sais très bien que je ne suis pas la seule dans ton cœur alors pourquoi veux-tu toujours totalement m'apprivoiser ?
  - (Rires) Tu ne vas pas parler de ça maintenant ma chérie. Là J'essaie d'être romantique avec toi ou bien ça ne t'intéresse pas aussi? Dit-il en changeant de ton.

Lorsque je me rendis compte qu'il changeait d'humeur, je changeai de sujet pour ne pas qu'il se fâche. Le connaissant bien, il vaudrait mieux pour moi qu'il garde son air gai pour que la journée soit bien remplie. À vrai dire, je déteste quand il est de  mauvaise humeur. Pour cela, je devins simultanément douce et tendre avec lui. D'abord, je m'assis d'un coté sur ses genoux puis le complimentai et lui murmurai délicatement de douces paroles comme il les aimait tout en caressant son visage, ses cheveux et ses oreilles.  En quelques minutes, je remarquai son sexe se solidifier sous moi. Il perdit le sens de la parole et commença à émettre de légers gémissements. Je me levai puis l'enjambai afin de pouvoir bien m'asseoir sur lui. Je dénouai ma serviette et la jetai un peu plus loin ensuite me blottis contre lui en le déboutonnant... D'une manière douce, il apostropha mes seins raidis par le plaisir, les suça puis les mordit finement à tour de rôle. Je sentis ses deux mains effleurer mon dos jusqu'à mes courbes où il me pinça et tripota les fesses. Tétanisée par le plaisir que me procuraient ses suçons, j'avais envie d'en avoir plus. Pour cela après avoir fini de le déboutonner, je le déceinturai également tout en ouvrant sa fermeture. Je sortis son sexe et lui fis des branlettes pendant quelques minutes bien avant de me l'enfourcher en moi. Je me le pilonnai pendant une bonne dizaine de minutes jusqu'à ce qu'il ne gicle en désordre. Nous restâmes collés l'un à l'autre pendant un bon moment sans rien se dire...

Je finis par briser le silence.

  - Alors chérie, as-tu apprécié mon café matinal? Lui murmurai-je avec un sourire charmant.
  - Tu me mets si bien Béné. Je te le jure. Des fois j'ai du mal à te quitter lorsque je rentre au pays. Je ne pourrais jamais me détacher de toi.
  - Ne t'inquiète pas. J'ai plus à te montrer que ça. Maintenant, allons-prendre le bain ensemble. Tu n'aimerais pas que j'arrive en retard à l'université.
  - Avec toi, je m'attends toujours à des surprises. Allons-y.
  - Je t'aime Théo tu sais?
  - Et moi j'adore quand tu me mets bien au lit ma jolie. On y va.

Une fois dans la salle de bain, Théo me lança en pleine figure un jet d'eau puis s'enfuit. Je le suivis à toute vitesse. Nous nous mîmes à courir nus dans tous les sens comme des adolescents déjantés. Il me sema à plusieurs reprises mais je le rattrapai finalement dans la cuisine. Sur le frigo se trouvait un petit gobelet à moitié plein d'eau. Je le saisis puis le renversai sur lui à mon tour. Vous n'imaginerai pas la tête qu'il avait fait. Je me mis à me taper des barres comme une folle pendant qu'il s'approchait. Je marchai à reculons sans avoir réussi à parcourir un mètre. Je me retrouvai coincée contre le lavabo. C'est ainsi qu'il me prit par la taille et m'embrassa fougueusement pour me punir. Eh bien, moi j'adore ses punitions, même si cela durait toute l'éternité. J'entrelacai mes deux mains autour de son cou pendant qu'il me trainait jusqu'à une table. Il me fit coucher sur le dos; j'étais toute extatisée à me faire piocher. Pour cela, je deposai mes deux pieds sur ses épaules et il me caressa le sexe avec avec l'une de ses mains. Il  s'introduisit de nouveau en moi lorsque j'étais bien mouillée et me défonça  jusqu'à ce que nous nous vidâmes de toutes nos forces. Après, nous nous doûchames et nous couchâmes au lieu de se rendre à l'université. Quelle matinée !

À SUIVRE...

RDV le mercredi pour la suite. Aimez, commentez et partagez...

Écrit par Koffi Olivier HONSOU alias Verdo Lompiol. (Noveliste togolais).

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