Chapitre 36

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Cécilia n'entendait plus que le rythme insoutenable de son cœur

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Cécilia n'entendait plus que le rythme insoutenable de son cœur. Ses grands yeux bleus scrutaient chaque parcelle du cadavre de Taylor, dont le sang teintait peu à peu le sol. Ce n'était pas possible ! Ce n'était pas possible ! Ce n'était pas réel ! C'était un mauvais cauchemars et sa maman viendrait bientôt pour la réveiller. Puis son père l'a laisserait dormir dans leur lit et ses ronflements la bercerait. Pauvre petite si loin de la vérité, essayant d'en construire une autre comme mécanisme de protection ! Aucun son ne put plus sortir de sa bouche. Elle avait l'impression d'avoir dépenser toutes ses larmes pour en avoir encore à verser.

Sec fixa le corps de Taylor sans vie. Qu'il était pathétique ! Avec la peine de ne pas avoir pu tirer, la blonde rangea son arme. Le choc fut grand aussi pour Heaton. Ce dernier fusilla, non, trucida Bug du regard. Il ne savait absolument pas ce qu'attendait sa main pour coller à ce connard insensible un poing dont il se souviendrait bien ! Il hurla se rapprochant dangereusement de lui.

– Espèce de connard de merde ! Je te promets que tu vas finir comme Taylor si tu t'avises de viser ma fille encore UNE fois ! T'a pigé ?!

Bug avait très bien entendu mais malgré tout, il subsistait toujours un sourire niais sur son visage.

– Roh... Vois le côté positif des choses ! J'ai réglé tes problèmes d'autorité parentale.

En guise de réponses bien cinglante, Heaton le gifla avec toute sa rage et toute son expertise à l'académie de police, et eut l'immense satisfaction de voir tomber Bug sur le cul. Le blond se pressa de prendre sa fille, qui elle, ne réagissait plus à rien. Il réglerait ça plus tard. Justice était faite !

– Salone ? T'es où ? Hurla carrément Sec à la belle russe avec son talkie.

– Je suis au cinquième, mais faites vite, les flics m'ont repéré ! J'essaie de les retarder mais j'aurais bientôt plus de munitions !

Aussitôt dit, aussitôt fait. Ils étaient arrivés au cinquième étage dont une des vitres étaient cassées, faisant office d'ouverture. On pouvait entendre les ordres de la police, leurs coups de feu, on pouvait même entendre la tension croissante.

Cécilia s'accrocha à son père, avec peur. Mais son visage doux lui sourit puis lui promit que ce n'était qu'un mauvais rêve, ce n'était pas la réalité. Sa mère appuru aux pas de la porte de sa chambre, lui apportant du chocolat chaud. Mais furtivement, les yeux de Cécilia observa une ombre dans le dos de son père. Ce n'était qu'une ombre sombre, amorphe mais elle sut tout de suite que c'était Bug. Ce n'était qu'une forme et elle ne semblait pas exister mais elle était cruel, antipathique, terrifiant mais surtout diablement heureux. Vous l'aurez compris, à cause du tromatisme, la petite était dans un état second, à mi chemin entre le rêve et la réalité.

Le sourire beat de Bug ne s'était pas enlevé de son visage malgré sa marque rouge sur sa joue.

– Sec, prend Cécilia.

Celle ci s'exécuta, puis bondis avec elle dans l'hélicoptère. En bas, les coups de feu envers l'hélico fusait
Quand la petite blonde aperçu la fausse réplique de sa mère lui sourire et lui tendre les bras, elle ne put s'empêcher d'y sauter, un peu rassurée, malgré l'aspect de la situation. Je vous ai dit, état second entre le rêve et la réalité. Elle n'arrive plus à faire la différence.

Alors que Bug et Heaton allaient sauter à leur tour, ce dernier, de sa voix écorché, ne put s'empêcher de dire en voyant la relax évidente du hacker.

– Comment j'ai pu me tromper à ce point sur toi ?

Le brun fronça les sourcils.

– Je croyais qu'au final t'avais un cœur, que tu n'étais pas qu'un criminel ! Que t'étais un minimum humain ! Qu'il y avait autre chose en toi que ce mal qui t'habite !

– Les gars, il faudrait comme y aller là ! S'exclama Nevedomyy.

Sans même l'écouter, Bug répliqua, son sourire s'étiolant.

– Je le suis Heaton.

– Non... Non, Tu l'es pas. Tu as failli tuer une enfant qui n'avait rien demandée et qui venait de se recevoir un tats de merde dans la gueule ! Tu allais la flinguer sans aucun remords, je ne veux pas que ma fille revive un tromatisme pareille !

– Hey les gars vous réglerez ça plus tard merde ! On se fait tirer dessus ! S'énerva Sec.

Mais les deux hommes avaient d'ores et déjà oublié leur présence.

– Ah parce que tu crois vraiment que ta méthode de fragile ça allait marcher. Oh ma fille chérie, viens je te donnerais des cookies si tu veux ! Pitié !

Sans attendre davantage ces deux gamins amoureux, les filles s'envolèrent vers le toit après leur avoir déclarer une consigne qu'ils n'ont sûrement pas entendu. Ils ne restaient plus qu'eux, une ouverture béante vers le ciel et leurs colères croissantes.

– Comment peut on être aussi insensible ? Ton enfance a été si horrible que ça pour que tu détestes les enfants ? Qu'est-ce qu'il te faisait, hein ?

Alors là, c'était la goutte de trop ! Et oui, le blond toucha un point sensible. Bug explosa comme il ne l'a jamais fait, les joues rouge de fureur.

– Tu sais quoi ? Ton enfant n'est qu'une petite conasse ! J'ai risqué ma vie et ma réputation pour sauver une personne qui ne mérite même pas un regard ! Cette meuf n'a fait que chouiner ! À la minute même où elle aurait ouvert la bouche, je lui aurait tiré en plein dedans. Je lui aurait transpercer une balle les deux yeux et planter un beau couteau dans sa cage thoracique !

Heaton ne put plus en entendre plus. Sa main, courroucé à décidé de ne plus se retenir. Elle alla s'enfoncer avec une violence inuit dans le ventre du hacker. Ce fut comme une décharge électrique se répendant partout dans son corps. Bug cracha une lichette de sang. Comme si ce poing lui avait donné des ailes, il tomba dans les airs. En totale chute libre, les yeux noirs implorant Heaton, à la merci des balles de police, il se sentit pourtant si léger. Comme si il acceptait son sort.

Mais il le refusa vite quand il vit Heaton se précipiter à sa suite dans les airs. Que leur arrivaient ils ?

NDA :  « Comme si ce poing lui avait donné des ailes, il tomba dans les airs. » C'est beau non 😂 ?

Obsession Addictive T.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant