Traduction Another Gibbs

Chapitre 17

Paroles
Narration
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La pièce dans laquelle ils sont entrés était grande et aérée, les murs d'un marbre brillant, une sorte de beige. Elle était vide, à part le grand miroir au milieu de la pièce. Il était énorme, dominant les trois enfants alors qu'ils s'y rendaient pratiquement sur la pointe des pieds. Il avait un cadre doré élaboré avec toutes sortes de symboles et de lettres gravés dessus. Le verre lui-même était énorme et descendait presque jusqu'au sol, seulement une fine bande d'or et une bande d'air encore plus fine se trouvant entre le verre fragile et le sol de pierre froide.

Jasper s'arrêta, obligeant Hermione, qui était derrière lui, à le heurter. Ils avaient la même taille maintenant, Jasper ayant traversé la poussée de croissance qu'il attendait depuis au moins un an, et Hermione avait à peine grandi, alors sa tête heurta la sienne, et il lui fallut serrer les dents pour s'empêcher de pleurer. Ron fut capable de s'arrêter avant de heurter Hermione, son corps maladroitement grand s'arrêtant à quelques centimètres.

Ils étaient toujours cachés dans les ombres projetées par les torches maintenues entre des crochets sur le mur, les formes noires se déplaçant et tourbillonnant autour d'elles, alors quand ils ont repéré l'homme se tenant devant le miroir, ils sont presque sûr qu'il ne les a pas repérés.

L'homme était assez petit, à peu près de la même taille que Ron, estime Jasper, bien que ce soit plutôt difficile à deviner sans qu'ils soient côte à côte. L'homme était très maigre, avec des robes violettes d'apparence chère suspendues à son corps d'une manière que seules celles conçues pour le faire pouvait. Il avait un turban violet épais et assorti enroulé autour de sa tête. Jasper ne pouvait voir que le profil de l'homme, mais la peau pâle presque maladive s'étirait sur les pommettes hautes - indiquant des parents de sang-pur près - et les yeux bleu pâle légèrement plus difficiles à distinguer étaient facilement visibles par ses propres yeux verts.

Au-dessus de la tête de ses deux meilleurs amis, et avec une vision légèrement meilleure en raison de ne pas avoir passé trop d'heures à étudier de vieux livres dans des pièces sombres depuis qu'il était jeune comme les deux autres, Ron a pu repérer le tremblement de l'homme - qui semblait étrangement familier - et la contraction du sourcil visible.

Hermione plissa légèrement les yeux, apercevant le mouvement de la bouche de l'homme, et copiant les quelques mouvements qu'elle pouvait voir, se mordant la lèvre alors que l'homme tournait la tête et rendant un peu plus difficile de suivre ses mouvements.

"Maître!"

Les trois enfants sursautèrent à l'exclamation, leurs têtes se tournèrent vers l'homme qui faisait les cent pas, sous le choc, trois paires d'yeux clignotant au changement soudain d'atmosphère, alors qu'il passait de paisible à étouffant et anxieux.

"Je ne sais pas quoi faire. Dois-je briser le miroir?" La voix de l'homme était aiguë, et Ron grimaça, ses oreilles sensibles, après avoir vécu avec ses frères jumeaux toute sa vie, passant beaucoup de temps à écouter pour éviter, le plus souvent, leur farces.

«Elle doit être dans le miroir, Maître. Cela ne peut être nulle part ailleurs dans la pièce. Même vous avez vérifié, et vous auriez pu le trouver, Maître. L'homme s'exaspérant de son interlocuteur. Il y eut une autre pause avant que l'homme ne reprenne la parole. «Le garçon n'est pas encore là, Maître, il pense que c'est Severus qui est après la pierre.
Le garçon insensé viendra et si je ne l'ai pas trouvé d'ici là, il nous montreras comment faire.

Hermione haleta bruyamment quand l'homme leur fit face de plein fouet, les yeux bleus s'écarquillant alors qu'ils voyaient les trois premières années pour la plupart inconnues.

«Professeur Quirell. Chuchota Hermione, reconnaissant le professeur quand il leur fit face. Elle l'avait vu dans la bibliothèque, ainsi que dans la section des professeurs de «Poudlard: une histoire». Elle entendit Jasper haleter, et savait qu'il devait aussi l'avoir reconnu, et elle était un peu exaspérée qu'il lui ait fallu si longtemps pour se souvenir, mais elle le savait pour une raison quelconque, bien que le garçon était brillant pour se souvenir de faits très stupides, des dates et des chiffres, il avait du mal à se souvenir d'un nom et de l'associé à un visage à moins qu'il n'essaye dûrement (elle se souvenait d'une conversation très gênante avec leur professeur de vol, Madame Hooch, quand il ne pouvait pas se souvenir de son nom et qu'elle s'était, à juste titre, offensée).

"Vous n'êtes pas le Garçon-Qui-A-Survécu!" L'homme a crié.

Les trois enfants tressaillirent en arrière avant que Jasper ne prenne une profonde inspiration et fasse quelque chose pour lequel son père le réprimanderait probablement si l'homme était là (bien que, si son père était là, il ne serait nulle part près de cet homme en premier lieu. .) et a fait un petit pas en avant, rassemblant tout son courage devant un sorcier armé, adulte et suffisamment qualifié pour enseigner à Poudlard.

"Non, mais nous sommes trois. Vous voyez, nous avons en quelque sorte laissé le garçon que vous cherchiez là-bas -" Il fit un signe de la main vers la porte fermée
"- quelque part." Il savait ce qu'il faisait, contrarier le méchant . Il avait regardé suffisamment d'émissions policières pour savoir comment le faire, et avait vu Tony le faire quand l'agent estimait que c'était prudent.

Quirell se figea, la bouche s'ouvrit pour crier.

"NON! Il est le seul capable d'obtenir la pierre pour mon maître! Dumbledore ne l'aurait dit qu'à lui pour qu'il puisse nous vaincre! "

"Silence." Une voix graveleuse et lente parla de nulle part, arrêtant Quirell dans sa pleurnicherie, et obligeant Jasper, Hermione et Ron à regarder autour de d'eux, presque frénétiquement, pour voir d'où venait la voix. "Laissebmoi les voir." La voix a exigé.

"Mais Maître! Vous êtes trop faible!"

"Montre les moi !" La voix semblait plus forte et toute les personnes présentes pouvaient ressentir la puissance derrière l'ordre.

Les trois premières années ont regardé, presque fasciné mais aussi légèrement dégoûté, Quirell tomber presque à genoux, secouant les bras derrière sa tête pour démêler son turban.

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La suite arrive bientôt, demain ou après demain.