Chapitre Deux.

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CHAPITRE DEUX

ARMIN

En rentrant chez lui, il fut accueilli par son petit chat, Simba, âgé de cinq ans. C'était un chat couleur sable qui adorait particulièrement les câlins. Il posa sa veste sur son porte manteau et posa son sac sur la table. Cette première journée de cours avait été... étrange.

La spécialité s'était bien passée. Il avait eu deux classes dans la journée de tronc commun dans la journée. La première s'était bien passée, les élèves avait l'air motivé. Évidemment, ce n'était que le début. La seconde classe, elle, avait été moins motivé. Et dès le début, Armin avait cerné la classe : une fille harcelée par les autres, surement parce qu'elle était différente d'eux.

Il avait bien vue que cette Annie Leonhart était une fille complétement différente des gens de sa classe, notamment par ses projets d'avenir, mais par sa façon d'être et son style vestimentaire. Oui, la différence rendait la banalité mal à l'aise.

Ses doutes s'étaient confirmés en entend l'insulte qu'une des filles derrière Annie avait dite : « Elle va essayer de le mettre dans son lit, cette sale pute. »

Putain, ce que les filles pouvaient être méchante en train. Armin avait vu la tête qu'avait tirée la blonde. Heureusement qu'il était vite intervenu en l'interrogeant, parce que ça aurait pu mal tourner.

A la fin du cours, il s'était dit qu'il fallait qu'il lui en parle. Et pour cela, quoi de mieux que de choisir l'option du « je-lui-dis-que-j'ai-vécu-la-même-chose-pour-qu'elle-ait-confiance ». Bien sûr, Armin avait choisi cette option parce qu'il avait réellement vécu ce genre de chose ; Le harcèlement scolaire, ça le connaissait. C'est également pour cela qu'il lui avait dit qu'elle pouvait lui parler. Elle n'avait rien répondu et était partie à toute vitesse. Elle avait surement eu peur, et ça se comprend. Mais il n'allait pas lâcher l'affaire, jusqu'à ce qu'elle crache le morceau.

Avec les adolescents harcelés, il ne fallait pas les lâcher d'une semelle, jusqu'à ce qu'ils crachent le morceau afin de régler le problème. En tout cas, pour lui, on avait dû lui faire cracher.

Pendant un instant, il s'était dit qu'il pouvait lui donner son numéro de téléphone pour qu'elle puisse lui parler à tout moment si elle en ressentait le besoin, mais il s'était résiné. Ce n'était que le premier jour de cours, elle allait surement penser qu'Armin était un pervers à lui donner son numéro de téléphone.

Il trouverait bien un moyen de la faire parler. Il suffisait qu'il soit sympathique avec elle et qu'il gagne sa confiance. Ça ne devrait pas être trop compliqué. En général, on lui faisait facilement confiance. Espérons qu'elle lui fasse confiance, elle aussi. Il voulait vraiment l'aider. Il savait que le harcèlement pouvait aller très loin pour celui ou celle qui le subissait.

Oui, il se devait d'aider cette jeune femme.

ANNIE

Au fond d'elle, Annie savait qu'elle allait passer une sale soirée. Elle avait dit à son père qu'elle serait à la maison pour 17h environ. Mais il était 17h30, et elle n'avait pas pu prévenir son père du retard des trains car son téléphone avait décidé de le lâcher.

Foutu batterie de merde..., pensa-t-elle.

Entrant en silence dans la maison, elle ferma la porte derrière elle, avant d'entendre une voix à quelques mètres d'elle.

« Ferme-la à clé. » Fit le père d'Annie, froidement.

Cette dernière s'exécuta sans broncher, ne voulant pas l'énerver encore plus. Lentement, elle se tourna vers l'homme et baissa les yeux, ne voulant pas le regardant. En fait, elle n'osait pas le regarder dans les yeux.

Appel à l'aide ( ARUANI )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant