Le guide - Un ange à Verdun

Chapitre 6

Nana : Bonsoiiir ! Ou bonjour les oiseaux de nuit !

Ana : Comment allez-vous ? Je mexcuse davance pour le retard, hier il ny a pas eu de chapitre du tout alors quil devait y en avoir trois ! Mais je me rattrape, je les ai tous publiés à une heure dintervalle - oui, il est 1h30 du matin et alors ? *rit*

Nelly : Hé mais comment elle essaye de se défausser là comme ça !

Ana : Ne râle pas ! Jai mis en ligne le chapitre qui t'était entièrement dédié !

Nelly : Merci merci alors.

Nana : Aujourdhui nous allons rapidement évoquer les échafauds les suicidés de la Ière Guerre mondiale

Ana : Sujet hyper joyeux dis donc !

Nana : Cest toi qui la mis

Ana Ah oui, cest vrai Oups

Nelly : J'm'occupe de l'échafaud. Je ne vois vraiment pas pourquoi vous lavez mis en soi, mais cest une échelle qui permettait de sortir de la tranchée pour accéder au no mans land.

Nana : Effectivement cest court

Roven : Je sais que vous allez me demander donc concernant les suicidés de la Ière Guerre mondiale. Ce phénomène est resté notamment grâce aux lettres dans lesquelles certains parlaient du désarroi de leurs camarades qui parfois allaient jusquau suicide afin déchapper à lhorreur de la guerre.Un infirmier de première ligne de Verdun, Jean Pottecher, témoigna également sur ceci, et dit Un type de la 7e Cie que je ne connaissais pas () sest suicidé hier dun coup de revolver. Quoique je naime pas les généralisations trop rapides, je vous cite ce fait particulier comme un symptôme assez net de létat de lesprit du front (). On dit que le suicide est épidémique : je ne sais pas si celui-ci contaminera le bataillon et sil sera suivi dautres". Malgré le fait que cela se diffuse, très peu dhistoriens l'évoquent, Xavier Trochu a réfléchi sur la question et a étudié le sujet pour arriver à près de 4 000/4 500 suicidés. Cependant, le doute est présent sur les chiffres étant donné que certains se ruent sur le champs afin de se faire tuer car ils en avaient assez mais ont été notés comme mort pour la France. De plus, ce nétait pas mentionné à la famille généralement pour ne pas perdre lhonneur du soldat. Enfin, il constate que tous ne se suicident pas sur la première ligne, mais également lors de permissions, de cantonnement ou à lhôpital et que ce ne sont pas particulièrement les plus jeunes ainsi, "Parmi ces suicidés, il y a énormément de territoriaux, cest-à-dire de soldats qui ont plus de 35 ans. La guerre est plus difficile à supporter pour eux car ils ont déjà une famille ou une vie bien installée". Malheureusement, les suicidés non MPLF ne sont pas inscrits sur les monuments.

Ana : Wow, cest si... touchant Quelle horreur ils devaient vivre

Nana : Oui, on a beaucoup de chance de ne pas être nées durant cette période

Françoise : Pour ne pas finir sur du négatif et pour rajouter quelques informations en vrac je suis là *rit*. Alors pour commencer, les infirmiers sur le front étaient sous le serment dHypocrate, ils ne pouvaient donc pas laisser mourir un soldat ennemi sur le no mans land lors des remontées si le diagnostic rapide conclut quil peut être soigné et vivre. Les tranchées étaient composées en grande partie de taule et de béton. Leurs lits étaient faits de grillage afin déviter la présence de rats et ils dormaient habillés, il était très rare quils retirent leurs vêtements. Le pigeonnier est surnommé le boyau de cummière. Enfin, entre Juillet et Août 1916, aucune permission ne fut accordée du fait du grand besoin des troupes dans les tranchées.

Ana : Merci beaucoup Françoise ! Il est vrai que nous navons que peu d'éléments historiques dans le chapitre 6 - aka 24 décembre 1916 partie 2, et que nous navons aucune anecdote ! Aie aie !

Nana : Cest donc un chapitre très bref mais riche en informations !

Ana : On vous souhaite une bonne journée et/ou une bonne nuit, sur ce je vais me coucher parce quil est 2h21 et que je suis fatiguéeeeee !

Nelly : Oui bah, fallait pas être en retard *tire la langue*

Nana : Elle a vraiment tiré la langue... Comme une enfant ?

Ana : Oui oui..

Nelly : Oh la la, tout prendre au premier degré, zêtes relou hein! Et bonne nuit aussi parce qu'Ana nous force à rester éveillés tard !

Ana : Oui bah chut, file au lit !