Achille fixe l'horloge électronique d'un air inquiet. Pour une fois, il n'a pas envi de partir. Elle ne viendra pas. Comment avait-il pu être aussi stupide pour ne pas la retenir et lui rendre son baiser avec force ? Au lieu de ça, il l'avait laissé partir. Elle devait le haïr, à présent. Peut-être même qu'à la vue de son mot et de ses dessins, elle a jeté son carnet dans l'océan, à la merci des vagues féroces.

Il est dix-sept heure passée. Il doit partit. La mort dans l'âme, alors qu'il défait le nœud de son tablier, il entend quelqu'un s'approcher.

« Deux boules stracciatella, s'il vous plaît. »

FIN

Parfum d'ÉtéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant