Chapitre 8: En avant vers Flyllis

23 0 0
                                    

Un mois auparavant, dans la région des fées, Diva, Pigloo et Mails accompagnés de Ferris, une fille moitié girafe moitié fée étaient à la commune principal: Hénaut. Comme tous les communes principal, celle-ci était une commune commerciale et interrégionale (qui veut dire, que tous les commerçants d'autres Régions peuvent y faire leur commerce). Elfes, Loups, Renards, Colombes, tout y est. Bien-sûr, les demi-animaux non magiques étaient à la fois effrayés et impressionnés. Mails avait reçu d'un marchand chat une brochette de poissons grillés qu'il mangea en une bouchée.
- Est-ce qu'on dé-découvrira nos pouvoirs ou on va faire des c-courses? - bégaya Pigloo
- Écoute-moi bien Piglet, de base moi, je voulais faire mes courses tranquille, tu vois? Il n'y a pas que toi dans ce monde! - répliqua Ferris avec fureur. Elle s'avança près d'un commerçant de concombres, qui avait l'air d'un chouette mais avec une carrure d'un homme imposante.
- Aaaah, mais c'est pas Ferris Yugi? Ça va la famille? Ton père, il va bien? - commença l'homme.
- Henris, je ne suis pas là pour parler. - Elle tourna les yeux vers les adolescents
- Si tu vois ce que je veux dire... - coupa Ferris
-  Oh je vois, le baby-sitting, hein.? Ce n'est pas facile la première fois. En plus ils m'ont l'air âgé ces mioches-
- Henris! Ils ne viennent pas de ce monde! chuchota Ferris dans son oreille. En entendant ces dernières paroles, Henris se tut. Son visage radieux se transforma en un visage traumatisé, voir, choqué. Il se retourna vers le trio pendant un instant puis il chuchota:
- « Ils viennent du monde de ton père?»
Ferris ne répondit pas. Au bout d'un moment, elle hocha la tête. Henris se retourna vers le trio et leur dit:
- « Vous, vous allez venir avec moi!»
Il quitta son poste de marchand et se dirigea vers un parking remplir de voiture ressemblant à des carrosses. Il s'avança près d'une d'entre elle, qui était rouge, et il y entra. Les autres étaient en train de l'observer.
-  Mais qu'est-ce que vous regardez comme ça? Mais rentrez bordel!
Ils s'excutèrent à toute vitesse. Installés dans leur siège, Henris accrocha à son poignet une sorte de menotte reliée à la voiture et celle-ci démarra.
- Mais c'est du ki- kidnaping! - s'exprima Pigloo
- Moi ça me va, tant qu'il donne de la bouffe après ! - dit Mails cherchant de la nourriture à l'intérieur du véhicule.
- Vous voulez bien vous taire un petit peu?! Je vous sauve la mise là! -  s'exclama Henris - Déjà avec cette guerre qui a ni queue ni tête ( logiquement oui, puisque c'est des loups), il faut encore des Humanimaux qui viennent quoi.»
- C'est quoi encore ces conneries. Des Humanimaux?
-  C'est comme ça qu'on appelle un demi-animal avec un Féelisia fermé. En gros, il y a 4 univers :
- Fantasia ( là où la magie règne)
- La Terre animale ( là où les animaux sont civilisés.)
- La Terre des Humanimaux ( là où les animaux ressemblent plus à des humains mais en gardant des trains animaux (ex: queue, oreilles, ailes...)
- La terre ( là où il y a que des humains.)
- Ah d'accord. -  bégaya Diva, qui n'avait rien compris
- Et où allons-nous comme ça?
- Ce serait plus gentil de ta part si tu n'étais pas aussi pressée, jeune fille. - répondit l'homme chouette
- Tu le découvriras toi-même.
Deux ou trois heures s'écroulèrent, Mails toujours à la recherche de nourriture, Pigloo dans un état de stress et Diva qui boudait en regardant la fenêtre quand soudain, l'engin s'arrêta. Ils se trouvèrent devant une cathédrale dorée en plein milieu d'un forêt remplie d'être humains qui avaient des oreilles pointues.
- « Nous y sommes, dit-il, l'aéroport St Eflis.»
Il gara l'automobile avec ses semblables et il leur demandèrent de descendre.
- « Tu veux qu'on aille là-bas?» Demanda Ferris essayant de diminuer sa voix.
- « Je ne peux pas dire que c'est la meilleure solution mais c'est que tu les laisses en blanc.» Essaya de chuchoter Henris «Venez les mioches!» Les Humanimaux les suivirent, ignorant ce qu'il allait leur arriver. Ils entrèrent dans l'immense cathédrale qui était aussi belle de l'intérieur que de l'extérieur. Il y en avait du monde, la plupart était des Humanimaux plus bestiales, certains, on ne connaissait pas leur race. Henris s'avança vers une sorte de zone d'enregistrement, occupée une elfe à uniforme vert et jaune. Ferris resta un moment avec les jeunes mais elle ne tarda pas à suivre l'homme chouette. Le groupe d'amis se retrouvèrent encore tous seuls.
- « Cette cathédrale est bondée de monde, on pourrait se croire au centre commercial.» Dit Diva, les yeux brillants d'étoiles.
- « Moi, ça me file la trouille, sachant qu'on n'est les seuls être vivant ne sachant pas se défendre, un mec chelou pourrait sortir de nulle part et nous tuer!!» S'exclama Pigloo, tremblant comme une feuille. Une main fut en contact avec son épaule. Ce n'est pas Diva, ni Mails ,d'ailleurs, ils regardèrent la scène bouche bée. C'était un homme, totalement inconnu, le visage masqué d'un blanc avec deux tâches noires qui indiquaient où étaient ses yeux. Il était cagoulé et n'était couvert d'un robe, longue et sale, cousue de plusieurs tissus. Il s'approcha de l'oreille du pingouin :
- « Alors comme ça, on n'est sans défense? Tu sais mon petit, tu peux faire quelques pas en arrière.. N'essaye pas de jouer les héros en te battant au côté de la princesse..»
Pigloo était terrorisé, il ne savait pas quoi faire. Il était en otage face à un homme dix fois plus fort que lui et ses amis ne pouvaient que le regarder. Heureusement, un miracle s'était produit.
- « Puis-je savoir ce que vous faites à cet enfant, chenapan?»
C'était une femme chouette, habillée toute en mauve, un parapluie à la main.
- « Ne m'obligez pas à utiliser ma magie contre vous.» Menaça -t-elle, la paume de sa main face à lui. L'homme lâcha l'épaule de Pigloo et s'en alla, les mains dans les poches. La femme chouette se retourna vers le trio :
- « Vous avez de la chance que j'étais dans les parages, enfants.» Dit elle d'un ton sec.
- « MERCI MERCI MERCI BEAUCOUP!!» Remercia Pigloo en se baissa la tête plusieurs fois d'infilées.
- « Wow, c'était quand même stylé la menace, vous lui avez bien fait comprendre qu'il ne faut pas jouer les malins!» S'exprima Mails d'un regard émerveillé.
- « Pardon? Qu'est-ce que veut dire ce mot? Stylet comme tu dis, enfant?»
Diva resta muette. Elle était trop préoccupée par le style vestimentaire de la femme chouette. Tous les trois étaient tous d'autour de la dame chouette qu'ils ne rendirent pas contre que Henris et Ferris revenaient. Henris s'arrêta net. Il dévisagea la femme de la tête au pied.
- « Bé- Béatrice ?»
La prénommée Béatrice le regarda d'un air méfiant et dit :
- « Devrais-je être heureuse que tu te souvienne de mon nom ?» Répondit elle d'un ton froid. Henris courut vers elle et la serra dans ses bras. Elle ne réagit pas et se laissa faire. Puis Henris la lâcha.
-« Ça fait baille qu'on s'est pas croisé. C'est bizarre de te voir ici à Natura. D'habitude, tu préfères l'athéport de Nutsukuni.»
- « J'ai dû voir mère, sa santé mentale ne sait toujours pas cicatrisée à la mort de père. Elle avait besoin d'une visite de ses générations de temps à autres.»
- « Ouais qu'importe. Dis, ça te dérangerait pas un p'tit service pour moi si te plait. Mon amie Ferris ici présente aurait besoin d'un p'tit coup de pouce pour apprendre, toi qui es quand même, une des mages les plus fortes de Fantasia, aux trois mioches là-bas la magie, si tu vois ce que je veux dire...»
Béatrice regarda le trio, puis Henris et Ferris.
- « Oui, je viens de comprendre. Du coup, tu as les tickets pour eux, j'imagine ?»
-« Ouais, celle qui était à la zone d'enregistrement avait la magie de lire dans les pensées donc j'ai pas dû montrer les passeports et tout le tralala.»
Ils allèrent vers des sièges rouges et dûrent attendre leur vol pendant une demi-heure.
-« Les passagers du vol Natura - Flyllis sont attendues à la porte B2.» Dit une voix de femme qui résonne dans toute la cathédrale. Henris leur donna leur ticket et se dirigea vers une longue file d'attente. Quand c'était leur tour, deux elfes forts et musclé dûrent les fouiller de la tête aux pieds et les laissèrent passer. Ensuite, au lieu de rentrer dans une sorte d'avion, ils rentrèrent dans un bateaux dont les voiles étaient remplacées par des ballons de montgolfières. À l'intérieur de l'engin, c'était immense.
- « Vos tickets de place si vous plaît.» Dit une hôtesse de l'air. Ils donnèrent leur ticket chacun. Et ils s'installèrent : Mails était à côté d'Henris, Ferris de Béatrice et Pigloo avec Diva. Avec Diva. C'était vrai que ce n'était pas l'endroit le plus romantique mais juste le fait qu'il soit à côté d'elle rendait ce moment romantique.
-« Euh.. Alors.. Comment te sens-tu?» Beyaga Pigloo avec la buée qui rentrait dans ses lunettes. Bizarrement, il n'avait pas besoin de lunettes mais elle furent avec lui dès son arrivée à Fantasia.
- « Comment je me sens? COMMENT JE ME SENS?! TU TE FOUTRAIS PAS UN PEU DE MA GUEULE LÀ. PARTIR DE TON MONDE TRANQUILLE PARCE QUE AUGUST A ÉTÉ CON DE RAMASSER UNE EXTRATERRESTRE ET ENSUITE SA BAGUETTE T'A TRANSFORMÉ EN UN MONSTRE QUI A ESSAYÉ DE ME TUER ET ET... MON TÉLÉPHONE, MON BIJOUX PRÉCIEUX QUI A ÉTÉ CONSFIQUÉ PAR CETTE PUTE DE PROF DE PHYSIQUE!! ET MAINTENANT, JE ME RETROUVE DANS UN MONDE CHELOU REMPLI DES GENS CHELOUS À CAUSE D'UNE GUERRE QUI A NI QUEUE NI TÊTE!!»
- « Mademoiselle, nous vous prions de baisser d'un ton pour le respect des autres passagers ici présents.» Dit une hôtesse de l'air. Tout le monde était en train de les regarder. Leurs yeux étaient remplis de jugement. Diva défila ses yeux et tomba sur Béatrice, Henris, Ferris et Mails. Ils avaient l'air choqué.
- « Voilà encore une que je dois amener au jardin des Fleurs.» chuchota Béatrice à l'oreille de Ferris. À un certain moment, les gens se retournèrent à leur occupation. Tant qu'à Diva, des larmes coulaient sur son visage. D'habitude, c'était elle qui regardait les gens de ce regard noir et qui chuchotait. À l'instant, c'était elle la bête de foire. Pigloo ne dit plus un mot. Il se contenta de regarder par la fenêtre malgré l'attitude.
- « Le batgonflière B2 va d'atterrir. Je répète, le batgonflière B2 va d'atterrir.» répéta une voix d'homme aigue. Quatre heures se sont écoulées au cour du vol. Diva a cessé de pleurs. Son maquillage avait défiguré par ses larmes. Mails venait juste de se réveiller. Pigloo regardait toujours la fenêtre. Le batgonflière atterrit, les passagers quittèrent leur sièges pour se diriger vers la sortie. Sortant de l'engin, ils découvrirent un magnifique paysage:
Le printemps est une saison qui annonce la fin de l'hiver glacial et le début de la chaleur de la paix. Ses arbres contiennent de délicieux fruits dont le goût ne peut qu'être traduit par le mots suivants: tendresse d'amour, un peu sucré mais pas trop, douce et sain. Flyllis représentait parfaitement la belle saison qu'est le printemps. L'athéport de Flyllis était très coloré par rapport à celui de Natura. Tout paraissait rose bonbon.
- « Les enfants, ça vous dirait de boire quelque chose? Je connais un superbe magasin de jus d'fruits pas loin d'ici.» proposa Henris. Ils s'allèrent au fameux magasin qui s'appelait: Fruits en Groetensuiken. Tout les boisson proposées ne disait rien au trio, alors, ils laissèrent Henris leur conseiller. Après avoir bu de délicieux mélanges de fruit de Flyllis, ils se dirigèrent vers une grande maison: elle ressemblait à une maison à colombage. Derrière elle, un étend avec un nénuphar qui se dirigeant vers une grande cascade reliant la maison voisine.
- « Je crois que notre chemin s'arrête ici, les mioches.» dit Henris en regardant la somptueuse maison. « Je vous souhaite un bon voyage.»
Et Henris se dirigea vers la droite. Béatrice s'avança vers le bâtiment en question et ouvrit sa porte.
- « Qu'attendez-vous, entrez, ce bâtiment est l'endroit dans lequel je vis.»
Diva, Pigloo, Mails et Ferris entrèrent dans la maison et vit à quel point elle était magnifique. Béatrice se dirigea vers la bibliothèque en bois et revint avec un gros livre en main.
- « Si je comprends bien, vous ne venez pas de ce monde-ci.» dit elle en ouvrant le livre.
- « Euh.. Oui, c'est exact.» répondit Pigloo, un peu inquiet.
- « Donc, vous ne connaissez pas l'existence du Féelisia j'imagine.»
- « Non» répondit Mails essayant de trouver de la nourriture sous la petite table.
- « J'ai donc un choix limite pour vous l'ouvrir. Ferris, est-ce les seuls qui sont venus dans notre monde?»
- « Non madame Vilisa, il y a d'autres qui étaient avec eux. Le dernier groupe était parti avec Kurius Fildoris Hallo-»
- « LE PLUS GRAND MAGE DES LICORNES?? MAIS VOUS ÊTES BÊTES OU C'EST COMMENT. IL EST EN PRISON, CE N'EST PAS POSSIBLE QU'ILS PUISSENT ENTRAINER DE MISÉRABLES HUMANIMAUX SANS POUVOIR BON SANG!»
- « Pour-pourquoi il est en prison?» demanda Ferris, confuse.
- « C'est le gouvernement des licornes qu'il l'a enfermé. Comme la guerre avait éclaté du jour au lendemain, il pensait que LUI profiterait pour recruter ou tuer de nouvelles personnes. Kurius est un des mages les plus puissants de Fantasia et si il tombe entre les mains de LUI, personne ne pourra l'arrêter. Lui et plein d'autres mages licornes ont été arrêté de force car la prison était le seul endroit là où LUI ne penserait pas qu'ils se trouveraient. Celui qui était avec leurs amis n'est qu'autre qu'un imposteur.»
- « Alors ? Qu'est-ce qu'on attend pour les sauver?» s'exclama Mails

- « D'abord, un, ici vous êtes sans défense ici, ça demande du temps de contrôler son Féelisia quand on ne l'apprend pas à l'école. Et deux, tu penses vraiment que l'imposteur va laisser comme si rien n'était? Impossible. Il faudrait d'abord que la guerre cesse.»

Béatrice était toujours en train de feuilleter dans son livre. À un certain moment, elle s'arrêta sur une page précise.
- « Tant que vous restiez avec un Féelisia fermé, vous ne pourriez rien faire.»
Elle chuchota une formule magique d'une autre langue et une fumée verte kaki entourant tout le salon. Ensuite, lorsque Béatrice finit de lire le livre à voix basse, la fumée verte disparut de la pièce.
- « C'était plus facile que prévue, bizarre...
Est-ce que l'un entre vous a faim?» demanda Béatrice.
- « Ooooh, il y a quelque chose à manger ici? Trop bien!» s'exclama Mails, se léchant les babines. Alors qu'ils se dirigèrent vers l'endroit appelé "cuisine", Béatrice prit la poignée de Diva et l'entraîna hors de la maison.
- « Mais, mais.. Qu'est-ce que vous faites là?! Lâchez-moi tout de suite.»
Béatrice ignora les pleurs et les appels à l'aide de Diva. Tenant toujours le poignet de Diva, elle se dirigea vers le bord d'un lac enfourné de cerisiers. L'endroit était si calme que toutes traces de colère disparut de Diva.
- « Je sais que tout à changer pour toi. Ce n'est pas facile lorsqu'on est lié à quelqu'un du sang royale, n'est-ce pas?»
- « Où sommes-nous?! Qu'est-ce nous faisons ici ?! Si seulement je n'étais amie avec Hootie, si seulement je ne traînais pas avec eux, avec ELLE.»
- « Je suppose que tu es une de ses pestes du lycée qui essaye de s'attirer toujours l'intention ? Ou je me trompe?»
Diva ne répondit rien. En ayant la phrase de Béatrice se répéter en boucle dans sa tête, elle se rendit compte qu'elle était devenue une des méchantes filles que tout le monde détestait.
- « D-depuis la morte de ma mère, mon père me traitait différemment, il ne me regardait plus comme sa petite fille, pour lui, j'étais devenue une femme.» sanglota Diva.
- « Oui vas-y, crache tout ce que tu as dans le cœur.»
- « Et il m'a... Il m'a... Violé, je me sentais sale, dégueulasse, horrible.. Alors quand je voyais tout ce monde qui était heureux, bien dans leur tête, profiter de la vie parfait qu'ils avaient.. J'étais jalouse. Alors, je faisais en sorte que leur vie à l'école soit le plus lamentable possible. Quand ils me voient, ils essayaient de tourner du regard.»
- « Alors pour toi, le fait que tu as perdu ta mère et que ton père t'a violé est une bonne raison de se défouler sur les autres ?»
- « Oui.»
- « Et à chaque fois que quelque chose ne va pas dans ta vie, c'est à cause des autres?»
- « Oui.»
- « Moi, j'ai perdu père il y a 5 ans et mère est devenue folle. Elle nous a accusé d'être responsable de sa mort car on n'a pas pu être là. Mère a trop mal car ses dernières paroles échangées avec père étaient:
« De tout façon, quand tu seras mort, ma famille et moi auront tout l'héritage de la famille Vilnius! Meurs sous le pont!»
La colère n'était la seule chose que Père retiendra de Mère. Mais moi, je ne vais pas crier ou je ne sais pas ce que vous faites sur les autres en tant que Humanimaux non magique mais je préfère venir ici et de me parler seule ou encore mieux, d'en parler à quelqu'un. Enfant, sache que si le destin t'a fait rencontrer la princesse Besdell Voilette, ce n'est pas par pur hasard.»
Diva était émue. Jamais à qui se soit, à par Hootie, elle avait raconté le viol de son père à son égard. Mais maintenant qu'elle sait ce qu'elle était devenue à cause de cette tragique scène, elle était décidé à changer. Elles restèrent encore un moment à regarder le beau paysage. Pendant ce temps, Pigloo et Mails étaient en train de déjeuner tout le contenu du frigo de Béatrice.
- « Dis, Ferris, à propos de Humanimaux non-magique, c'est vrai que ton père en est un?» Bafouilla Mails, déchirant une cuisse de poulet.
- « Mais chuuuuut! Tu vois bien qu'elle n'a pas envie de parler de ça maintenant !!»
- « De tout façon, il est introuvable.» dit Ferris d'un ton calme.
- « Ah bon? Dis-moi.. C'est une girafe n'est-ce pas ?»
- « T'es sérieux? Tu vois bien que ça se voit!» répliqua Pigloo
- « Ce n'est pas Michael Lifer ?» demanda Mails
- « Ce n'est pas parce que c'est la girafe mâle la plus recherchée que ça veut dire que c'est forcément son père !» s'exclama Pigloo
- « Le plus recherché de votre monde? Mon père?»
Soudainement, personne ne dit plus rien. Ni Mails, ni Pigloo (c'est bizarre ça). Sachant que Michel Lifer, le tueur en série, ayant tué plus de 15 personnes avec une attaque paranormale était le père de Ferris est quelque chose de troublant.
- « J'y crois pas qu'il a utilisé de couteau ensorcelé de Maman pour tuer des gens avec.» S'exclama Ferris. Des larmes coulèrent sur son visage. Béatrice et Diva vinrent entrer à la maison. Regardant la scène, Béatrice lança un regard noir sur Pigloo et Mails. Celui-ci essaya de se cacher sous la table tandis que Pigloo évitait son regard.
- « Je crois bien que ça va être long...»

FantasiaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant