Chapitre 16: Assassin de sang froid

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Le vent glacial soufflait sur la région de la neige à Fantasia. À cause de leur dernier combat avec Tet, Yelly et les Tojotros, Zelly et Pocket se retrouvèrent sans moyens de transport. Elles avancèrent plus lentement. À ce rythme, elles n'atteidront jamais le mont du Dragon.
- Fais chier. Putain de Tojotros. Putain de fillettes de bêtes sauvages! - grognait Zelly. Pocket ne sentait plus ses jambes à cause du froid. Elle tomba sur la neige.
- Je n'en peux plus Zelly, j'ai trop froid. Il faut qu'on retourne au village. - supplia Pocket.
- Même si nous retournons aux village des cerfs, il faudra bien que nous les quittons pour repasser par là. - lui fit remarqué Zelly.
- Aller! Fais un effort!
La fille pingouin se releva et continua se déplacer dans la neige blanche telle les nuages qui couvraient le ciel. Un quart d'heure s'écoula. Elles étaient toujours en train de se déplacer dans les basses températures. Il était même impossible de cligner des yeux.
- Qu'est-ce qu'il fait un temps de merde... - grommela Zelly. Pocket avait les jambes gelées.
- Zelly, je ne sens plus mes jambes. - groleta Pocket. Elles décidèrent de s'asseoir au milieu de la neige, près du pied d'un sapin. Les paupières devinrent lourdes. Ainsi l'aventure s'achèva pour elles... En réouvrant les yeux, Pocket ne se trouvait plus en-dessous d'un sapin mais dans un lit, un lit bien confortable. Elle n'était plus habillée de la même manière. Elle était vêtue un pyjamas bleu-ciel, utilisant la magie du feu pour réchauffer son corps. Une jeune fille à la poitrine flagrante rentra dans la chambre, avec un plateau sur lequel il y avait un bol de soupe.
- Ah, tu t'es réveillée? Je t'ai fait de la soupe.
- Que s'est-il passé?
- Vous vous êtes épanouies à cause de la température. Mademoiselle Yètû vous a retrouvées et vous a ramenées à notre guilde. - raconta la jeune fille.
- Oh. Et est-ce que Zelly va bien?
- Oui, elle s'est réveillée avant toi. Elle est en train de parler à notre maître, maître Hanleng.
- Tu veux ta soupe?
- Oui je veux bien, merci.
La membre de la guilde lui apporta alors son plateau.
- Vous étiez complètement gelées, on croyait que c'était des énormes glaçons. Heureusement que Clora était là. Elle pouvait apercevait vos Féelisia.
- Nous avons vraiment de la chance. Dites, sans être indiscrète, quel est votre nom? - demanda Pocket.
- Je m'appelle Goatia, je suis une membre de la guilde Aisukyubu. Et tou, quel est ton nom?
- Je suis Pocket Mörgæs! Je suis... Euh.
Alors que Pocket cherchait ses mots pour se décrire, quelqu'un frappa à la porte.
- Oui? - répondit Goatia. Une jeune lièvre entra dans la pièce. Elle avait les yeux tels des rubis, une chevelure ébène transpercée par un vilain cheveu blanc.
- Ah tu es enfin réveillée! - s'exclama-t-elle
- Pocket, je te présente Louisa Yètû, directrice des missions de la guilde Aisukyubu.
- Bonjour. - salua Pocket.
- Vous devriez vraiment vous préparez quand vous vous lancez dans une aventure dans la région de la neige de Démonia. C'est la région la plus froid de toute Fantasia!
- Mais on avait les capes chauffantes...
- Les capes chauffantes ce n'est pas assez! Il faut des capes de combustion!
- Des capes de combustion?
Les capes de combustion sont de longues capes transformant les particule de l'air ambiant par un Féelisia matériel en feu, chauffant le corps à une température assez élevé. Souvent, on conseille de ne pas porter ses capes en dehors de la région de la neige, risque de brûlures et d'autres effets secondaires pas très sympathiques.
- Bref, qu'importe. Ma petite, faut que je dise quelque chose. - commença Louisa.
- Mmh?
- Je ne pense pas que tu pourras y arriver.
- Quoi? Mais, mais Zelly a dit-
- Elle le confirme, tu es bien trop faible. - dit une voix glaciale. Une jene fille pénétra dans la pièce. Elle était blonde avec deux longues couettes tenues par eux grosses boules en métal. Ses yeux bleu reflétait les douces vagues de l'océan, mais son regard émettait aucune émotion.
- Vous allez seulement par la précipitation, vous n'avez rien calculé. Vous vous êtes lancées dans une région que vous ne connaissez guère et vous aviez failli mourir. Et tu veux encore allez au combat? - dit la jeune fille.
- Clora! Tu es allée trop loin! - s'exclama Louisa.
- Ce n'est pas de ma faute. Son Féelisia affirme tout ce que je dis. Si agité... - répliqua Clora. Pocket sentait que son cœur battait à la chamade. Comment pouvait-elle savoir que son Féelisia était agit? Et puis elle avait raison. Ils avaient simplement appris les bases vite fait et elle était la moins douée. Prince et Loupie avait sûrement déjà trouvé leur pierre et seraient en route au pays de la Roche.
- Je... Je vais aller classer les dossier. - dit Goatia avant de quitter la pièce.
- Ah oui, euh... Pocket? Le vieux t'appelle. - acheva Clora sortant de la chambre. Louisa la regarda s'en aller puis détourna son attention à Pocket.
- Ne l'écoute pas Pocket. Clora est toujours comme ça.
Elle s'assit sur le lit.
- Tu te demandes comment elle a su pour ton Féelisia? Elle est un esprit. Les esprits ont une faculté de savoir voyager à travers les mondes à 4 dimensions au monde réel, ils peuvent voir plus loin de ce qu'on peut voir. Un esprit ne peut qu'être tué par un autre esprit ou par une arme céleste. - expliqua Louisa
- Oh. Mais madame Louisa?
- Tu peux m'appeler Yètû.
- Yètû, la fille parlait de qui lorsqu'elle disait le vieux? - demanda Pocket
- Elle parlait Hanleng, le maître de la guilde. Ne t'inquiète pas, il est super sympa.
Pocket et Louisa s'en allèrent vers les escaliers en bois, les descendirent, se dirigèrent vers une porte métallique en fer avec une plaquette avec le nom suivant: Hanleng Tsumokami. Louisa frappa à la porte.
- Entrez. - répondit une voix d'un vieil homme fatigué.
Quelqu'un de l'intérieur leur ouvrit. Elles étaient en face d'un vieil homme dans la soixantaine avec une peau de bête inconnue avec des pics bleu-ciel. Sa barbe était blanche et s'éparpillait sur son visage.
- Louisa, tu peux t'en aller si te plaît, je voudrai parler seul à la jeune demoiselle.
Louisa s'excuta.
- Je t'en prie, assied-toi. Je veux que tu sois à l'aise. - dit le vieil homme. Pocket assit.
- Pocket c'est ça?
- Oui monsieur.
- Bon on ne va pas passer par quatre chemins. On ne peut pas vous laissez partir dans la nature.
- Comment ça? - se demanda Pocket.
- Déjà que vous n'aviez aucune idée à qui vous voulez vous confrontez. Deuxio, ton manque d'expérience ne va que vous ralentir. Et puis, vous savez que c'est très, très trèeeeees risqué d'aller à la recherche de la pierre du Dragon? - fit remarqué Hanleng. Pocket riva les yeux au sol. Jamais elle ne se sentait aussi humiliée.
- J'ai pu comprendre de Zelly, que vous faites cela, pour acquérir le pouvoir des dieux afin d'être assez puissant pour briser le portail de la Roche pour délivrer la reine Cristalline de Besdell. N'est-ce bien ça? - questionna le vieil homme. Pocket hocha la tête. Hanleng prit une grande expiration. Elle fixa Pocket yeux dans les yeux.
- Je vais vous aider.
- Vraiment!? - s'étonna Pocket.
- Je vois bien que malgré tout ce que j'ai dit, tu iras tout de même dans le danger pour la sauver. Ton regard me le dit, même après t'avoir complètement stabilisée. Cela me rappelle Louisa quand elle voulait absolument rentrer dans la guilde, que de bon vieux temps. - se remémora Hanleng.
- Mais à une condition: je veux que vous vous entraîniez sérieusement et lorsque tu seras prête, Zelly et toi irez jusqu'au mont du Dragon hivernal avec Louisa Yètû, Clora et Gehoors Tsumekuma. - conclut le maître de la guilde. Pocket avait envie de pleurer. Ce n'est pas des larmes de tristesses mais des larmes de joies.
- Allez, viens de mes bras petite.
Il l'a pris dans ses bras et elle pleura sur son vêtement. Il lui caressait la tête.
- Allez, allez, vas-y, pleurs toutes les larmes de ton corps car demain, je ne veux pas qu'une goutte d'eau salée coule sur son visage! - s'exclama-t-il. Lorsqu'il s'arrêtèrent de se câliner, Pocket remarqua une présence inconnue. C'était un jeune homme aux longs cheveux gris attachés en queue sur sa nuque, yeux blancs, deux cornes noires et dont le visage n'exprimait aucune emotion. Il se tenait là, les dévisageant d'un regard malveillant.
- IL EST LÀ DEPUIS QUAND LUI?! - cria-t-elle
- Moi? Depuis le début. - répondit calmement le jeune homme. Hanleng se mit à rire aux éclats.
- Sacré Gehoors. Toujours à me faire rire.
- ET ÇA VOUS FAIT RIRE VOUS?! DES GENS QUI VOUS REGARDE COMME ÇA COMME DES PERVERS?! - s'exclama Pocket. Elle s'arrêta net, réalisant que Hanleng l'avait appelé Gehoors.
- Attendez... C'est lui Gehoors?! - s'exclama-t-elle. Il lui répondit avec un "mmh mmh".
- Je crois que vous alliez bien vous entendre. - affirma Hanleng - Bon il se fait tard, je crois que vous allez dormir. Bonne nuit Pocky.
- Pocky?
- Tu n'aimes pas?
- Ce n'est pas ça, c'est juste que... Mon grand-père m'appelait aussi comme ça. Elle se dirigea vers la chambre dans laquelle elle avait dormi. Alors que Gehoors et Hanleng étaient sur le chemin vers la salle des archives, le maître dit à son serviteur.
- N'abuse pas de tes pouvoirs de démons. Je sais que c'est assez dur cependant ne les laissent pas t'envahir, pas comme la dernière fois.
- Oui monsieur Tsumokami, je ne vous décevrai pas.
- Tu as pris tes pilules? - demanda Hanleng.
- Oui, je les ai prises.
Le lendemain matin, à la 6ème heure dirune, Pocket fit réveillée par une présence froide. Elle ouvrit les yeux et se retrouva sur les yeux sans vie de Gehoors.
- Aaaaaah! - cria Pocket.
- Tu es enfin réveillée. - chuchota Gehoors
- Tu ne pouvais réveiller en me secouant comme les gens normaux?! - demanda-t-elle.
- Je ne peux pas être plus bruyant que ça. - répliqua Gehoors.
-Bref, nous t'attendons dehors. Si tu pourrais te dépêcher, ça nous arrangerait.

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