Fantasia

Chapitre 14: En avant, moussaillons!

Flyllis, le pays volant de Fantasia. Le plus coloré de tous les pays. La langue d'origine est le Flylliante, ressemblant bizarrement au néerlandais. C'était ici où habitait une des mages les plus puissantes de Fantasia, on l'a baptisé Béatrice. Béatrice Vilnius. Elle était chargée de former trois adolescents, comme on les appelait à la presse: les héros de la Roche. Composés de Pigloo - garçon avec des ailes de pingouin sur le dos. Son pourvoir était la glace: il pouvait créer des murs de glace, des projectiles de glaces. Ensuite, il y avait Diva - la seule fille du trio. Elle était une jeune fille avec des ailes de perroquet bleues sur le dos. Son pouvoir était celui des miroirs: elle pouvait traverser miroir entre miroir et de créer des allusions d'elle-même ou de quelqu'un d'autre mais ces allusions ne peuvent pas bouger: elles se demeuraient à rester immobiles. Et enfin, Mails - garçon ayant des oreilles et queue de léopard rose et gris. Son pouvoir : la métamorphose. Il pouvait transformer tous ceux qu'il voulaient en autres choses. Il pouvait même se transformer lui-même en tout ce qu'il voulait. Ces trois-là étaient accompagnés de Ferris: une fée aux cheveux roses, avec des oreilles et des cornes de girafe. Son pouvoir : le soin. Elle pouvait soigner n'importe quelle blessure tant que la personne n'est pas morte. C'est ainsi que tous les cinq, marchant au bord d'un chemin assez étroit, étant à la recherche de la pierre de Flyllis: le dieu de la terre qui porte son nom.
- Madame Béatrice, je n'aime vraiment pas cet endroit...- frissonna Ferris.
- Nous n'avons pas le choix, si on veut en finir, il faut trouver cette fameuse pierre.- répliqua Béatrice, avec sa boussole magique. Les trois dernières continuèrent à marcher sans rien dire. Un buisson avait bougé. Ce n'était que le vent. Il s'approchait de cet forêt, la moins coloré de Flyllis. Selon la légende, il y abritait des Horsmus: des hommes à quatre bras, des pieds de cheval derrière le dos et une tête de cheval avec des dents très pointus. Ce qu'ils détestent le plus: des étrangers sur sa terre. Ferris s'accrochait sur les épaules de Béatrice. Une petite brise souffla toute la forêt. Elle n'était ni chaude ni froide. Le groupe continuèrent de marcher. Diva éternua.
- À tes souhaits.-dit Pigloo.
- Je ne me suis pas plainte mais vous sentez pas quelque chose de vivant autour de nous?- demanda Diva.
- C'est vrai madame Béatrice, moi aussi je sens une présence autour de nous...
La brise était devenue un vent, un vent qui soufflait tellement fort que les feuilles tombaient des arbres. À part ceux du groupe, des pas étranges se firent entendre. Ils n'étaient pas normaux du tout. C'était des bruits de sabot mélangés avec des bruits de main qui claquaient le sol. L'ensemble du groupe commencèrent à marcher plus vite.
- Les Horsmus n'existent pas, les Horsmus n'existent pas LES HORSMUS N'EXISTENT PAS !-s'écria Ferris.
- Arrêté tu vas nous faire repérer!!!-supplia Pigloo. Puis un estomac affamé laissa son écho propager sur toute la forêt.
- Oups, désolé.- s'excusa Mails. Puis une créature sauta sur Béatrice. Cette dernière le frappa au visage grâce à ce fameux parapluie qu'elle avait toujours avec elle. La bête s'écrasa sur le sol, du sang coulant autour du corps. Béatrice regarda de plus près: c'était bel et bien un Horsmus. Un homme avec une tête de cheval, ayant des pieds humains ne les utilisant points, marchant sur ses quatre mains et ses sabots sur le dos. Il commençait à hisser gigotant sa tête de gauche à droite.
- Mon dieu, qu'est que c'est laid!- s'exprimèrent Ferris et Diva. Puis derrière elle, d'autres Horsmus se mirent à les attaquer. Mails ramassa de la boue et la transforma en une sorte de massue, ressemblant bizarrement à une glace au chocolat ayant des bonbons pour les piques. Il dégagea un des Horsmus en le balançant en l'air. Pigloo lança alors des piques de glace transperçant la deuxième créature.
- C'est... Quoi... Ça?!- soupira Pigloo. Les bêtes étaient totalement hors de combat, c'était sûr. Le problème c'était qu'elles étaient imprévisibles.
- Ne restons pas ici! Courrez !- ordonna Béatrice. Et ils commencèrent à courir alors qu'une meute d'Horsmus les pourchassaient. Soudainement, toute la leur meute commençaità fondre. Comme si la terre étaient contre eux maintenant. Les Horsmus étaient digérés par la terre: ils semblaient souffrir que la terre les ingère ainsi. Les plus chanceux ont pu s'enfuir mais la plupart étaient peut-être six pieds sous terre.
- Je vois que Natura nous sourire...- soupira Béatrice.
- Pas vraiment non. -répliqua une voix. Une silhouette s'approcha d'eux. Elle faisait plus ou moins un mètre septante et avait un masque blanc cachant son visage. Elle s'avançait près d'eux mais Béatrice l'arrêta.
- Qui es-tu pour venir aussi près de nous comme ça?- interrogea Béatrice.
- Juste le gardien de la forêt.- ricana le soi-disant gardien de la forêt.
- Il n'a pas besoin de gardien dans cette forêt. C'est beaucoup trop dangereux d'abriter ici seule.- remarqua Béatrice.
- Bien vu. On ne peut rien vous cachez, vous.- dit la personne avant de s'asseoir sur l'herbe.
- Je suis une des mages les plus fortes de Fantasia, je sais plus d'informations sur cette forêt que vous.
- Moi, cela fait 7 ans que j'habite dans cette forêt. Je me suis perdue, je me suis débrouillée pour survivre et maintenant me voici.- raconte la personne, parlant comme si elle était seule.
- E-et vous a-avez facile de vivre avec eux?- demanda Ferris.
- C'est vrai que les Horsmus sont très énervants au début. Mais quand on sait qu'ils sont aveugles, il n'y a rien à avoir peur.
- Ces créatures sont aveugles?- répéta Pigloo.
- Ils ne voient pas leur proie, ils la sentent. C'est pour ça qu'ils sont besoin de quatre bras et deux jambes de chevaux pour marcher: les mains sont attaquantes et comme des piliers, tiennent le corps et les jambes de chevaux lui servent a marcher correctement. Ils sont plus près du sol pour mieux sentir les odeurs.- expliqua la personne masquée.