Chapitre1

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            Les rues sont désertes mais je longe le trottoir tel un félin. Le froid envahi déjà mon corps de sa douce brise aussi glacée qu'une lame d'argent. Une voiture s'arrête à ma hauteur et le conducteur abaisse la vitre. C'est un homme, le sourire aux lèvres, les cheveux bruns ébouriffés. Il me montre ensuite une liasse de billet et aussitôt j'entre dans sa voiture à destination d'un hôtel miteux caché au fond d'une rue. Je descends de la voiture suivie de mon possesseur d'une nuit, pressé il me met une main autour de la taille me forçant à monter plus vite les longues marches me menant à la suite ténébreuse qui viendrait. Il ferme la porte dernière lui et la verrouille, le temps que je fasse le compte il file vers la salle de bain faire un peu de toilette. Le compte y est je n'ai plus qu'a subir une atrocité de plus et cet argent sera à moi. Ce n'est pas la première fois mais je me sens toujours aussi mortifiée, vide et affaiblis par cette situation que je n'aime pas, mais je dois mis faire malheureusement, sinon je ne peux pas réussir à survivre, même si ces monstruosités d'une nuit me pousse vers ma fin. Il sort de la pièce humide en peignoir et s'avance vers moi d'un pas lent et le regard rempli de désir sauvage. Je lui donne enfin le signal et accepte l'argent en le mettant dans mon sac trop petit mais discret. Puis brutalement il me saisit d'une poigne ferme qui se referme sur mon avant bras. Dans un autre élan me déshabille de ma robe trop serrés et détache mes longs cheveux brun. En réalité je n'apprécie par les robes ni même le fait qu l'on puisse me voir, je suis discrète mais cela n'attire pas les hommes donc je dois me vêtir de ce costume d'aguicheuse. Je sens ses mains sur ma peau, je ne ressens rien à part du dégoût pour moi même. Il continue dans sa lancé et bientôt me pénètre. Je me sens à nouveau sale. Je n'arrive par à retenir quelques gémissements, lui il lance des râles pendant toute la durée de l'acte. Puis exténué, il se couche à coté de moi qui me positionne en tailleur le drap recouvrant mes jambes. Il s'endort j'en profite donc pour aller à la douche les gouttes d'eau me faisant un bien fou. L'eau me redonne un peu de force pour me supporter. Je ramasse mes affaires et me rhabille en vitesse et pars payée et diminuée.

J'arrive après quelques kilomètres chez moi, ma mère étendu sur le canapé dort à point fermée, j'enlève mes talons pour ne pas la réveiller et place une cinquantaine de billets sur la table basse à côté d'elle. Je file pour finir ma nuit dans mon lit, je ne prends pas la peine de me déshabiller je l'ai déjà assez était cette journée, et m'endors.

Le matin est dur, j'ai le moral à zéro mais mes cours vont pas tardé à commencer, tel une furie je réveille ma mère et cours dans la salle de bain extraire des vêtements propres d'une pile de linge une chemise blanche à langues manches, un jean tout ce qu'il y a de plus normal. Tout en mettant mes baskets en tissue qui se trouvaient dans le couloir je file faire deux tasses de café. Ma mère arrive mal réveillée me tendant la liasse d'argent.

-Amanda ! C'est quoi ça !

-De l'argent maman, pourquoi ?

-Ne fais pas ta maline ! Tu as recommencée c'est ça ?

-Comme si on avait le choix on a les huissiers sur le dos je te signal ! Et des multitudes de facture à payé, des découverts et j'en passe.

-Tu n'as pas à faire ça je pourrais trouver un nouvel emplois.

-Tu veux dire en plus de tes deux autres ?

-OK, mais trouve toi en un plus correct, je sais pas vendeuse ou je ne sais pas.

-Tu crois que je ferais ce que je fais si je pouvais en faire autrement ? Bon ça suffit sinon on va être en retard toutes les deux.

Les deux cafés avalés, on court jusqu'à la voiture l'un de nos rares biens à ne pas s'être fait prendre pour payer nos factures. Dans la voiture l'atmosphère est pesante. Puis ma mère repris :

BrouhahaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant