Chapitre 7 :

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La nuit qui passa fut elle aussi l'une des plus belles est douces de ma vie, comme toutes celles passées avec lui jusqu'aujourd'hui.

Je m'étire dans le lit entièrement nue les draps caressant mes formes. Alors que j'étends au maximum mes jambes, je touche de mes pieds froids le corps de Matthew. Celui-ci émet alors un petit grognement, fort mignon. Ses cheveux bruns en bataille tel un petit ourson mal gratté. Je continue l'excursion de son corps nu de mes yeux voraces qui ne veulent en faire qu'une bouchée.

Puis alors que mon regard se balade de ses fesses bien dessinées même si camouflées sous le draps, suivant la courbe robuste de son dos jusqu'à son regard ensommeillé qui venant à peine de se réveiller et ses paupières toujours fatiguées. Je me mors la lèvre sous l'effet de ce tableau assez érotique et m'assois au bord du lit. De doux baisés s'échouent alors dans mon dos allant droit à ma nuque. Je gémis presque sous l'attaque de ce beau brun. Je quitte tout de même cette gourmandise et pars à la recherche de mes sous-vêtements.

-Mais...

Râla le tentateur.

-Non. Pour aujourd'hui c'est fini. J'ai des trucs de prévus !

Dis-je en lui adressant en grand sourire ma robe à la main.

-Sûre ? On pourrait recommencer ou bien dormir ?

Quel petit aguicheur ! Je rigole a sa remarque qui était dite sur le ton de l'humour mais qui est vraiment tentante.

-Je suis désolée beau brun !

Il me détaille alors que je remets de l'ordre dans mes cheveux brun chose pas si facile que ça !

Puis alors une je n'y pensais plus et que j'étais prête à partir

-Attends Sam ! Tu oublie ton enveloppe !

Un immense pincement au cœur me secoua. Mais qu'est-ce que j'imaginais ? Je ne suis que SAM la catin. La femme avec qui il couche pas moi Amanda la vrai facette.

-Ah zut je pensais l'avoir mise dans mon sac ! Merci !

Je lui adresse un regard et un clin d'œil mal assurée et pars.

Pour la première fois je me rends compte qu'avec lui c'est réellement différent.

D'habitude l'acte en lui même me dégoûte mais une fois que j'ai l'argent je me dis qui ça a été, que ce n'était qu'un moment assez dur qu'ilfaut oublier et l'argent me réconforte. Mais là rien n'est pareil ! L'argent à la fin me dégoutte et rend l'acte sexuel amer.

Je monte dans le taxi que j'ai appelée, les larmes brouillant ma vision. J'annonce à mon chauffeur le point d'arrivée et laisse les larmes ravager mon visage. Mes cheveux s'emmêlent avec l'eau salé qui s'écoule le long de mon profil.

Une fois chez moi je file sous la douche le cœur lourd.

Des semaines passent et certaines choses commencent à bouger. Ma mère a été licencier de la supérette où elle travaillait pour combler le salaire de son premier boulot. Le moral n'allant pas elle se réfugie chaque soir dans l'alcool et la journée dans l'ouvrage du seul travail qui lui reste se qui ravie ses patrons qui ont un peu augmenté son revenu mais n'est toujours pas suffisant ni pour régler nos impôts, ni nos factures ou encore nos dettes mais qui n'élève pas plus son moral.

Quant à Anna notre relation est devenu plus solide on pourrait appeler ça de l'amitié si je n'avait pas à lui cacher l'autre facette de ma vie. Elle me redonne le sourire avec son humour idiot et sa petite mine toujours joyeuse.

De mon côté en ce moment tant que je peux j'évite de demander du boulot. J'évite le boulot et Matthew, lorsque je le croise la peur qu'il me reconnaisse me broie le ventre mais aussi je me sens mal. Je n'arrive pas à me délester de se sentiment ce qui m'énerve c'est donc avec ce tourbillon de pensées contradictoire que je me bats en se moment.

BrouhahaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant