Brouhaha

Chapitre 8 :

--- Bonjour ! Et excusez moi du grand retard avec lequel je poste se chapitre. Je ne vous fait pas de promesse mais pourquoi pas essayer de publier plus vite ? En tout cas je vais voir ;) Merci de me suivre et bonne lecture ^^ ---

Je ne suis pas plus motivée que ça de devoir reprendre du service. Je me penche en avant pour pouvoir être à la hauteur de ma mère qui tient sa tête au creux de ses bras, à pleurer à chaudes larmes appuyée sur la table de la cuisine.

-Ne t'en fais pas. Ok ?

-Mais nous allons perdre la maison et ...

Elle reparti dans un plus grand sanglot qui lui ôta toutes forces d'articuler quelques mots de plus.

Je reste stoïque pendant facilement une heure. Puis dans un élan :

-Tous va bien aller.

Je lui tourne le dos file dans ma chambre me changer : fine long robe tube brune grosse veste de fausse fourrure, je m'habille tel une petite poupée de riche marchand et me perche sur mes talons.

« Allo Boss ?

-Sam c'est toi? Ça fait longtemps que je n'ai plus eu de nouvelles, tu as fait tes tests ?

-Oui ça fait longtemps, non c'est la semaine prochaine.

-Tu veux du boulot c'est ça ?

-Oui besoin pas mal urgent.

-Pas de soucis

Il me donne une adresse, celle d'un hôtel de grand luxe. Je dois y être dans quelques minutes.
J'appelle un taxi.

-Maman j'y vais je reviens ; mange un peu et vas au lit ! A ce soir, bisous !

Je ferme la porte derrière moi sachant quel regard triste ma mère dut sûrement encore me lancer.

Je me courbe sans grâce pour rentrer dans le taxi, annonce la destination et porte mes yeux sur le magnifique paysage glacial plongé dans la nuit déjà noire. Alors que les gens bougent comme au ralentit que les toits des maisons fument je laisse mon esprit divagué ailleurs.

« Et si c'était Matthew ? » Un frisson me parcoure le corps alors que cet espoir se loge dans ma tête. Depuis les dernières nuits j'espérais ne plus avoir affaire soit plus jamais à quelqu'un ou alors retomber dans son emprise. Il est le seul à pouvoir me faire ressentir ce qu'il a été le seul à me faire ressentir, cet extase.

J'arrive à destination cet hôtel se dresse devant moi étant spectaculaire et me donnant la boule au ventre. A peine j'entre qu'un homme vient m'accueillir, la grande classe!

-Puis -je vous aider mademoiselle ? Vous avez une réservation ?

-Sam. J'attends quelqu'un.

-Oh, je vois.

Il n'en dit pas plus et me laissa attendre dans le hall. Des minutes passèrent, tellement longues que je dû lutter pour ne pas mourir d'ennui. Enfin quelqu'un m'interpella, j'avais tant d'espoir que ce soit Matthew. Je me retourne avec un sourire me retrouvant face à un être aux yeux malicieux. Il est grand et semble bedonnant, le genre d'homme assez commun que l'on peut trouver dans des bars où règne le mélange de mauvaises odeurs et de grands vins.

-Sam ?

-Oui...

-Bien, après vous. Me dit-il en me faisant signe de monter par l'escalier.

Alors que je monte félinement les marches recouvertes de moquette rouge en portant attention à mes pas, je ressens alors une sorte de décharge dans tout le corps. Cette décharge de dégoût dû à la main intrusive sur mon postérieur.