Chapitre 4 :

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                Ma mère est angoissée par ma soudaine fatigue, comme excuse je lui ai sortis la banale phrase : « Les cours c'est fatiguant et les maths dans la gestion encore plus ! » Ce qui m'a valus qu'elle me laisse en paix. Alors me voilà accouder à ma fenêtre regardant le peu de trafic de notre rue qui en plus d'être déserte et remplie de brouillard. Je joue avec le tapis. Entendant du bruit je me retourne il n'y a rien, à part sur ma droite mon trouble reflet. Où une jeune femme la peaux blanche les yeux gris sont soulignés par des cernes Mes long cheveux brun sont amassés en un chignon explosé. Mon corps semble lasse et froid. Lassée de cette vision d'horreur je retourne à mes rêveries.

La rue est seulement éclairée par la pâle lumière des réverbères, cette lumière chaude dans ce paysage glacial donne un côté mystique à cette scène. Finalement je me lève pour me coucher mes draps sont froids et doux. Je glisse mes jambes sous ceux-ci et me laisse emporter par le sommeil causé par cette longue journée.

Le soleil caresse ma peau, je me lève doucement. Et cours jusqu'à la salle de bain. J'enfile une tenue simple jeans délavé avec une chemise noire. Un brin de maquillage comme à mon habitude. Et quelques minutes plus tard me voilà au lycée. La matinée passe assez vite pour moi heureusement ! Je roule à toute allure pour rejoindre ma précieuse salle de sport. Tout y est calme. J'actionne ma musique sur mon cellulaire, et me change en vitesse. La musique résonne un peu dans le pièce. Trois murs sur quatre sont blancs cassés le dernier n'est qu'autre qu'un mur entièrement fait de miroirs. Des rampes de soutient longe ceux blanc. Je me laisse aller au rythme. À peu près une heure passe et je ne m'en rends compte qu'avec le changement des morceaux de ma play-list. Je suis en sueur mais me défouler me fait énormément de bien. Je continue pendant toutes l'après midi je me sens mieux que jamais les chansons défilent et mes pas sont de moins en moins énergique. Puis finalement un pique d'adrénaline m'atteint et je repars. À bout de souffle je rentre chez moi je ne prends pas le peine de me changer je le ferais après une douche bien méritée. C'est rafraîchissant.

Après ma douche je remarque que j'ai un appel manqué. C'est le boss je me demande ce qui me veut c'est moi qui lui demande du travail lorsque j'en ai besoin je ne comprends donc pas le sujet de cet appel.

-Boss ?

-Ah ! Sam j'ai essayé de te joindre !

-J'ai vu.

-Tu serais partante pour une petite nuit ?

-Ben c'est à dire que là j'ai pas immédiatement besoin de frique.

-Écoute je ne te le demanderai pas si il n'y avait pas une grosse somme à la clef !

-Ouaip mais une grosse somme pour toi ou pour moi ? Et puis ça ne marche pas comme ça, c'est à moi de te contacter comme d'hab quoi.

-Allé s'il te plaît ma petite Sam !

-Ok mais c'est la dernière fois que ça ce passe comme ça ! OK ?

-Merci Sam. On fait toi trois quart et moi le reste cette fois ça te va ?

-Quelle somme ?

-Ah ah tu perds pas le nord toi !

-La somme !

-600 € pour toi.

-Ok, l'adresse ?

-L'hôtel luxueux de la rue 8, chambre 12. Compris ?

-Ouaip ! Quand ?

-Samedi 22h.

-J'y serais.

Je raccroche énervée on avait toujours fait selon mes règles !

Mais malheureusement mon calvaire continue et la fin de semaine arriva très vite, et me voilà devant cet hôtel habillée d'un mini short noir d'un débardeur couleur menthe et d'une pair de bottes noires assez longue et pour clore le tout un long manteau gris foncé rembourré pour me donner un peu de chaleur sur mon corps au trois quart dénudé.

J'entre dans l'énorme battisse, le réceptionniste me regarde d'un mauvais œil. Il n'est à mon avis pas bête, une femme si peu habillée et maquillée à en recouvrir presque tout le visage c'est exprimant comme tableau, on peu difficilement faire plus clair.

Je pousse les deux énormes portes blanches en bois de la chambre 12. Personne à l'horizon, juste un petit mot « j'arrive patientez deux minutes ». Et ben il a du culot celui-la ! Je patiente alors me débarrant de mon manteau le pliant sur une table non loin de là. La chambre est modeste par rapport à toutes les décorations vues dans le couloir. Elle est décorée de couleurs pastels (rose pâle et beige en résumé). Dans la pièce sont disposé quelques meubles coquet de même matière que la porte le lit est grand et double ces draps léger au premier toucher sont pourpre et blanc. J'allais m'asseoir sur une chaise à l'assise de même couleur que le tissus des draps. Lorsque j'entends des pas s'approchant de la chambre, j'entends aussi le verrou de la porte. Je fais quelques pas pour me rapprocher de l'homme qui vient d'entrer. Je reste muette de stupéfaction. Matthew et là devant moi me fixant droit dans les yeux. Puis tout en me détaillant des pieds à la tête comme il sait si bien le faire, il s'approche. Il n'est plus qu'a environ un mètre de moi, ma respiration s'accélère et je tremble légèrement. Y a t-il encore une chance pour qu'il ne me reconnaisse pas ?


BrouhahaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant