Chapitre: 2

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         C'est le matin, je sens la chaleur du soleil sur mon visage et me réveille en sursaut. Je suis rester dormir avec mon client ce qui est contraire à mes habitudes. Ma mère doit s'inquiéter. Il faut que je retrouve mon portable pour la rassurer.

Je me lève prudemment espérant ne pas réveiller l'inconnu d'hier.

-Bonjour !

Et merde !

-Salut. Désolée de mettre endormie je vais partir t'inquiète !

Il rigole et me montre mes habits pliés sur une chaise je suis pourtant sûre de les avoir laissée en bas . Je le regarde alors, il porte en bas de jogging, il doit être réveillé depuis un bout de temps. Ses cheveux humides prouvaient qu'il venait de prendre une douche.

Je me dépêche de revêtir mes sous-vêtements, mon jeans trop serré comme tout mes habits de « travail », mon crop-top blanc presque transparent qui laisse entrevoir mon soutient-gorge de même couleur à motif en dentelle. Par dessus j'enfile mon gilet en laine qui j'avais pris soin de laisser près de la porte d'entrée.

-Café ?

-Comment ?

-J'ai dis café ?

-Ah ! Non merci.

Alors là, wouaw ! Je ne me laisse pas distraire et me remet à la recherche de mon téléphone dans mon sac. Mais je n'arrive toujours pas à mettre la main dessus alors qu'il devait être dans la poche de mon gilet dans lequel j'ai déjà cherchée.

-Tu cherche quelque chose ?

-Oui mon téléphone. Il était dans la poche de ma veste.

-Attend tient le voilà !

Il me tend mon cellulaire qui traînait sur la table de chevet de l'autre côté du lit. J'envoie un message à ma mère lui disant que je n'allais pas tardé et que je lui expliquerais de vive voix le pourquoi de mon absence à son réveille. Heureusement aujourd'hui c'est dimanche et ni elle ni moi ne travaillons.

Je m'avance alors vers la sortie de a chambre pour pouvoir renter chez moi lorsqu'il me pose encore une question.

-Je peux te demander qu'elle que chose ?

-Fait vite s'il te plaît.

-C'est donc un oui. J'étais comment ? Je veux dire au lit...

Il semble gêné c'est touchant mais je me sens devenir rouge et esquisser un sourire.

-Franchement bien.

-C'est vrai comment ça ?

-Si tu veux savoir tant que tu traitera comme ça une femme au lit tu seras son meilleur coup.

-J'ai étais le tiens ?

Pour seule réponse je lui lance un sourire avant de dévaler les escaliers.

-Attend ! Ton prénom ?

-Tu dois juste savoir que l'on m'appelle Sam et toi ton prénom ?

-Matthew.

Cette fois je tourne pour de bon les talons et sors de cette maison. Ma voiture m'attends, garée au coin de la rue. Ce Matthew m'a troublée plus d'une fois je m'en étonne encore espérons que je ne retombe plus sur lui. Je pense qu'il vient d'emménager c'est ce que j'en conclus aux souvenirs des cartons qui ce trouve dans chaque pièce que j'ai pu vite fait visiter. Cela veut dire que je risque peut être de le croiser.

Je passe en vitesse chez le « boss » chercher mon argent comme convenu important. Cette fois ci environ 1000€ étaient maintenant en ma possession.

Me voilà de retour dans mon petit logement ma mère l'air strict assise dans le fauteuil. Pire que l'image d'un vieux film ou le gangster attend bien installé le héro.

-Où étais tu ?

-Travailler.

-Encore ! Mais je t'ai déjà dit que j'allais réussir à tout payer moi même !

-Tu veux dire avec tes deux petits salaires minables ? Qui t'épuise et te tue à moitié ?

Oui je prend le risque de radoter la même rengaine que la dernière fois, et par la même de me prendre une claque.

-Ne prend pas ce ton avec moi !

-Mais merde c'est pour toi aussi que je fais tout ça regarde 1000€ punaise d'euro de quoi payer nos factures en retards et de remplir les placards si on additionne tes salaires.

-Mais qu'as tu fais pour cette somme ?

-J'ai dus passer la plus belle nuit de ma vie maman.

-Comment ?

-J'ai dus coucher mais ce n'était pas pareil que les autres fois, il était doux et j'étais femme et non objet.

Elle se tue et parti dans la cuisine.

-Tu as faim j'espère ! Je vide le frigo et je file en course !

Je suis heureuse de sa réponse elle avait compris que pour une fois cela n'avait pas été une torture. Alors elle se raccrochait à ça pour se dire qu'il y avait pire , enfin je suppose. Et sûrement elle n'eut pas l'envie de connaître tous les détails.

Après ce bon repas je décide de me changer et de mettre des affaires plus décentes. Un bas de jogging gris avec un débardeur blanc sur le quel je superpose un autre plus petit bleu. Je traîne alors tel une larve en chaussette dans toute la maison voyant que ma mère est partie en course comme prévu avec 50€ , dans mon coin je décide de me mettre à réviser.

Des heures et des heures passes et je connais enfin tout mes cours. Peut être pas par cœur mais le nécessaire. Ma mère est déjà rentrée depuis un bout de temps et regarde tranquillement la télévision. Je me motive enfin a bouger et décide de prendre une douche. L'eau me calme et me détends se qui me sera bénéfique pour m'endormir sans penser à mes examens.

Le soir venu je me couche et repense à hier et à Matthew et comment c'était... je ne sais pas je dirais...spécial.

Au lycée tout le monde se bouscule. Et vous connaissez le cliché de la fille qui fait tomber ses cahiers ? Eh bien aujourd'hui c'est à mon tour, mais lorsque je relève la tête je n'ai qu'une envie c'est de courir et très loin. Car à quelques mètres un bus s'arrête, de là pas de quoi faire une crise mais ce qui le suit c'est une magnifique voiture noire d'où un jeune homme descend s'étant garé à la va vite. Ce jeune homme n'étant que Matthew ! Fais chier ! Ce n'est pas déjà assez difficile de combiner mes deux vies ! Il faut aussi que mes clients fréquentent les mêmes endroits que moi. C'est pour ça que jusqu'à maintenant je refusais de prendre des garçons d'environ mon âge. Je n'ai pas envie qu'il me reconnaisse. Je ramasse à grande vitesse mes affaires et fonce en direction de ma salle de cours. 

BrouhahaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant