Cher toi, nous, vous,
Je ressens encore le goût de sa bouche posée sur la même, ses mains se baladant sur ma poitrine, son odeur corporel embaumant le mien pour en former un nouveau, le notre. Nos paroles contradictoires à nos corps qui s'emmêlent entre-eux . Nos bouches proclament notre dégoût l'un de l'autre mais nos sexes se réjouissent ensemble. Qu'est-ce qu'est ce sentiment ardant qui nous empare comme si nous étions des bêtes sans esprit moral. Ah William, que sommes nous ? Des amants déchus, des corps en manque, des sexes libres ! Je t'ai désiré depuis tellement de temps que te sentir en moi a été un sentiment de soulagement. Ça faisait longtemps, tu m'as manqué ...