Lettre 12

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Cher toi, nous, vous.

La liberté me ronge plus encore qu'il n'y a quelques semaines. Je me sens enfermée, enfermée dans une prison remplie d'amour et de la douceur maternelle mais je n'en plus de ça. Je n'en plus de voir ma vie défilée sans controler quoi ce soit, je ne peux plus supporter le fait d'être ignorante et faible. Si tout le monde évolue, pourquoi pas moi ? Si tu le monde change, pourquoi ne changerais-je pas ? Je suis la même depuis tellement d'année que j'ai l'impression que même mon petit frère est un tantinet plus haut. Je me sens petite, tellement petite, telle une souris dans une énorme maison. J'espère des choses qui ne me seront jamais acessible. Je veux faire des choses auxquelles personnes ne s'attends, je veux découvrir le sens caché des mots, je veux pouvoie voir la moitié des choses auxquelles je n'ai jamais eu droit. Je veux ressentir ce sentiment d'indépendance totale. Je veux crier dans les rues, danser à m'en broyer les muscles, chanter à me casser les cordes vocales... Et aimer. Oui aimer, pour de vrais, plus fort chaque jour. Trouver la force de braver la carapace qui fait de moi ce que je suis. Mais je ne suis qu'une humaine parmi tant d'autre, que vaut ma vie ?

Je veux être insouciante pour une fois. Je veux être irréfléchi et immature. C'est ce que je veux tellement mais qui m'est formellement interdit.

Mes lettresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant