Lettre 23

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Cher toi, nous, vous,

C'est celui qui a l'allure la plus sage qui est le plus dérangé. C'est celui dont l'intelligence se croit dévelloper qui est le plus bête. Le bon coeur est trompé, le mauvais a gagné. C'est celle qui croit en l'amour et en la bonté des gens qui se fait tuer. C'est celle qui ne s'aime pas qu'on va détruire. Il y a chez elle quelque chose de grands mais elle ne sait pas s'en servir. C'est celui qui séduit qui finit par gagner. Toutes ses choses ont été permise parce que cette fille n'avait pas Dieu en elle et l'amour qu'elle éprouvait pour les autres étaient difficiles. Elle n'arrivait pas se pardonner, elle se détestait, elle survivait, elle pensait qu'en donnant tout ce qu'elle avait à un homme. Il allait la respecter et  l'aimer en retour. Elle avait tord mais le temps de se rendre compte de cette erreur, c'était trop tard. Elle était souillée, elle était déshonorée, elle était morte mais le plus dure encore était que la vie continuait et que ses erreurs allait la suivre jusqu'à ce que Dieu décide de prendre son pardon en compte. Elle avait aimé le monde parce qu'on lui avait interdit, elle pensait connaître les choses mieux que tout le monde mais tout le monde peut tomber sans l'amour. Sa mère lui avait tout donné et l'avait tué par ses bêtises. Elle savait que rien ne serait plus jamais comme avant. Elle était devenue un monstre, elle le savait. Au lieu de le sauver, c'était lui qui l'avait contaminé. Il l'avait rendue comme lui, sans coeur et méprisable. Son coeur s'était fermée la seconde où il avait décidé de ne plus jamais lui répondre. Elle avait compris qu'elle n'était pas suffisante et que som corps non plus. Elle avait essayé d'être son Dieu mais le Dieu lui-même l'avait remise à sa place. Maintenant, non seulement elle était morte mais la solitude prenait place à son coeur. Et le bonheur éphèmère qu'elle avait ressenti en sa présence, prenait place à une tristesse inconsolable parce qu'encore une fois, elle avait aimé l'étranger plus que sa propre maison.

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