2.

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Je m'attendais à un repas classique où on se parle comme une famille mais celui là allait me faire douter sur quelque chose.
Pendant tout le repas, Ines et moi, on se lançait des regards, c'est fou!
Je n'ai jamais eu cette sensation avec un garçon, je ne le connais pas mais nos regards veulent tout dire.

Je regardais Inès avec des papillons dans le ventre jusqu'à ce ma mère me coupe dans mon regard lol.

Maman: Eh oh, Margot? je te parle.

Oh non pas ça.. on m'avait totalement cramé..
Surtout Ines, pendant que j'étais toute gênée face à ma mere, lui, il était mort de rire.
Quel con.

Moi: Euh oui oui, tu me disais ?

Maman: oui donc, tu te sens bien ici? Ines ne ta pas trop embêté ?

Ines: Mam-

Moi: À vrai dire si, il est très agaçant.

Ines m'a lançait un regard aussi noir que la couleur noir en elle même, il voulait me tuer, j'étais morte de rire à l'intérieur de moi.

Maman: Quoi ? Ines tu l'as embet-

Moi: Non, il a m'a pas embêté, il m'a aidé à ranger mes affaires :)

Maman: ouf, j'ai eu peur

Ines sourit.
Plus je le vois sourire, plus j'ai envie de sourire, c'est debile? oui.

Après le repas, je retourne dans ma chambre et je tombe sur Ines, sur mon lit, téléphone à la main.

Moi: Qu'est ce que tu fais la ?

Ines: J'ai deux questions à te poser.

La j'ai peur, si il m'a cramé en train de fumer, et que ma mère l'apprend, je suis morte.

Moi: Euh oui, dis moi?

Ines: alors pour-

Je lui coupe la parole instantanément et dis.

Moi: Mais dépêche toi, je dois finir de ranger mes affaires.

Ines: eh mais je parlais, en riant, t'as vraiment un caractère de cochon.

J'éclate de rire, c'est fou, il arrive à me faire rire sans rien faire de bien interessant.
C'est la première fois que je me sens bien avec un garçon.

Ines: ducoup je disais, de 1, pourquoi
tu as dis que je t'avais embêté boloss?

Moi: je voulais t'embêter roh

Ines: hum ouais ok.
Et aussi, je suis si beau que ça ?

Et merde.. il m'a vu..
Il a clairement vu que je l'avais matté, ça va être gênant attention.

Moi: hum ouais bah ça va, t'es pas incroyable non plus abuse pas

Je mens.
Je le trouve trop beau ce mec c'est bon?
Ines éclate de rire et dis.

Ines: Pourtant c'est pas ce que disaient tes yeux tout à l'heure

ah, le pire dans tout ça ? C'est qu'il a raison.
Et je déteste avoir tord.
Je suis tellement gênée que je ne parle pas.
Ines se met à rire et moi je suis debout, seule et gênée face à la situation.

Je suis pas gênée ou timide d'habitude mais face à Ines je le deviens immédiatement, je sais pas ce qu'il a ce garçon mais il a un truc de plus que les autres.

Il s'arrête de rire, m'attrape le bras pour me lancer sur le lui et me fait un câlin.

Je fis sur lui, j'étais plutôt tendue au début mais je me suis très vite détendue à en poser ma tête sur son torse.

Je pus constater que Ines sentit très bon.

Ok stop, ça va trop vite, si ça continue je vais tomber amoureuse et c'est pas dans mon habitude.

Je suis le genre de personne qui n'a que comme habitudes de juste faire des coups d'un soir.

Je baise et ensuite je ne vois plus cette personne de toute ma vie, c'est devenu un rituel.
C'est comme ça.

Je me retire de son emprise, mis mes chaussures plutôt rapidement et partis de notre appartement respectif.

Je ne me comprends pas là, je hais les relations d'amour mais n'a aucun problème avec les relations sexuelles et là, je me sens bien dans les bras d'un type avec qui je n'ai jamais eu de rapports.

Et puis pourquoi il m'a prit dans ses bras ?
Peut être qu'il m'aime bien, si c'est le cas ça sent pas bon pour la suite.

Je marche rapidement au bas de l'immeuble en direction de...
Bah je sais pas enfaite, juste je marche, les yeux fixés au sol.

Un homme se place face à moi, je le reconnais lui et son odeur, reconnaissable parmi tant d'autres.
C'était évidemment Ines.

Ines: Attends qu'est-ce que tu fais?

Moi: T'as que ça à faire que de me suivre sérieux ?

Ines: Regarde moi.

Non.

Je ne le voulais pas, par peur de croiser son regard sûrement énervé ou je ne sais autre. Je ne le connais pas, j'en sais rien.

Ines: S'il te plaît d'un ton
beaucoup plus calme, à la limite d'un chuchotement.

Je ne répondis pas et traçai mon chemin.

J'avais vraiment le besoin d'être seule et de pouvoir réfléchir à ce qu'il se passe dans ma tête.

Je le sentis me suivre.
Il va décidément pas me lâcher celui là.

Ines: Margot putain, tu vas où?

Encore un silence, désolé mais je suis incapable de lui répondre, je pourrais dire de la merde sinon.

Je finis par arriver face à un tabac.

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Si on veut, on peut. [terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant