Aomine x Kuroko

Chapitre 15

Chaque marche que je descend, fait accélérer le rythme de mon cœur.
Aomine a l'air de l'avoir remarqué parce qu'il me sert la main de plus en plus fort.
Il se penche à mon oreille et me chuchote...

Aomine : tout va bien. Ta mère n'est pas stupide, si ça se trouve elle le sait déjà.

Ses paroles me soulage un peu. Ma mère est en train de faire à manger, ça sent vraiment bon. À se demander si Aomine vient pour sa nourriture ou pour moi.

Moi : m-ma... Maman...

Maman : oui mon- mon bébé pourquoi tu pleures ?! Viens là.

Elle me serre fort dans ses bras et son parfum me calme.

Moi : je suis...*Snif* je suis...

Les mots sont bloqués dans ma gorge et mon corps se met à trembler. J'ai peur de sa réaction. J'ai peur qu'elle ne m'aime plus. Mais ma mère coupe mes pensées et met ses mains sur mes joues.

Maman : mon ange, dit moi ce qui ne va pas. Je te promet de bien réagir. T'as fais une bêtise ?

Moi : ...j'aime...je suis..
Je regarde Aomine et respire un bon coup. Je suis g-gay...

Maman : ...

Elle se met à pleurer et me serre encore plus fort contre elle.

Moi : maman...je suis désolé...

Maman : pourquoi tu t'excuses ? Je suis tellement heureuse que tu me le dises. J'ai cru que tu n'allais jamais me le dire.

Moi : tu... Tu le savais ?

Maman : je suis ta mère. Et je vois bien la façon dont vous vous regardez.

Je me retourne et vois mon amoureux rougir. Il est troooop mignon!

Maman : bon à table, en parlera devant un bon repas fait avec amour.

On s'installe donc à table. Ma mère est en face d'Aomine et moi je suis à côté de lui.

Maman : alors ? Depuis combien de temps ça dure ?

Moi : ...

Aomine : 1 mois mais on sortait ensemble au collège.

Maman : le collège !? Tout le collège ?

Moi : ...

Aomine : oui.

Maman : waw... Je m'attendais pas à ça. Je suis pas si bonne mère que ça...

Aomine : ne dite pas ça. Vous êtes comme une mère pour moi. Ma propre mère n'aurai pas réagit de cette façon. Je ne sais pas si vous m'accepter mais je vous promet de prendre soin de votre fils.

Maman : je le sais. Et je m'en fiche de qui mon fils tombe amoureux tant qu'il est heureux.

Elle tend ses deux mains vers nous et nous les attrapons. J'ai vraiment de la chance d'avoir une mère comme elle.

Après le dessert, ma mère a voulu qu'on regarde un film tout les trois.
Pendant qu'elle est partie chercher de quoi grignoter ( oui on mange encore et toujours ) , moi et mon Aomine on s'est installé sur le canapé.

Aomine : ça va mieux ?

Moi : oui, j'ai de la chance de vous avoir toi et ma mère.

Il prend dans ses bras et me met à califourchon sur lui.

Moi : at-attend et si ma mère arrive.

Aomine : c'est pas grave, elle le sait maintenant. Pas besoin de se retenir.

Avec ce sourire, on devine rapidement qu'il y a beaucoup de sous entendu.
Il met ses mains sur mon bassin et me colle à lui pour pouvoir m'embrasser.

Et s'est à ce moment là que ma mère débarque.

Maman : ooh les enfants, pas sur le canapé. Allez dans la chambre.

Aomine est mort de rire pendant que moi je suis suis super gêné.

Moi : q-qu-quoi ! Non non c'est pas ce que tu crois !

Maman : je sais mon ange. Pas besoin de paniquer, j'ai eu ton âge aussi. Vous l'avez déjà fait ?

Sa y est Aomine arrêté de rire et devient si rouge que j'en oublierai presque la question de ma mère tellement sa tête est drôle.

Moi : maman ! Tu peux pas poser ce genre de question.

Maman : je suis ta mère, j'ai le droit de savoir. Dîtes moi au moins que vous vous protégez.

À y réfléchir c'est vrai qu'on n'a jamais pris le temps de se protèger.
En voyant que nous ne répondons pas, ma mère commence à faire une drôle de tête.

Maman : non mais je rêve... Vous ne vous protégez pas ?! Vous êtes suffisamment intelligent pour savoir qu'il faut se protégez lors d'un rapport.

Aomine : désolé...

Maman : fff... Bon la prochaine fois protégez vous.

Moi : oui...

Maman : bon le film commence.

Elle commence à se mettre au bord du canapé mais Aomine la prend par le bras et l'installe entre nous.

Maman : mes deux bébés...

Elle avait l'air tellement heureuse que je ne pouvais pas m'empêcher d'être soulagé et heureux moi aussi.