Misunderstood

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L'heure de la confrontation avait sonné

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L'heure de la confrontation avait sonné. Ochako devait impérativement comprendre pourquoi, depuis des jours, il l'avait subitement niée. L'ambiance entre eux était la même qu'avant toute cette histoire entre eux deux, sauf qu'elle ne s'attendait pas à ça.

En effet, il n'a jamais dit une seule fois qu'il voulait une relation avec elle. Il voulait juste réussir à la faire aimer... Rien d'autre. La jeune lycéenne se résigna alors à intervenir, quitte à laisser son cur se détériorer, pour rentrer aux dortoirs où elle s'enferma dans ses quartiers. Recroquevillée dans son lit, le dos contre le mur et le silence de la chambre inonder ses peines, des larmes se mirent à couler. Ses petits doigts serraient durement ses bras, qui devinrent rouges, répondant aux féroces douleurs qu'elle ressentait en pensant à Bakugo.

- Quelle imbécile... murmura t-elle entre ses bras.

Uraraka se sentait coupable. Coupable d'avoir cru qu'il pouvait il y avoir quelque chose après. Elle connaissait Bakugo, il en fait qu'à sa tête, jamais il ne pourra aimer quelqu'un. Jamais il ne pourra être empathique, jamais il ne pourra être gentil.

Pourtant, plusieurs fois il s'était montré attentionné. Comme jamais il ne l'a été depuis qu'elle le connaît. D'après Deku, il était comme ça dès la maternelle. Son ego surdimensionné lui avait retiré la faculté d'aimer ou d'avoir ses gestes gentils, en conclut t-elle. Pourquoi elle, dans ce cas ? Elle n'était qu'un crâne d'uf, pour lui. Elle ne le comprenait pas du tout.

Toc, toc.

Piquée de curiosité, malgré son envie de rester seule, elle avait l'espoir que ça soit Katsuki et s'empressât à aller ouvrir la porte. Il fallait qu'elle lui donne une bonne correction.

Cependant, ce n'était pas lui, c'était Izuku. Elle était partagée de plusieurs sentiments et envies: contente de le voir, l'envie d'être seule, gifler Bakugo, déçue de ne pas voir ce dernier, questionnée sur sa venue. Le jeune garçon, quant à lui, se posait quelques questions. Pourquoi elle n'était pas en bas avec tout le monde, pourquoi son visage était gonflé et rosé. Ses yeux étaient comme rétrécis et ses paupières plus lourdes, des larmes séchées sur ses joues pelées par toute la quantité qui y est passée, puis pourquoi pleurait-elle, surtout!

- Uraraka ? Tout va bien?
- Bien sûr, voyons!

Elle avait répondu avec le sourire, malgré ses peines. Malgré toutes les douleurs, malgré toutes les pensées.

- Tu.. as pleuré ?

Il avait hésité avant de poser la question. Il avait trouvé la réponse d'Uraraka trop rapide pour qu'elle soit réellement bien. Frustrée ? A bout de nerf ? Que cachait toute cette tristesse qui le touchait encore plus profondément que toutes les brimades qu'il ait déjà reçues dans sa vie de sans Alter? Son cur se faisait lourd.

- Tu es venu pourquoi, Deku ?

Ça se comprenait. Pour qu'Ochako en lâche des larmes, il fallait que ça soit vraiment grave. Qu'elle en soit vraiment triste. Durant le championnat aussi,elle avait affiché le plus grand des sourires, fidèle à elle-même. Elle avait encouragé Midoriya à gagner, elle l'avait tiré vers le haut. Elle a toujours gardé les moments difficiles pour elle.

Je te ferai aimer - KACCHAKOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant