No one else

474 23 4
                                    



Avant tout, je voudrais vous remercier pour les 3000 lectures ! Cela me touche énormément et me pousse vraiment à continuer d'écrire. Je n'ai pas beaucoup de commentaires mais je pense que c'est bien écrit dans son ensemble ! Si vous avez des problèmes de compréhension, il se peut aussi que ça soit moi qui formule mal mes phrases 🙈 Merci pour tout encore !

En espérant que vous allez aimer ce chapitre également,

Votre autrice.

___________

Qu'allait-elle faire ? Partagée entre culpabilité et la peur, elle reste tétanisée et tombe sur ses genoux

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


Qu'allait-elle faire ? Partagée entre culpabilité et la peur, elle reste tétanisée et tombe sur ses genoux. Elle devait le suivre, aller le rattraper, mais elle ne savait pas pourquoi il était parti aussi subitement de la chambre. Sa réaction était peut être exagérée, mais elle avait eu peur de passer à l'acte. N'avait-il pas eu peur, lui ? Les hommes ne sont pas fait que de pulsions et d'instinct, mais aussi de sentiments et d'émotions réflexifs. Pourquoi était-il parti, alors ?

Revoilà le Bakugo qu'elle connaissait. Celui qui fuyait prétextant n'en avoir rien à faire. Se mentant à lui même d'être un lâcheur. Ochako pensait qu'il était comme ça, mais il n'en était pas des moindres. Bakugo ne voulait simplement pas voir sa belle pleurer. Il s'étonne même de penser de la sorte alors qu'il n'était qu'un garçon colérique et chercheurs de rivalités où, d'office, il en sort supérieur. Il claque son poing sur le mur du couloir, à l'étage des garçons. Évacuer sa colère sans crier était un exploit pour lui. Katsuki se dirige dans sa chambre pour y mettre son pyjama et dormir.

Uraraka se met dans son lit, les jours vestiges de larmes séchées. Elle aurait préféré qu'il reste, qu'il la rassure. Mais c'était peut être trop demandé pour lui, au final.

Le lendemain, le réveil se fit catastrophique pour la brunette : cernes sous des yeux gonflés. Comment allait-elle dire à ses copines le pourquoi ? Elle se fixe dans le miroir durant quelques longues minutes. Elle avait perdu le sourire qu'elle avait habituellement le matin. Ochako ne voulait qu'une chose : régler l'histoire entre elle et Bakugo. Il fallait qu'ils discutent, mais comment était également la question. Partagée entre le doute de savoir parler et le contenu quasi inexistant des paroles qu'elle souhaiterait prononcer pour qualifier ses doutes et ses incompétences, Ochako commence à s'habiller avec un peu plus de détermination. Elle n'avait jamais ressenti tout ça : le coeur lourd et la tête vide. Son cerveau préférait ne penser à rien plutôt qu'à mettre une balle dans le pied de son moral.

Une fois habillée, elle ajoute un tantinet d'anti cernes de manière maladroite, mais correcte. Un peu de mascara pour ouvrir son regard fatigué, elle attache ses cheveux rebels qu'elle n'avait pas eu le temps de s'occuper la veille et sort de sa chambre, convaincue d'être prête -à peine de choses près.

En descendant, elle croise ses copines qui n'arrivent pas à croire à l'apparence de la jeune fille. Même si elles n'allaient pas poser de question sur le pourquoi du comment, elles trouvaient Ochako canon. Cheveux attachés et mèches qui encadrent son visage rond, petite dose de maquillage, l'uniforme différemment mis (chemise déboutonné, cravate basse, veste nouée sur ses hanches, jupe remontée). Pour Ochako, c'était la flemme qui s'était emparée d'elle : flemme de boutonner le dernier bouton, la cravate n'en parlons pas, la jupe était mise maladroitement, ses cheveux attachés pour cause d'épis foireux qu'elle avait quand elle séchait pas ses cheveux manuellement. Et la cerise sur le gâteau: les filles adoraient. Elle ne comprendrait jamais...

Je te ferai aimer - KACCHAKOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant