Behavior

458 22 15
                                    

« Je n'étais qu'heureuse

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

« Je n'étais qu'heureuse. Je ne voulais rien de plus que lui. Au fur et à mesure, il a prit une place dans ma vie, que personne d'autre n'a eue. Au fil des semaines, il ne m'a montré que du bon. Voilà plus de deux ans qu'on formait un couple et je le voyais changé, métamorphosé. Je me souviens encore m'être levée plus d'une fois et de n'avoir eu aucun message, de passer la journée en cours sans un regard vers moi.

Nous sommes rentrés en terminale et là, c'est devenu compliqué. Je lui ai offert ma première fois, mon coeur et mon avenir. Je me projettais avec Katsuki, qui lui, n'avait d'yeux que pour ses entrainements. Je ne voulais pas lui faire modifier ses rêves, nous avons progressé, mûri, appris. Je ne voulais que son bonheur, la réalisation de nos objectifs personnels.

... Mais je crois que l'amour a des limites que l'ambition n'a pas. »

Elle dépose le crayon. Quelqu'un toque à la porte de sa chambre, et là, c'est son coeur qui bat la chamade. Elle se rappelle de la toute première fois avoir entendu ce son. De toutes les autres fois également, mais plus particulièrement la toute première fois. Le synopsis de leur aventure, de leur construction. Le début d'une histoire heureuse à la fin contradictoire. Ochako se lève et en s'approchant, elle se sentit revenir sur Terre.

« Il y a toujours des raisons de ne pas se sentir bien. Peut être que trouver la force de vivre pour soi-même est plus compliquée que cela n'y parait. Morale de l'histoire : ne jamais donner une place trop importante aux personnes que vous aimez. Toujours se mettre avant tout le monde, toujours penser à soi avant les autres. Parce que sinon la déception, la tristesse, toutes ces émotions négatives toqueront à votre porte et changeront votre vision des choses.

L'amour c'est censé être beau, doux, parfois difficile mais toujours présent. Il ne doit pas y avoir des déceptions permanentes et des sacrifices irréparables. Pourtant, Bakugo m'a montré une facette de lui que j'avais toujours connue, mais qui ne l'avait jamais fais du mal. »

Elle ouvre la porte et découvre Bakugo. Les larmes montent mais ne franchit aucun seuil. Ses yeux s'illuminent d'une tristesse qu'elle n'avait jamais connu. Il ressentit une pointe de déception, celle qui ne devait pas être permanente. Celle qui faisait mal, déchirait le cœur, anéantissait tout espoir de guérison. Celle qui n'amortît aucune chute ni blanchette. Celle qui t'injecte une dose de tristesse non demandée, celle qui te susurre à l'oreille « bien fait pour toi ». Celle qui, accrochée fermement à la chair de la haine et aux chaînes du changement, te pourrit la vie sans aucun retour en arrière.

Les yeux de Bakugo se veulent désolés. Ils ont tout juste dix sept ans et vivent leur plus grande histoire d'amour. Ainsi que de sa fin.

« Nous nous étions pas parlé pendant quelques jours. Tout s'était bien passé, mais il avait changé. Il n'avait d'yeux que pour ses entraînements de folie et sa quête de pouvoir. Je sais que je n'ai pas réservé le dénouement de notre histoire à la toute fin et j'en suis navrée. Mais, écrire, c'est profond et spontané. Il fallait que je vous parle directement de ce qui s'est passé.

Je te ferai aimer - KACCHAKOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant