Recovery

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L'aube se leva sur l'internat en ruine

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L'aube se leva sur l'internat en ruine. L'explosion avait alertée les autorités et journalistes assoiffés. Les gros titres étaient déjà choisis: Yuei, une école non sécurisée pour ses élèves.

La raison était toute autre. Aizawa avait soupçonné une infiltration sous l'identité d'un élève. Nezu était déjà prêt à supporter le poids des insolences civiles, des accusations semblant fondées. Il était prêt à défendre son école de la fermeture et la mise en arrêt des cours.

Le cœur était au soin des blessés et aux mesures de l'ampleur des dégâts. Les professeurs avait déjà identifiés presque chacun des assaillants: de simples sous-fifres de l'Alliance des Vilains. Le plan était sûrement de faire rentrer Toga Himiko sous l'identité d'un de nos professeurs ou élèves, avec un des artefacts pour le transport des sous fifres. Aucun autre moyen n'est possible pour tromper la vigilance des héros professionnels. La sécurité avait été renforcée. Pourtant, malgré toutes les raisons qui prouvent leur innocence, All Might et Present Mic se sentirent coupables. Coupables d'avoir mis en danger les jeunes adolescents en danger. Bien que la soirée n'était pas à l'extérieur de l'enceinte de l'école, ils avaient été comme délaissés.

Bakugo rentra dans la salle. La chambre d'hôpital portant le nom d'Ochako avait été fermée à tous, excepté sa famille, jusqu'à ce moment. Il était seul, la pièce était déjà décorée d'énormément de fleurs. Il se rappela combien elle était appréciée de tous, combien elle était gentille et méritait autant d'attention.

La vue de l'état du corps d'Uraraka ne le laissa tout de même pas indifférent. Endormie, recouverte de bandages stérilisés, une perfusion dans son bras gauche, quelques égratignures visibles mais déjà en cours de cicatrisation. Il ne pouvait pas expliquer ce qu'il ressentait face à cette vue. Un sentiment inconnu et bien désagréable.

Après quelques dizaines de minutes assis à son chevet, regardant par la fenêtre pour y observer tout mouvement suspect, il entendu un petit gémissement de l'alitée. La jeune fille toussa quelque peu, avant d'ouvrir ses yeux chocolats. Normalement pétillants, ils étaient cette fois-ci ternes en observant le mur du fond de la pièce.

- Uraraka !

Elle se retourna vers la source de la voix. Un profond dégoût s'empara d'elle quand son cœur se mit à gerber de l'amour. Ses yeux se teintèrent alors de vie, de larmes.

- Bakugo...

Fatiguée, elle laissa tomber le dernier son du prénom.

- Tu es à l'hôpital. Tes parents sont venus mais tu dormais.

Contente d'apprendre qu'ils étaient venus, elle était mélangée avec la culpabilité de les avoir dérangés et inquiétés. Elle souffla.

Je te ferai aimer - KACCHAKOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant