Chapitre 9 : Le Chef

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Petit message à tous les lecteurs.

Je vous présente des excuses pour le délais entre le dernier chapitre et celui qui arrive.
J'ai eu beaucoup de choses à gérer : hospitalisation, santé, famille, les fêtes etc...

J'ai du coups décidé (pour le moment) de poster 1 chapitre par jour pour faire avancer l'histoire.

Je poste le chapitre 9 aujourd'hui 😊.

Je souhaite remercier les personnes qui ont lu les chapitres déjà écrits et ceux qui ont votés.
Ça fait toujours plaisir.

Je vous souhaite une bonne lecture pour la suite 😜

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Le soleil pointa le bout de son nez à travers la fenêtre, mes yeux s'ouvraient et s'agitaient mais mon corps endoloris refusait pour le moment de bouger.
Je regardais ce qui semblait être mon corps comme si en réalité ce n'était pas le mien. J'avais des bleus, des contusions et des hématomes absolument partout.
Sur la chaise, Pakunoda avait fait sa réapparition et patientait le temps que je me réveille.

- Pakunoda : Tu es enfin réveillée. En même temps avec la nuit que tu viens de passer ça ne m'étonne pas. Feitan m'avais dit qu'il prenait le relais alors je suis partie, mais au bout d'une heure, il est revenu me voir pour me dire que je pouvais revenir auprès de toi.

- Emiko : Il n'est pas franchement venu veiller une blessée.

- Pakunoda (sourire narquois) : Oui, j'avais cru comprendre.

Je devenais sans aucun doutes rouge pivoine, quant à Pakunoda, la situation semblait l'amuser. Je forçais mon corps à se mouvoir hors du lit quand Machi ouvra la porte.

- Machi : Le chef veut te voir Emiko, prends une douche, Pakunoda t'amènera jusqu'à lui.

Sans s'embarrasser d'avantage de formalités, Machi quitta la chambre.
Je traînais alors mon corps à travers la pièce jusqu'à la salle de bain et me glissa sous la douche.
L'eau chaude me faisait du bien et m'aidait à clarifier mes pensées. Mais je ne devais pas trop prendre mon temps, leur "chef" m'attendait.
Je sortis rapidement, me sécha et m'habilla.

Pakunoda se tenait debout cette fois-ci, prête à m'escorter à ce qui semblait être leur supérieur.

- Pakunoda : Allez, viens, le chef t'attends déjà.

À ces paroles, nous quittons la chambre. Je suivais silencieusement Pakunoda à travers les couloirs.
Le bâtiment semblait tout de même ne pas être en très bon état, pas au point de s'effondrer, mais était clairement abandonné depuis un moment.
On empruntait l'escalier qu'on avait emprunté Machi et moi la veille.
J'entendais des voix au loin, certainement les compagnons de Pakunoda, Machi et Feitan.

- ?? (garçon) : Tu pense qu'il va vouloir la recruter ?

- ?? (fille) : C'est possible, en tout cas, elle à une aura très intéressante.

- Feitan : Ou il la tuera tout simplement.

Je reconnus immédiatement la voix de Feitan et ce qu'il semblait dire ne me réjouissais pas vraiment.
Mais bon, j'étais quasiment résignée à mourir vu la situation dans laquelle je me trouvais.
Des échappatoires certes, mais toute une bande de voleurs et de meurtriers aux aguets, prêts à se jeter sur moi aux moindres signes d'évasion. Rien de rassurant en soi.

Pakunoda finit par s'arrêter devant une porte qui semblait fatiguée elle aussi.

- Pakunoda (souriante) : Voilà. Nous sommes arrivées. Le chef est à l'intérieur, je te laisse avec lui. Je ne sais pas si tu ressortira vivante de cette pièce, alors adieu.... Peut-être.

- Emiko : C'est... Encourageant.

Pour réponse, elle haussa seulement les épaules. Elle ouvra la porte, m'entraîna à l'intérieur et repartie sans un mot, sans oublier de refermer la porte derrière elle.

J'avais l'impression de marcher dans le couloir de la mort avec la chaise électrique qui m'attendait au bout.

*pensée : Je ne souhaite à personne d'avoir cette sensation là un jour.*

Au fond de la pièce se tenait un homme de taille moyenne, éclairé à la bougie, tenant un livre à la main et vêtu d'un long manteau, sans tee-shirt avec une croix sur le front.
C'était l'homme qui avait ordonné à Feitan de ne pas me tuer.

-?? : Bonjour Emiko.

- Emiko : Bonjour euh...

-?? : Je m'appelle Kuroro Lucifer.

- Emiko : Et bien bonjour Kuroro.

Son regard m'examinait de haut en bas, j'avais l'impression qu'il sondait même mon âme.

- Kuroro : Ta soirée à dû être exténuante, mais tu es toujours vivante, c'est une bonne chose.

*pensée : si seulement il savait...*

- Emiko : Semble t'il.

Il ferma son livre et s'avança vers moi et tourna autour de moi.
Il se stoppa net devant mon visage, m'obligeant à lever la tête pour le regarder dans les yeux.

*pensée : Ne montre pas de signes de faiblesse surtout !*

- Kuroro : Je vais être clair, tu as un énorme potentiel et une aura très intéressante et... Une sacré résistance au vue de ce que Feitan t'as fais.

J'attendais la suite avec angoisse, espérant au plus profond de moi qu'il ne se décide pas à me tuer.

- Kuroro : Si je t'ai fais venir, c'est pour te proposer de rejoindre notre brigade.

Je m'attendais à tout sauf à ça, la surprise et l'incompréhension devaient se lire sur mon visage, ce qui amusa Kuroro.
Qu'est-ce que je devais faire ? Je ne voyais plus d'issue....

Douces torturesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant