Chapitre 1 : York Shin City

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J'observais la pluie glaçante tomber à travers la fenêtre. Encore une insomnie comme toujours, je m'amusais même à regarder les gouttes faire la course entre elles.

Il était seulement 6h30 du matin et la nuit paraissait plus sombre que jamais.

*pensée : aller motive toi bordel !*

Je me décidais enfin à me lever du rebord de ma fenêtre et me traîna jusqu'à la cuisine.

- C'est l'heure du café.

Finalement je retournais près de la fenêtre le café dans une main et une cigarette allumée dans l'autre.
Je trouvais cela plutôt apaisant le bruit de la pluie.
Mais je savais que mon repos allait être de courte durée.

C'était la période des grosses enchères à York Shin City. Un rassemblement de grandes puissances et de mafieux qui allaient se retrouver afin d'obtenir grâce à des sommes monstrueuses, des objets de valeurs plus ou moins légaux.

Mon chef m'avais convoquée et ordonnée de me rendre ici pour un travail

*le téléphone bip*

- Tiens il est déjà debout celui-là ?

Je jetai un coup d'œil à mon téléphone, quand on parle du loup, il se montre.

*SMS : Emiko, je sais que tu ne dors pas, pour le contrat de ta mission attends moi à ton adresse, je passerais dans la matinée.

*SMS : Tu me connais bien dis donc, la matinée ? C'est vague.

Pas de réponse.

- Bon je vais devoir me contenter de ça je pense... Soupirais-je

Je posa la tasse et jeta mon mégot, direction la chambre, je devais au moins essayer de faire l'effort de dormir, au moins juste un peu avant qu'il ne débarque.

J'attachais mes long cheveux rouges sang en un joli petit chignon et me glissa sous les draps, en espérant dormir, ne serait-ce qu'un peu.

*10h30 : on frappe à la porte*

J'avais a peine comaté que je devais déjà être professionnelle.
J'ouvrais la porte, sans me préoccuper de ma tenue.

Botan (chef) : Emiko... Euh... Tu devrais changer de tenue.

Il devint aussi rouge qu'une tomate, étant dans un état second je n'avais pas remarqué qu'un simple tee-shirt bien trop grand, était mon seul vêtement.

Emiko : Ah.. Oui.. En effet, bah rentre, installe toi sur le canapé je reviens.

J'allais jusqu'à la chambre enfiler un simple jogging gris.

*pensée : ça fera l'affaire*

Je retournais au salon, un deuxième café à la main.

Botan : oui c'est mieux, bon comme tu le sais les enchères commencent demain.

Emiko : oui et ? *blasée*

Botan : Je sais que ça ne va pas t'emballer, mais ton contrat est un contrat de surveillance et de protection.

Je soufflait déjà d'ennui.

Emiko : Je peux savoir pourquoi tu me propose une mission pareille ? Je traque des gens, je ne suis pas la nounou de mafieux !

Botan : Je savais que tu allais dire ça, écoute c'est très important. De grands dirigeants seront là et les plus grosses fortunes aussi, ils manquent quelques personnes aux services de protection, j'ai donc pensé à toi. Ne t'en fais pas tu seras bien payée.

Emiko : Tu sais bien que je me fiche de l'argent en général, mais bon puisque tu insiste tant, je la prend ta mission. *J'avais le pressentiment que j'allais le regretter*

Botan : Parfait ! Je te laisse le signer alors.

Je lus rapidement les conditions requises pour cette mission.

Emiko : Une tenue chic est de rigueur ?! *Je hurlais presque*

Botan : Évidemment ! Tu te rends aux enchères les plus attendues pour toutes les grosses fortunes, et tu veux y aller en jogging ?! Pas question !

Je soufflais dans ma barbe et regrettais déjà d'avoir signé.

Botan : Il te faudra d'ailleurs faire un peu de shopping pour te trouver une tenue convenable.

Il me lança une enveloppe que j'attrapais au vol, plusieurs millier de jénis s'y trouvaient.

Emiko : Oui donc ça veut dire, aujourd'hui, journée shopping...

Botan : Bonne réponse ma belle. Bon sur ce je te laisse, tu as une journée bien chargée.

Il se leva, détourna les talons et sorti de l'appartement.

*pensée : bon, si on a pas le choix, on y va*

Je sortis de l'appartement et grimpa dans la voiture, direction les boutiques de luxe à la recherche de la robe idéale.

*pensée : chouette ! Quelle belle journée en perspective... (ironie)*

Après des heures de batailles, entre robes, chaussures et maquillage, mon calvaires fut enfin terminé.
J'avais finalement opté pour une robe classique noire fendue aux cuisses (bien pratiques pour les couteaux et fusil sur une cuissarde) et des talons tout aussi classiques.

Je rentrais péniblement à mon appartement et rangeais ma "tenue professionnelle"

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Je rentrais péniblement à mon appartement et rangeais ma "tenue professionnelle".

- Aller, un bain bien chaud et ça ira mieux.

Je me glissais jusqu'à la salle de bain et plongea dans un bain bouillant, cigarette à la main.

- La journée de demain va être chargée, il faut que je me repose quand même.

Après un certain temps dans un bain qui avait maintenant refroidi, je me degnais à sortir et enfiler un pyjama.

J'atterris sur mon lit, bien plus épuisée que la nuit précédente, je n'ai mis que peu de temps à m'endormir, mais quelque chose clocha.
J'avais un mauvais pressentiment pour ces enchères, et ça n'augurait rien de bon.

Douces torturesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant