Chapitre 8 : Un Réveil Peu Ordinaire

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Feitan se tenait là, assis, sur le bord de mon lit et me fixait, sourire aux lèvres.
Par réflexes, je relevais la couverture jusqu'à mes épaules, un geste qu'il remarqua aussitôt.
Avec un tel rêve j'avais l'impression d'être nue devant lui et... Pas forcément à l'aise.

Feitan : Alors comme ça on rêve de moi ?

Je hurlais intérieurement.

*pensée : Il ne peut pas lire dans les pensées quand même !*

Je devenais rouge pivoine et j'avais soudainement... Très chaud.

Emiko : Je... Je vois pas de quoi tu parles.

Feitan (sourire narquois) : Tu as prononcé mon nom et tu t'es réveillée en panique et en sueur. J'imagine donc que tu rêvais de moi. Mais de quoi tu rêvais ?

*pensée : Oh non ! C'est pas possible ! J'ai dis son prénom à voix haute pendant que je dormais ? La honte !*

Emiko : Depuis quand tu es là ?!

Feitan : Ce n'est pas la réponse à ma question. Mais je vais te répondre. Je suis là depuis environ 20 minutes, et j'ai pu voir des des choses intéressantes.

Emiko : Depuis 20 minutes ?! Mais ça va pas de regarder les gens dans leur sommeil !

Feitan (sourire narquois) : C'était plutôt satisfaisant à dire vrai. Jusqu'à ce que j'entends mon prénom sortir de ta bouche, et les gémissements qui allaient avec.

*pensée : PARDON ?! Oh non, oh non, oh non !! Il a tout entendu !*

Feitan (sourire narquois) : Ton rêve était plaisant apparemment, mais je me demande toujours en quoi il l'était. Je ne lis pas dans les pensées.

*pensée : OUF ! Heureusement !*

Emiko : Je... Euh... De rien de particulier, juste de ce que tu m'as fais subir pendant 6 heures.

Feitan (sourire narquois) : Je ne pense pas que ce soit ça. Vu tes gémissements, comment tu te tortillais et à la manière dont tu as prononcé mon prénom, soit tu me mens, soit tu as fortement apprécié cette séance de torture.

OK ! Là je n'étais même plus rouge pivoine, je m'étais carrément embrasée sur place.
D'un geste rapide, il disparu du bord du lit et se retrouva à califourchon sur moi, son visage face au mien d'à peine quelques centimètres.
J'essayais de le repousser avec mes bras, mais ils furent très rapidement bloqués par les siens. Il approcha sa bouche près de mon oreille.

Feitan (chuchote) : Je pense savoir à quoi tu rêvais, et vu comment tu étais en sueur à ton réveil, je crois avoir raison.

J'avais l'impression que mon corps était en feu et notre proximité actuelle ne facilitait pas les choses.

Feitan (chuchote) : Je pense que tu rêvais que je te faisais certaines choses plus que plaisantes, mais pas de la torture. C'était intime n'est-ce pas ?

*pensée : Température maximale atteinte ! Surchauffe du système ! Bug cérébral ! Erreur 404 ! Je répète ERREUR 404 !*

Feitan (chuchote) : Vu comment tu as chaud, j'ai raison.

Emiko : Pas... Pas du tout. C'était un cauchemar c'est tout.

Il ne bougea pas pour autant.

Feitan : Vilaine menteuse, tu sais pourtant que tu ne dois pas mentir.

Il descenda sa bouche et glissa sa tête dans mon cou. Le bout de sa langue me caressait la gorge. C'était particulièrement excitant.

Douces torturesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant