-Harry point.de.vue-
Car en réalité, quand on se noie, et que quelqu'un vous tend la main pourquoi la refuser? Autant la prendre.Sauf, si c'est pour que la personne te replonge la tête dans l'eau après, plus fortement, plus profond. Comme un coup de couteau dans le dos.
Et j'ai attrapé sa main. Même si c'était pour mieux me détruire après, même si j'allais perdre, j'ai décidé de vivre, plus de subir. Et même si ça fait mal, j'ai décidé de vivre.
Mais, on ne décide rien.Alors je crois qu'il m'a portait. Mais, en réalité, j'en sais rien, je sais plus rien. Parce que au seul moment où j'ai décidé de prendre la mort par derrière, lui, il a décidé, qu'au lieu de ça je prendrai ma vie en main. Mais il a pas le droit. Je sens plus rien, je suis pas si je suis en vie. Je sais pas si je suis mort, heureux, malheureux, suicidaire, vexé, ou en vie. J'ouvre un oeil et je vois un plafond inconnu. Je sais pas où je suis.. Je me prend quatre phalanges en pleine paumette, celle là je l'avais pas vu venir. J'essaie d'articuler, mais les mots veulent pas sortir. Parce que je me sens vulnérable et que dans ma gorge il y a cette putain de boule. Et un liquide salé sur mes joues, jusqu'à trempé des oreillers inconnus. Je vois flou. Où je vois rien, je sais pas, je sais rien. Mais je sens une douce pression sur ma joue qui dégage la larme qui allait s'échapper dans mon oreille. Et cette pression suffit à calmer ma respiration.
"Bouge."Je sens une tape sur mon épaule, et je suis tellement faible que ça me fait tourner sur moi-même, et j'atteris au bord d'un lit, mais putain, où je suis. Un léger appui se place à ma droite et verouille des yeux bleus au mien. Je suis sur le ventre la tête tournée vers la droite, les bras croisés sur le ventre, et quelqu'un à ma gauche, appuyé sur son coude.
"On avait rendez-vous, t'as oublié peut être? T'avais autre chose à faire? Ah ouais, foutre en l'air à vie misérable. Sauf que tu vas pas fuir. Tu y arrivera pas. Tu vas affronter le problème en face. Pas vrai Styles?"J'hoche la tête pour réponse et sens mes yeux se mouillés.
"Promis?
-Oui.
-C'est bien. Maintenant, bouge, on part."Mon corps incapable de bouger ou de réagir je ferme juste les yeux. Je commence à transpirer et je me sens rougir. Ma respiration s'accélère et je tremble. Je ramène mes mains à ma tête et rapproche les jambes de mon buste. Je crie de plus en plus fort un charabia incompréhensible. Je m'arrache de plus en plus de cheveux et me griffe le visage au sang. Je rapproche les mains de mon cou et les serrent autour.
"Qu'est ce que tu fais? Putain. STYLES PUTAIN, ARRÊTE ÇA, DESSUITE."Je mord ma langue et sens un liquide chaud traverser ma bouche et je tousse. Je tousse et m'étouffe avec mon propre sang qui commence à couler au coin de ma bouche. Je resserre l'étreinte de mes doigts sur mon cou et vois le liquide rouge contre le drap blanc. Je vois l'autre garçon paniqué, en faisant les cents pas, la tête dans les mains dans sa chambre. Je roule du lit et tombe à terre, le coup sûr ma tête me fait crier de plus belle. Ces voix dans la tête qui me dise d'arrêter. Et la sienne, à elle, qui me demande juste de la rejoindre. Et celle qui prend le plus de place, c'est la mienne. La mienne, l'autre. La sienne, la mienne, je ne sais pas.
"Arrête ça Harry, tu te détruit.
-Je dois continuer, pour toi. Laisse moi.
-Je ne te laisserais pas, jamais.
-S'il te plaît va-t-en."
"VA-T-EN, VA-T-EN, PARS, VA-T-EN, CASSE TOI JE TE DIT"
"Parle mieux."
"Non. Laisse moi..
-De quoi tu parles Harry, te laisser de quoi, putain, arrête tu te fais mal."Mais il ne vient quand même pas me sauvé, une fois la même erreur, pas deux.
"Mais, te laisser de quoi, de toi même? C'est contre toi que tu te bat, tout le monde le sais.
-Non, c'est contre toi.
-Mais c'est moi qui m'a créé, seul toi peux me détruire, mais t'en a pas la force. Incapable."
"Je suis pas incapable. LAISSE MOI!"
"Laisse toi aller. Pars, loin. Viens Harry. Viens.
-N..non.
-Allez.. Tu seras heureux."Non, je le serais pas, non. Je le serais jamais.
"Lâche moi.."J'ai détendu mes muscles et je me suis recroquevillé les bras sur les genoux. Et j'ai pleuré. Il s'est accroupi à côté de moi et elle aussi, la petite voix.
"Te laisse pas faire."
"Je fais ce que je veux."Il comprend pas. Personne comprend. Mais sans elle je suis rien. Elle veut pas partir, elle partira pas. Je sors doucement la tête et le voit à présent assis sur le lit à ma droite. Et elle, elle est à côté.
"Pars."
"Sûre?"
"Oui. À bientôt."
"À cette nuit Harry."Elle s'envole, elle se mélange à la poussière et pars.
"À qui tu parles Harry?
-Personne."Il soupire, se lève et me fait signe d'approcher. Je me lève facilement, je ressens rien. J'ai pas mal, comme un zombie. On approche d'une salle de bain spacieuse toute blanche, on se croirait dans un hôpital. Il sort des compresses d'un placard et en asperge une stérile d'eau.
Il essuie délicatement mes griffures et ensuite les longues larmes de mes joues. Il entoure ses mains sur mon visage et balade ses pouces sur mes paumettes. Il a enroulé la compresse dans sa paume et je sens la fraîcheur de l'eau sur ma joue. Je baisse la tête.
"Faible.
-Ah, t'es encore là toi?
-Toujours, tant que tu l'ai, je suis là."Il passe sa main dans mes cheveux et enlève les cheveux prématurément arracher par ma crise. Il les jette dans le lavabo et prend une serviette du meuble sous le lavabo et la mouille d'eau froide. Il la passe dans mon cou la remonte dans la nuque et la passe dans mes cheveux en redescendant sue mon visage, étalant quelques boucles sur mon front. Il repose la serviette sur le plan de travail et replace mes cheveux rebelles.
"C'est bon?
-Oui."
"menteur."
"Non, ça l'est pas.
-Où t'as mal?"Je montre ma bouche de l'index et il ni de la tête.
"N'y pense même pas."Je soupire en levant les yeux au ciel.
"Ah, ouais, pardon."Il descend mon menton et j'ouvre la bouche docilement.
"Putain, tu t'es vraiment niqué, t'es con."
"Enfin d'accord."Il essuie le sang du coin de ma lèvre avec un mouchoir et prend un gobelet du meuble mural, qu'il remplit d'eau. Il me le tent et je bois. J'hoche la tête mais il me regarde encore d'un air interrogateur.
"Schizophréne."
"Je..Je, schizophrénie. Schizophrénie.
-Je t'ai rien demandé, on y va.""T'as tout gâché, ton avis, ta vie, il s'en fout, met le toi dans la tête.
-C'est toi ma tête."
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18 Larry stylinson
Hayran KurguFiction basé sur la romance Larry stylinson. Sortit tout droit de mon subconscient tous plagiats seront bannies. Scène de viole et violence au rendez-vous.