CHAPITRE V

473 28 4
                                    

Je me réveille difficilement. J'ouvre un oeil, puis je le referme. Ma mère a ouvert les volets. Et j'aimerais être un vampire ou un délire comme ca pour que je dorme encore, et que je n'affronte jamais cette conasse d'invention qu'on appelle lumière. J'attends la porte grincer et je m'attend directement à voir surgir une des bestioles qui me servent de soeurs.
"Lou.. Lou.. LOUIS! Je commence à 9h30 donc Tu dois m'accompa.."
Je prend un coussin et le lui jette en pleine gueule.
"Je suppose que ca veut dire que je dois me débrouiller?"
Et elle me fait cette moue.
"S'il te plaît Lou.. T'es le meilleur des frères. Je vais te preparer un petit déjeuner.
-N'oublie pas le café AVEC du lait.
-À vos ordres. Du coup pour l'accompagnement c'est négociable?
-Oui oui, aller du vent pupuce."
Elle s'approche de moi, me remet le coussin sur la gueule et me fait un bisous. Toutes façons j'ai cours, donc, que j'y aille seul ou avec Charlotte ça change pas beaucoup..
Je referma les yeux quand elle sortit. Puis je les réouvri parce que maintenant il m'allais être juste impossible de me rendormir. Je suis ce genre de personne, tu me réveilles, je me rendors pas.
Alors je décala la couette de mes jambes et l'envoya à l'autre bout du lit. Sauf que jai oublier un détail. J'ai un lit une seule place, soit l'autre bout du dit "lit" est en réalité le sol. Je me lève difficilement après une heure de réflexion qui en ont conclu, à "Je dois me lever". Je m'assois sur le côté du lit ce qui me laisse les yeux fasse à un mur noir à trois mètres. Et je me suis dit, depuis chaque matin, "le noir, c'est triste" j'ai alors laisser le mur comme tel. Depuis cette couleur, à force de la croiser chaque matin est devenue ma préférée.
Je pousse sur mes jambes et parvient, durement, à me servir de mes pieds pour tenir debout.
Pourquoi en noir? Putain je suis censé être heureux, merde. Il faudra vraiment que je le repeinde.
Je me dirige vers la porte et appuie sur la poignée. J'arrive dans le couloir et je plonge dans le salon. Charlotte pose une tasse sur un plateau qu'elle me tend dès que j'arrive.
"Bien dormi?
-Cha... T'es relou. Vas t'habiller pupuce."
Elle pénètre dans le couloir et s'enferme dans sa chambre, j'entends la clé, et je pose le plateau sur la table en verre. Je prend la chaise noir brodé d'un "L.T" en argent. Je pose mon cul dessus et je sens le cuir sur ma peau nul, seulement couverte d'un short blanc qui laisse apparaître des bleus. Ma peau chaude, y'a encore cinq minutes dans les couettes, attrape des frissons contre le cuir froid. J'attrape la tasse et l'apporte à ma bouche. Je sens le liquide chaud pénétrer dans ma bouche et j'avale. Ça me soulage et mes muscles se détendent. Je m'appuie contre le dossier. Je met la tête en arrière. Et... Charlotte arrive.
Je regarde en face de moi et putain, 9h07.
Je met le croissant dans ma gorge et j'avale la fin de mon café.
"Kejdid et vhe ma bimer
-L...
-Menwch
-LOUIS! JE COMPREND RIEN.AVALE IMBÉCILE."
Je la regarde consterné, elle a vraiment crier super fort. J'avale tant bien que mal.
"ALORS DÉJÀ TU ME PARLES MIEUX GAMINE OU JE TE VOMIS DESSUS. Et de deux pupuce, vas dans la voiture je m'habille.
-Et brosse toi les dents aussi conard.
-TA GUEULE . Fais ce que je te dit mais, TA GUEULE.
-Parle mieux je suis pas ton chien pd. T'es rien. Rien Louis. Rien.
-Aller prend tes barbies et va dans la voiture s'il te plaît pupuce. Je suis désolé mon coeur. Aller.
-J'ai 14 ans Louis..."
J'ouvre la bouche en grand. 14 ah ouais, quand même.
"Alors prend des capotes . Je sais pas. Mais prend un truc... Ou tu sais quoi. Prend rien. Aller hop, dans la voiture. Ah si prend ton manteau amour.
-Il fait 30 putain de degrés imbecile.VA T'HABILLER."
Je ferme ma gueule et je la vois seloigner vers la porte. Je me dirige vers ma chambre, jouvre la pendrie je sors un slim noir, un débardeur blanc et une veste en jean. Je vais dans la salle de bain je prend ma brosse a denrs j'y depose du dentifrice , un peu d'eau. Et je retourne vers ma chambre où,  avec une main je met chaque morceau de tissus sur mon corps.
Une fois que j'ai rangé , tout, à peu près je prend mes clés et rentre dans la voiture.
Je démarre et je regarde l'heure, 9h16. Je vais à 90 km heure et on arrive. 9h23. J'ai brûlé tous les feux, j'ai dut écraser une bonne vingtaine de personnes mais ma soeur et moi sommes en vie. On se tape dans la main et je garre le 4x4 dans la place qui m'est réservé. On se détache et on descend. Je ferme et je vois Liam et Niall qui m'attende au début du campus.
Je baisse les yeux à mes pieds.
"Il est toujours pas revenu?
-Louis, sa mère nous a appelé. Il est... Euh. Comment dire. Niall. Vas y. Je vais pas y arriver.
-Il... Il est dans le comas."
Mon sang ne fait qu'un tour. Je regarde tou autour de moi. Je vais flancher. Mon meilleur ami est dans le comas. Mon. Putain. De. Meilleur. Ami. Est. Dans. Le. Comas.
J'ai beau chercher je ne le vois pas.
Quand d'un coup je vois une tête bouclé sur une paire de jambes fines, avec une chemise boutonné jusqu'en haut. Je m'approche dangereusement de lui.
"ALORS CONNARD. ÇA TE FAIS PLAISIR PEUT-ÊTRE. VA TE FAIRE FOUTTRE. IL VA PUTAIN DE MOURIR ENCULÉ. MAIS LES SENTIMENTS TU SAIS PAS CE QUE C'EST HEIN. C'EST PAS SEULEMENT SE SENTIR SEUL PD. C'EST AIMER QUELQU'UN. C'ÉTAIT MON MEILLEUR AMI. ET SI IL MEURT PETIT PRINCE JE T'ASSURE QUE JE TE CASSES TA GUEULE D'ENCULÉ. TU SAIS QUOI PD? JE VAIS MÊME PAS TE FAIRE LE PLAISIR D'ATTENDRE."
Et il jette son sac à terre. Je fais de même et me jette littéralement sur lui. Quand je parviens à le mettre à terre je me met à califourchon sur lui et lui donne coup de poing sur coup de poing.
"T'es qu'un salaud enculé.
-Calme toi lilliputien ce serait con qu'après Zayn ce soit toi, hein. Liam et Niall se sentiraient tellement seuls. C'est ce que tu veux."
Il me roule dessus, et on échange les positions.
"T'es jaloux. Hein, mais tu sais, c'était vraiment facile de te remplacer. Zayn vaut mieux que toi bouclette. Il y a que mieux que toi toutes façons. C'était un jeu d'enfant. Mais laisse donc ta jalousie de côté enculé."
Une foule de monde ramène son cul. Et je me rend compte qu'il est vraiment vraiment grand. J'arrive plus à respirer et je crois que je vais m'évanouir. Ma respiration se ralentit. Et d'un coup je sens mon diaphragme redescendre et je peux respirer de mon seul oeil je peux voir que quelqu'un peut soulève. Une tête blonde. Il est enrager. Il essaye tant bien que mal de se débattre, en vain. Je vois qu'il s'éloigne en s'essuyant les mains. J'essaye de relever ma tête sans y parvenir. Je fais des gestes pour dire aux gens de s'en aller. Ils obéissent et je peux voir se distinguer Liam et Niall qui me relève d'une marre de sang. Je crois que c'est que superficiel. Alors je me relève, assez facilement. Je suis Niall et Liam jusqu'au toilettes.

"De l'amour à la haine, il n'y a qu'un pas."

18 Larry stylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant