CHAPITRE III

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Alors je reste là dans le parc. Avec une blondasse la bouche grande ouverte face à moi. Avec du sang à terre, sur mes phalanges. La neige est rouge à plusieurs endroits. Je crois que le rouge est ma couleur préférée. Elle exprime le sang. C'est beau le sang. Quand il ne vient ni de Gemma ni de ma mère. Le sang est un liquide limpide. Rouge vif. C'est beau. J'aime le sang. Je crois.

"T'es complètement malade."

Mais de quoi elle parle elle.

"Vas y, ta gueule.
-T'as dis quoi là?"

Je me lève.
"T'as dis quoi pd?"

Mon sang ne fait qu'un tour. Je m'approche  d'elle à grands pas.
"Tu veux que je te prouve le contraire peut être?"

Je la pousse contre le mur. Je la plaque, et au dessus de ses épaules, sur le mur, je pose mes mains.

Ma tête s'approche de son cou. Je fais parcourir mon souffle dans sa nuque. Son nez frôle chaque parcelle de sa peau.
"N... Harry.. Tu me fais peur. Non. T'es hétérosexuel. T'es... T'es pas gay. Ha..Harry. Harry. Lâche moi.
-Chut. "

Tous ses muscles se tendent. Je dépose quelques baisers dans son cou. J'y fais aussi des marques indélébile.

Je rapproche nos corps, je les collent. Je bouge mon bassin au rythme des battements de son coeur, très, trop vite. Son souffle s'alourdit, se fait irrégulier.
"Je.. Styles... Je suis en couple.
-Et si tu l'étais pas? Qu'est ce qu'il se serait passé Edwards?"

Je plante mes yeux dans les siens, les verouilles.

Nos fronts se collent.
"Hein, qu'est ce que tu ferais?
-Sûrement ça."

Et elle rapproche nos bouches. Elle les scelle. Nos bouches bougent ensembles. Je bouge encore mon bassin contre ses hanches.

Je me retire.
"Je suis toujours aussi pd salope?
-On sait toujours pas où est allé ta bouche. Ni qu'est ce qui est allé ded.."

Je me rapproche d'elle et entour son cou de ma main. Je la plaque au mur.
"T'as dis quoi?
-Styles?"

Je fronce les sourcils.
"Je meurs d'envie de t'embrasser.
-C'est pas réciproque, mais Zayn doit embrasser si mal, hein? Alors, vu que j'ai pitié."

Et je la lâche pour pouvoir reprendre notre situation initiale.

Je réemprisona ses lèvres. Pleines de glosses, dégueulasse, pégueu. Mais ma main gauche ne me suffisant il fallait que je me trouve une bonne pute avec la bouche qui fait des exploits. Je crois que je l'ai trouvé.

Nos mouvements n'étaient pas timide, ô loin de là. Ils étaient francs. Et nos bouche, nos hanches, tout était coordonner.

Je lâcha sa bouche.
"On va chez moi."

Un rictus s'afficha sur son visage. Elle avait peur. Peur que je l'oblige, la viole, ou je ne sais quoi, c'est ce qui allait se passer, mais elle ne devait pas le savoir avant l'heure.
"Suis moi."

Je pris le chemin de la sortie avec un coup d'un soir à mes talons.

**

On arriva dans le jardin. Je lui montra les escaliers en pierre qui menaient directement à ma chambre. On les monta, et en haut j'ouvris la baie vitrée.

Dès que je la referme je la pousse sur le lit.
"Tu peux sortir, juste deux secondes s'il te plaît? Je dois..
-Ouais je comprend. Tu me dis quand t'as fini."

Quand elle sortit je ferma la porte vitrée, à clé et baisse les stores.

Je sortit ensuite mon téléphone. Je passa un oeil sur chaque parti de ma chambre.

Là. J'avais trouvé l'endroit parfait. Contre une pile de livre je posa mon téléphone, debout, de façon à ce que dans l'objectif on voit la totalité de la chambre.

J'appuia sur play, et la refit rentrer, on aller s'amuser.

18 Larry stylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant