18 Larry stylinson

ARTICLE SPÉCIAL N.1

"Je crois que quand j'ai entendu ces trois mots. Je suis tombé. Dans tous les sens. Mes sentiments formés un espèce de trou noir. Et je me suis enfermé dans ce trou noir. J'ai pris ma conscience je l'ai jeté par terre, je l'ai traîné. Je l'ai brisé, cassé, tué, je l'ai mise dans le même état que mon coeur. On m'a arrachait mon coeur. Sauf qu'il reste toujours une partie dans ma poitrine. Dans mon torse, il reste toujours ce coeur déchirait, brisé, à moitié tué. Ou totalement, je sais plus trop, je crois. Dans ma poitrine il reste encore les souvenirs. Je m'enferme dans ce trou noir. J'y laisse ma conscience. Et j'écoute les raisons. Et un mot m'interpelle. Je relève la tête, comme un gosse, pour voir ce qui se trame. Et elle répète. Elle répète. Je suis pas fou. Et bordel, j'ai pris cette salope de conscience, je l'ai serré jusqu'à en voir chaque sentiment s'éclater au sol. Et je l'ai écrasait au sol. Je l'ai mise du même côté que mon coeur, dans le même état. Et les mots résonnent dans ce qu'il reste de mon esprit. Et ils veulent pas sortir. Ils restent.

On m'a enlevé la moitié de mon coeur.
Ma conscience.
Mon âme soeur.
Ma moitié.
On m'a enlevé mon bonheur.
La raison de mon sourire.
On m'a tout enlevé.
Jusqu'au dernier gramme de sentiments.

Il a toujours rêvé de voler. Maintenant, il peut.
Le pire dans tous ça c'est que c'est une tumeur qui l'a tué. Il lui rester que quelques jours à vivre.

Et j'ai su, dès que j'ai entendu ces trois mots, que sans Zayn, je ne sourirais plus jamais."

NOTE DE L'AUTEUR.

À Charlie Hebdo, dans nos coeurs à jamais.
À ces grands enfants, morts parce qu'ils pensaient.
À Cabu, Charb, Wolinski, et autres...
À Ahmed.
À la France.

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