J'ai toujours rêvé ma vie comme un compte de fée. Et je me rend compte que toutes les princesses sont de belles salopes. Les princes aussi. Au fond, on est tous un peu pareil. On se bat, on se déchire, on s'éclate au sol, on s'entretue, on est tous similaires, tous des cons qui se disent qu'on vaut mieux que ce qui nous arrive. Mais c'est faux. Nos vies sont pareils au fond. On merite ce qu'on a. C'est écrit et je pense que le jour où tout le monde s'en rendra compte, il ne restera personne sur terre. Tout le mond se sera suicider parce que personne veut voir la vérité en face. Personne veut qu'on contrôle sa vie, mais sérieusement, qui peut encore penser qu'on décide d'un minimum dans cette vie. On décide rien. Et quand enfin le calme revient, on se prend une vague en pleine gueule, le soleil se cache et on en bouffe des algues, ces conasses. Il fait tout noir, et on se sent seul.
"-Styles!
-Hm.
-HAROLD!
-Quoi putain?!"Elle prend un air désarmé.
"Mais vous vous prenez pour qui imbécile? Vous croyez que vous valez mieux que tout le monde, que vous êtes au dessus, vous vous donnez de grands airs de garçon qu'on ne peut pas atteindre mais la vérité Styles, c'est que derrière ça vous avez peur."Elle s'arrête pour reprendre son souffle.
"La vérité tout le monde la connais Harold. La vérité c'est que vous êtes un petit insolent qui pense tout contrôler. Vous n'êtes rien. Rien de plus. Maintenant reprenez à "Et quand les vagues se déchaînent"
-Et quand les vagues se déchaînent, quand elles se débattent, qu'elles se fracassent et qu'elles se frappent les unes aux autres, tu sais ce qu'il reste, ce qu'il reste c'est ton souffle. Et rien qu'avec ça, je jure sur la lune que tu pourrais apaiser un océan de vie entier.
-Manson, faites nous l'analyse sur ce passage."Et là je décroche. Je remet en question tout. Ma vie. Tout ce qu'il a put m'arriver. Et je décide que c'est encore à moi de contrôler ma vie. C'est encore à moi de savoir comment je veux finir. Je me lève, range mes affaires, monte les plusieurs marches de l'amphithéâtre, et je cours pour atteindre la porte. J'entends des chuchotements. Mais je les ignore. Je cours dans les couloirs vides, je sors du lycée, et me projète sur le campus de l'université d'en face pour atteindre la rue. Je me fond dans la masse des personnes pressés, des personnes qui marchent vite pour faire comprendre aux autres qu'elles ont un truc à faire de leur vie. Et moi je fais pareil, alors qu'au fond, je veux juste fuir. J'arrive devant la clôture
, j'ouvre le portillon, monte trois marche, je sors mes clés, tremblant à l'idée qu'on me voit. Je pénètre dans l'air chaud de la maison, je balance mon sac à terre et monte les marches quatre à quatre pour atteindre ma chambre. Devant la fenêtre je voit une petite silhouette, qui tient une feuille dans ces mains, une photo déchirée.
"CASSE TOI !"Ils se tourne vers moi et me regarde avec des pupilles bleus qui s'assombrissent. Je serre les point et voit une larme rouler sur sa joue.
"T'as tout gâché.
-Dégage."Il fait de la photo une boule de papier et il s'approche de moi.
"Pourquoi t'as fais ça... T'es pas chez toi bordel.
-Le double des clés sous le rebord de la fenêtre. Je sais tout Harry. Je connais toute ta vie. Je connais chaque recoin de t...
-POURQUOI T'AS FAIS ÇA! T'avais pas le droit.
-C'est fini Styles. Ta vie est finie. Il te reste plus rien. Même pas une photo pour te rappeler que t'as tout gâcher. Même pas une personne pour te maintenir en vie.
-Et à toi, il te reste quoi? J'ai peut être tout perdu Lou, mais moi, je suis quelqu'un. Toi sans Malik t'es plus rien, et puis, tu devrais me remercier, j'ai abrégé sa souffrance, c'est fou que ton meilleur ami ne te dise pas que..."Il s'approche de moi et me propulse devant la porte qui se claque, il me maintient maintenant par le cou et m'a collé au mur. Mes pieds touchent toujours le sol, et je rigole. Je ris de toutes mes forces, parce que tout le monde sais déjà comment ça va se finir, tout le monde connaît déjà la fin de l'histoire. Mais personne veut voir la vérité en face. Mais la vérité, c'est que peut importe où, quelqu'un causera toujours notre perte. La vérité elle est qu'aucun ne gagnera. Parce que de toutes façons, bon ou mauvais, gentil ou méchant, à la fin on meurt tous. Sans la mort il n'y aurai pas de vie. Et il est temps que le monde s'en rende compte. Il est temps que les gens se rendent compte que de toutes manières, dans la vie la seule gagnante, c'est la mort.
Et je ris. Je ris encore plus fort. Mes boyaux me font mal, et mon cerveau me crit de la fermer.
"Ça te fait rire connard?"Et je peux pas m'empêcher d'hocher la tête. Et de rire de plus belle. Ouais ça me fait rire. Tu sais pourquoi, parce que au final, à quoi ça sert tout ça? A rien. Sauf que personne aura le courage de faire arrêter ce calvaire. Personne n'aura le courage de tout arrêter.
"T'es rien Styles. Rien de plus. T'es en dessous. T'es un boulet que tout le monde se trimbale. Tu t'accroches à la vie pour continuer de faire chier le monde. Tu continues de vivre pour te dire que tu vaux quelque chose. Mais tu vaux rien Harry, rien. Et je compte bien te le rappeller jusqu'à ce que tu t'en rendes comptes. C'est promis."Mes yeux s'embrument. Rentrez chez vous, pas devant lui, retournez à l'intérieur. Et je peux plus rien combattre et je crois que la force qu'il exerce sur mon cou devient insoutenable.
"Lo...Lou.. Je respire..p..lus."Il me lâche. Passe par la fenêtre et me laisse là au milieu de la chambre. Avec mes sentiments et mes regrets.
Le lendemain.
J'ouvre un oeil, prend mon téléphone et envoie directement un message à Gemma et ma mère. Je préfère dormir. C'est tout ce que j'ai encore le droit de décider de faire. Je referme les yeux et me fait re-réveiller par la sonnerie brève de mon téléphone. J'ouvre le message. Et lit "j'arrive vers 12h00 enculé. L'enfer va commencer."
Je lui répond "Bonjour à toi aussi Lou."
Je jette mon téléphone à terre et me lève brusquement des couettes. Des "PUTAINS" s'échappent le plus fort possible. Des insultes, je balance tout les meubles à terre. Je vois la bibliothèque en verre contenant des centaines de livre se briser à terre laissant son contenu s'écraser, se corner, se plier. Je marche dans la chambre pleine de verre. Mes pieds saignent et je me met à genou par terre. Mes genoux s'egratinnent et je pleure. Mais pas la douleur physique, non l'autre. Je cris, j'hurle et pleure de toutes mes forces. Je prend un morceau de verre aiguisé et le pose dans la paume de ma main. Je serre le morceau laissant couler du liquide rouge en quantité. Je le dirige ensuite vers mon poignet mouillé de larmes. Je l'enfonce le plus profondément possible. Je recommence des dizaines de fois, sur chaque côté. Mes larmes se mélangent à mon sang et j'essaie tant bien que mal de me lever même avec la vision aussi floute. Je prend un des cachets sur mon bureau et l'avale. Je distingue après une seringue pleine que je dirige vers le pli de mon coude. De mon autre main je tiens mon biceps de façon à ce que j'arrête de trembler. Je tombe à terre.
Mes pensées s'entremêlent.
Mes sentiments se déchaînent.
Mon sang se consume.
Et mon âme me dit de tout arrêter, de me réveiller.
Et des yeux bleus.
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18 Larry stylinson
FanfictionFiction basé sur la romance Larry stylinson. Sortit tout droit de mon subconscient tous plagiats seront bannies. Scène de viole et violence au rendez-vous.