Désir charnel

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29 mai

    Le lendemain matin...

Jules : J'ai préparé les pancakes , comme tu les aimes, dit-il en me donnant ma tasse de thé.

-- C'est bien l'odeur que je sentais ! --

    Il se mit à rire.

Jules : Je ne peux rien te cacher à toi.

-- Rien de rien -- dis-je en riant.

Jules : Au fait ma chérie, samedi c'est notre anniversaire de mariage et j'avais pensé à faire une petite soirée à la maison, ça pourrait être sympa, non ?

-- Oh oui, tu as toujours de bonnes idées -- lui répondis-je toute excitée.

    En effet, samedi sera la date de nos trois ans de mariage. Cela me rappelle à quel point j'ai un mari en or.

-- Qui est ce qui sera présent ? --

Jules : Ne t'inquiètes pas, je m'en occupe.

-- Tu es le meilleur -- lui dis-je en le serrant dans mes bras.

    Il m'embrassa, tandis que mon excitation montait de plus en plus. Je ne m'arrêtais plus. J'avais une envie soudaine de faire l'amour sur le plan de travail, comme au début de notre relation, à n'importe quelle heure. Lui était déjà habillé, mais qu'importe, je commence à deboutonner sa chemise quand il m'interrompt.

Jules : Ma chérie, le travail m'attend je dois y aller, me dit-il en m'embrassant  encore une fois.

    Mon envie ne voulait pas me quitter.

-- Aller, s'il te plaît -- le suppliais-je -- comme au bon vieux temps ! --

Jules : Bébé, non, j'ai une réunion qui m'attends.

-- Roh.. tu n'es pas drôle -- lui répondis-je lassée.

Jules : Bisous, j'y vais, je t'aime.

-- Hmm...moi aussi --

    J'ai à peine fini ma phrase qu'il est déjà sorti. Je le regarde partir, l'épaule appuyée contre le mur et ma tasse de thé à la main. En regardant toujours par la fenêtre, je vis des camions garés ainsi que des hommes portant des cartons rentrer dans la maison d'à côté. Sûrement un aménagement. Le temps passe et je file me préparer pour aller au bureau.

    ═

    L'heure de la pause approchait, Jules vint me chercher dans mon bureau. Il vit à quel point j'étais occupée et me dit :

Jules : Tu as l'air débordée, fais une pause, viens manger bébé.

-- Merci, je mangerais plus tard. Tu n'as qu'à manger avec Gab. --

    Gabriel est un très bon ami à nous bien avant qu'il soit dans l'entreprise. On se voit régulièrement en dehors du travail avec sa femme Marina, qui de base est mon amie. Autrement dit, nous les avons fait se rencontrer.

Jules : Comment cela se fait que tu ad autant de travail aujourd'hui ?

-- Depuis que Stéphanie est à la retraite, je suis obligée de tout faire moi-même. --

    Stéphanie était mon assistante. Cette femme est vraiment au top. Maintenant à moi de prendre tous mes rendez-vous, à organiser mon planning, et j'en passe, bref son aide m'était nécessaire. Cela fait deux semaines environ, et c'est vrai que je n'en ai pas chercher d'autres. En réalité, j'ai peur d'être déçue.

Jules : Il faut employer une nouvelle assistante ! Quand c'est comme ça, dis le moi, je t'aide.

-- Je sais bien... Non pas question, tu as déjà trop de boulot en ce moment !-- lui dis-je le nez dans les papiers.

Jules : Gab pourrait t'aider un moment.

    Gabriel est plus qu'un assistant pour Jules, c'est son bras droit.

-- Je me débrouille, ne t'inquiètes pas.--

Jules : Justement je m'inquiète. Bon si tu me cherches, je suis avec Gab, à toute bébé.

-- Entendu, à toute. --