Désir charnel

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    Être à la tête d'une entreprise n'est pas de tout repos et demande du travail. À ce moment précis, j'avais qu'une envie, c'était celle de rentrer chez moi et de prendre du bon temps. Oui oui, de faire l'amour. De ne plus penser à rien. La journée touchait à sa fin. C'est en soupirant que je quitte le bureau. Arrivée devant la maison, les lumières d'en bas étaient allumées. Je rentre et entends le bruit de l'eau couler venant d'en haut. J'enlève mes talons à l'entrée et monte dans la salle de bain. Nous avons une baignoire et une douche à l'italienne. Mon mari était dos à moi en train de se savonner. Je me déshabille au moment où il se retourne, je rentre dans la douche, collée à lui et l'embrasse. Il m'embrassa en retour. Rien ne me faisait plus envie que de faire l'amour maintenant.

Jules : Chérie j'ai envie de toi, mais le rôti est bientôt cuit, ce serait bête qu'il crame, me dit-il en riant.

    Il tenait mon visage et je tenais le sien.

-- On s'en fou du rôti chéri, embrasse moi. --

    L'eau coulait sur nous. Il me prit sur le fait et j'étais le plus heureuse. Nous nous arrêtions pas de nous embrasser, le tout en faisant des va et vient. Malheureusement le four sonna et mon mari sérieux revint.

Jules : Bébé, je m'occupe de la cuisine, je t'appelle quand c'est prêt, me dit-il en m'embrassant pendant qu'il attrapa une serviette.

-- Hm... ne fais pas tout cramer -- dis-je en riant.

    Il écourta ce que nous étions en train de faire. L'acte n'a pas duré longtemps, merci le rôti... Qu'est ce que je peux y faire, mon mari veut trop bien faire les choses. Parfois, il faut les laisser faire justement. Je finis alors ma douche et descendis dans la cuisine. Aucune odeur de cramé, nous aurions très bien pu continuer... La table était mise, je n'avais plus qu'à m'asseoir. Jules vint s'asseoir après avoir apporté le fameux rôti à table. Il avait intérêt à être bon !

-- Ça à l'air super bon dis donc ! -- dis-je en servant nos assiettes.

Jules : Je l'espère, me dit-il en souriant.

    Et moi encore plus tiens !

-- Au fait, ce matin j'ai cru voir des personnes aménager la maison voisine. --

Jules : Ah, elle ne sera pas restée longtemps sur le marché, dit-il étonné.

-- C'est clair ! -- dis-je en riant.

    Nous habitons un quartier de maisons indépendantes, toutes très modernes. En plus d'être jolies, elles ont une magnifique vue mer. Nous y sommes à quelques pas seulement ! Une raison de plus de vouloir y habiter.

Jules : Je te ressers du rôti ? le couteau à la main.

-- Volontier ! -- dis-je mangeant ma dernière bouchée.

Jules : En tout cas j'espère que les nouveaux seront plus sympa que ceux d'avant, dit-il en levant les yeux au ciel.

-- Il manquerait plus que ça, qu'ils soient comme eux -- dis-je en soupirant.

    Une fois le repas fini, je me leva et débarrassa. Jules se leva à son tour.

-- Laisse chéri, je m'en occupe se soir. Attends moi au lit, j'arrive te réchauffer. -- lui dis-je en le regardant d'un regard qui voulait tout dire.

    Je voulais clairement un deuxième round.

Jules : C'est compris ma chérie.

    Il me donna une petite tape sur les fesses  ce qui m'empressais encore plus. Une dizaine de minutes plus tard, la cuisine rangée, je monte alors dans notre chambre. J'arriva avec une démarche de femme fatale.

-- Bébé, je suis là ! -- criais-je d'excitation.

    Je le vis allongé, son dos face à moi. Il ne s'est quand même pas endormi !? Je m'approcha, et le vis effectivement endormi... Il lui en faut peu. Super la fin de soirée, disons que je l'avais imaginée tout autrement. Me retrouvant également allongée sur le lit, je me laissa m'endormir.