Mes mains gelées contre le métal froid
Je ne connaîtrais plus jamais l'effroi
La fin du parcours rassure toujours
Il me voit tu haut de son immense tour
Mon visage hideux maintenant se reflète
Dans l'éclat vicieux du 9 millimètres
Un déclic soudain résonne dans ma tête
Pas celui de mes pensées mais celui de la gâchette
J'avais tant de plomb dans les ailes
Maintenant il crible ma cervelle
Désormais aussi froid que le fer
Mais bientôt réchauffé en enfer
Mon corps s'effondre sur le parquet
Mon visage figé mais si rassuré
A l'idée de l'annihilation du feu
Quand la vie n'a plus rien d'un jeu
Efface ce qu'il me reste de vie
Quel qu'en soit maintenant le prix
Plus de souffrance, plus de marques
Plus rien que personne ne remarque
Plus d'erreurs et plus d'écueils
Plus rien, mis à part ce recueil
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mon recueil ou l'historique de ma depression
PoetryJe vois des [terminé] un peu partout mais bon moi c'est jamais vraiment fini Plus t'avances, moins c'est maladroit, vas jusqu'au bout