On vit dans un putain de monde de fous
On ne profite pas de la course avant le bout
La vie c'est grandir, étudier, travailler
Et le moment où on en est enfin libéré
C'est le moment où notre corps va se détériorer
Putain mais on devrait pas vivre comme ça
La vie ça devrait être de découvrir, du nord au Sahara
Tous les jours de nouveaux endroits
Être enfin libre de vivre dans son droit
Voir toutes les merveilles du monde
Découvrir tous les jours plus de monde
Des nouvelles cultures, de nouvelles personnes
Vivre au jour le jour et sa nourriture cultiver
Pour connaître le vrai prix de ce que l'on passe notre temps a gâcher
Apprendre que a l'instar de l'argent, le temps est limité
Dans a peine 70ans je ne serais plus
Et je mourrais seul, vide et reclu
La seule chose que l'on laisse est notre corps
Et on passe notre vie a faire partir du décor
Je rêve d'un monde où je chasserais et cultiverais
Un monde où il n'y a aucun impôt à payer
Où l'on apprends des gens et des pays que l'on a visités
Où l'on ne se juge pas sur ce que l'on a pu faire
Mais ce monde, malgré que j'y croie dur comme fer
Ne verra jamais le jour, au crépuscule étouffé
On vit uniquement pour travailler
Mais cet argent et les dossiers
Que tu as rempli, pour te sustenter
Personne ne se souviendra de ton œuvre
Dans cette société a l'appétit de couleuvre
Ou les patrons et les grands de ce monde
Décident, jugent, évaluent, refusent pour tous le monde
Les seuls personnes a qui je veut rendre des comptes
C'est moi même, et c'est ceux qui comptent
Ce monde parfait où l'on profite de notre futile existence
Au lieu de rester enchaîné a un société sans contredanse
Ne verra jamais le jour, n'est qu'une utopie
D'un cerveau malade, d'un cerveau détruit
Tout le monde serait heureux, sans contraintes et sans jugement
Mais cela n'est pas rentable, répondront les géants
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mon recueil ou l'historique de ma depression
PoetryJe vois des [terminé] un peu partout mais bon moi c'est jamais vraiment fini Plus t'avances, moins c'est maladroit, vas jusqu'au bout