Derniers cris de l'âme d'un mourant
Les larmes qui se déversent en torrent
Creusent dans mes joues, vallées et sillons
Comme une falaise rongée par l'érosion
Échec par échec, goutte par goutte
Détruit par les déceptions et les doutes
La pluie dehors claque sur le verre
Les poils s'hérissent au contact du fer
Les larmes courent le long de mon corps
Mon âme souffre encore et encore
Mais au sol, les larmes se mélangent
Dans une danse macabre et étrange
Au sang qui s'écoulent de la plaie béante
Le corps se dessèche mais la mort hante
Toujours cette âme, que rien ne libère
Le corps se fige, froid comme l'hiver
Le corps gît, dans l'océan de sang si salé
L'âme a enfin cessé d'exister
Elle et ses souffrances appartiennent au passé
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mon recueil ou l'historique de ma depression
PoetryJe vois des [terminé] un peu partout mais bon moi c'est jamais vraiment fini Plus t'avances, moins c'est maladroit, vas jusqu'au bout
