Hierarchy of need - traduction française

Chapitre 2

Delilah se réveilla 20 minutes plus tard, la tête lourde. Elle grogna en regardant sur le côté, elle était sur du velours moelleux et elle laissa son corps s'enfoncer dans le fauteuil un moment avant de se redresser. Elle tira sa baguette et regarda autour d'elle, en état d'alerte prête à réagir à la moindre menace. Ses yeux tombèrent sur Dumbledore et sa main trembla.

Donc ce n'était pas un putain de rêve ?

Le besoin et pas l'envie de pleurer était fort mais rien ne se passa. Par ce que même inconsciemment elle savait combien elle détestait pleurer. Certain considérait le fait de pleurer comme quelque chose de positif, une façon de se calmer, mais elle s'était toujours sentie sale après. Elle prit une profonde inspiration quand il approcha doucement. Il tenait une tasse dont de la vapeur s'échappait et l'odeur de thé l'entoura.

« Merci ». Sa voix était faible quand elle lui prit la tasse et il rendit un sourire rassurant. Après deux gorgés, elle s'installa dans le canapé qu'il avait fait apparaitre et tenta de détendre ses muscles. « Quand », elle s'arrêta, « Quand suis-je ? ». Il se redressa dans sa chaise et l'observa silencieusement. Le silence était désagréable et Delilah se redressa a son tour. Ses yeux ses posèrent sur tout sauf les siens.

A chaque fois que Dumbledore regardait quelqu'un c'était comme si tout les murs qu'on avait mit tant de temps à bâtir disparaissait. Il pouvait voir a travers n'importe qui et s'en était déconcertant.

Ses yeux se posèrent sur quelque chose dans le fond du bureau et sa respiration s'accéléra. Dumbledore suivit son regard et un sourire apparut sur ses lèvres. « J'imagine que vous connaissez Fumseck ? ». Le phénix releva la tête en entendant son nom et tourna sa tête pour observer Delilah. Elle eut le cœur lourd en repensant à l'enterrement de Dumbledore, à comment les pleurs du phénix avait retentit comme une mélodie descendue des cieux. Un poids tomba sur ses épaules quand elle regarda a cet oiseau magnifique. Cet oiseau qui avait aider à sauver Harry pendant sa seconde année contre le Basilique, cet oiseau qui avait aider Dumbledore à échapper au ministère. Cet oiseau qui était le symbole de l'Ordre du Phénix.

Cet oiseau représentait l'espoir.

« On peut dire ça. » Répondit Delilah calmement malgré la vitesse de toute les informations dans sa tête. Elle remarqua alors qu'il ne lui avait pas répondu. Peut êtres attendait il, ayant peur qu'elle réagisse brusquement. « Je ne m'évanouirais pas de nouveau, promis. » L'humour avait toujours été sa meilleure défense et elle priait pour que ça marche. Merlin savait que c'était la seule chose qui l'aidait actuellement. « Aujourd'hui nous sommes le trois septembre 1943. » Dit-il lentement, sachant qu'elle n'en croirait pas ses oreilles.

Ses muscles se crispèrent et elle serra tellement fort la tasse dans ses mains qu'elle crut qu'elle allait se briser. « 1943 ? » Sa voix était calme et elle fixa Dumbledore, sa confusion se montrant sur son visage. « Comment-» Commença t'elle mais Dumbledore secoua sa tête. « J'ignore comment vous êtes arrivé ici, je vous en prie éclairé moi ? Vous rappelez vous de quoi que ce soit ? » Il s'allongea dans sa chaise en tirant lentement sur sa barbe.

« Eh bien- » elle posa sa tasse sur la table à côté d'elle. Ses mains tremblaient et elle n'était pas d'humeur à renverser du thé sur elle. « J'étais au ministère, et puis – et biens j'étais- » elle s'arrêta et regarda Dumbledore. Il réfléchissait silencieusement en observant le débat ayant lieu dans ses yeux.

C'était Dumbledore. L'homme qui avait tant aider Harry, peu importe la difficulté, il était toujours bon et généreux. Il était juste la seule personne qui Delilah connaissait qui pourrait l'aider. Elle s'éclaircit la gorge,  « Eh bien j'ai été tuée. Et je me suis réveillée sur les rives du Lac Noir, et maintenant je suis ici. » Dumbledore sentit ses lèvres ses serrer légèrement. Elle avait été tué?