Ce défi a été lancé par mon éternelle rivale Emweirdoy
Nombre de mot : Minimum 1000
Oeuvre : Naruto
Univers original ou UA : Libre
Protagoniste à choisir : Rock Lee ou Gai Maito
Les cinq mots à placer : Moustique + Vagabond + Vaisselle + Roseau + Peinture
Thème : Libre
Genre : Libre
Limite de temps : LibreBonne lecture~
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Partie 2 -Et pourtant
Gai Maito était cet homme fort et souriant. Rien ne parvenait jamais à briser son sourire ou sa volonté. Son sourire était telle une armure flamboyante. Et son pouce levé, était tel l'épée rappelant à tout le monde que rien n'est impossible lorsque l'on s'entraîne aussi fort qu'un chevalier.
Et lorsque Gai Maito pleurait, c'était uniquement de joie lorsqu'il serrait dans ses bras le jeune homme fort, qu'il avait élevé comme son fils. Mais aujourd'hui, lui non plus, n'était pas habillé de vert. Il avait lu sur son visage un sourire amer, et il su que lui aussi, pouvait se montrer faible sans son costume vert.
Le vert était la couleur de l'homme fort et c'est ce que son père lui avait appris. C'était son Nindo, et celui qu'il s'était évertué à transmettre à Rock Lee.
Toute sa vie, il n'avait connu que cette couleur. Le beau vert. Celui des feuilles, des arbres et des roseaux. Le printemps de la jeunesse était verdoyant, tandis que l'été fougueux était luxuriant. Il avait apprit du printemps de la jeunesse qu'il ne fallait jamais se reposer sur ses acquis. Qu'il fallait toujours se mesurer à plus fort que lui. Il avait apprit ensuite du fougueux été, que peut importe les aléas de la vie, jamais il ne fallait abandonner. Car c'est ainsi que l'on devait porter le costume vert.
Mais le vert n'était pas présent aujourd'hui. Et alors que Lee les faisait avancer dans le silence, Gai scrutait le paysage. Il cherchait. Peu importe quoi. Quelque chose de vert s'il vous plait ! Se disait-il en serrant la mâchoire. Mais la peinture luxuriante avait été remplacé par quelque chose de plus terne, un peu orange, ou jaune. La nature elle aussi s'était dévêtu de ce manteau vert, si bien que le ciel gris, pleurait lui aussi le départ de l'émeraude. Et Gai se dit alors que le fougueux été venait peut-être de faner lui aussi.
Et puisque ni la nature ni lui n'était habillé de vert, peut-être pouvait-il lui aussi se mettre à pleurer ?
Mais de toute façon, que pouvait-il faire à part pleurer le départ de l'été ? N'était-ce pas ce que faisaient déjà le ciel et les saisons ?
Les rues défilaient devant ses yeux de vieil homme, et le roulis de son fauteuil roulant fatigué, sonnait comme le rappel que les saisons défilaient elles aussi sans lui demander son avis. Et à bord de sa chaise roulante, il avançait indéniablement, vers la fin de l'été.
ll avait pensé jusqu'alors être le seul maître des saisons. Mais pourtant, il ne se souvenait pas avoir prévu la fin de l'été.
Et lorsqu'ils furent arrivés, il se mit à le chercher. Mais la foule était dense, et il ne parvint pas à le trouver. Mais n'étais-ce pas tout a fait normal, que de ne pas le trouver, parmis la grisaille de la foule ? C'était évident. Pourquoi s'était-il amusé à le chercher ? Il ne le trouverait pas. Le ciel était bien trop gris pour pouvoir le trouver. Le ciel pleurait bien trop fort le départ de l'été. Et la foudre qui refusait de tomber, lui confirma alors ce qu'il avait tant redouté :
L'automne allait commencer.
Jusqu'alors il avait cru le vert éternel. Jamais il ne s'était imaginé un seul instant, que l'automne arriverait avant son départ des saisons. Gai Maito était un homme qui avait cru dur comme fer tirer sa révérence avant l'arrivé de l'automne. Et il n'était pas préparé à ça.
Il n'était pas préparé à enfiler le manteau noir.
Mais pourtant, tout de noir vêtu, il se laissa tant aspirer par la foule impersonnelle, qu'il eu l'impression de n'être plus que le vagabond de lui-même. Qu'allait-il faire maintenant ? Le ciel était bien trop gris et le soleil trop peu présent, pour que l'été ne puisse continuer.
Et le sifflement déchirant des pleurs de la foule, accompagnait le clapotis des sanglots célestes. Et ce son déchirant lui vrillait le crâne si fort, qu'il eu l'impression qu'ils n'étaient tous que des morceaux de vaisselles tombées lourdement au sol : brisés.
Mais qui ne serait pas brisé par le départ de l'été ?
Mais il attendait. Tout le monde attendait, sanglotant, le départ de l'été. Personne ne le souhaitait, mais ils attendaient tous pourtant. Parce que comme Gai, ils savaient probablement. Que peu importe combien de temps il devrait l'attendre, l'automne finirait par tomber.
Mais il semblait à Gai de part l'éclaircie qui sintillait au loin, que l'automne avait peut être encore un peu de retard.
Mais il finirait indéniablement par arriver.
Car Gai avait comprit qu'il n'y avait d'éternel que le temps qui continuait d'avancer. Les saisons n'étaient que des points que le temps s'amusait à changer.Et l'automne pourrait trouver toutes les excuses bidon du monde, tout le monde n'en aurait rien à faire, et continuerait de pleurer là fin de l'été.
Et alors que les cris de désespoir avaient remplacé les sanglots de la foule, en reflet la tempête venait de remplacer l'averse. Et Gai su à cet instant :
Que l'automne venait finalement d'arriver.
Il avait l'air de se moquer des parapluies et des capuches, et grondait silencieusement comme s'il n'avait pas besoin de parler pour se présenter.
L'automne était puissant, et personne n'oserait s'y confronter. Mais aussi fort et beau pouvait-il être, il semblait pourtant se cacher, derrière un masque de pluie. Un jour, Gai aurait l'audace de le défier. Mais il avait besoin de savoir comment entreprendre, l'automne qui venait de remplacer l'été.
Et c'est pour le comprendre qu'il était resté. Bien après le départ de la foule. Bien après le départ de Rock Lee. Il était resté là, devant l'édifice que l'été avait laissé.
Qu'allait-il apprendre de l'automne qui venait de tomber ? Gai avait comprit que le printemps était doux comme une fleur. Et que l'été pouvait être puissant comme la foudre. Mais la foudre comme les moustiques était éphémère, antithèse même de l'éternel.
« Tu étais censé être éternel. Et pourtant... »
Mais il ne l'attendais plus. Le printemps de la jeunesse était derrière lui. L'été fougueux était derrière lui.
Et l'automne qui venait de l'embrasser, lui confirma alors que leur rivalité, n'avait d'éternel que le souvenir qu'elle avait laissé.
Et pourtant...
La foudre vint illuminer la grisaille du ciel.
Et Gai su à cet instant, qu'il était bien éternel.
~~~
Et voilà la fin de ce double défi.
J'espère qu'il vous a plus et surtout... Que vous l'avez compris. Mdr.
J'ai l'impression d'être parti dans un délire que seul moi comprend...
Et pourtant, je crois que c'est mon OS préféré de ce recueil de défi.
Voici mon défi :
Nombre de mot : Minimum 1000
Oeuvre : Naruto
Univers original ou UA : Libre
Protagoniste à choisir : Asuma ou Hiruzen
Les cinq mots à placer : Tartine + Saison + Magma + Argile + Polygone
Thème : Relation père/fils
Genre : Libre
Limite de temps : LibreBien a vous
Sweetysamaa
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Défis D'écriture - Naruto
Fanfiction𝓓𝓮𝓯𝓲𝓼 𝓞𝓷𝓮 𝓢𝓱𝓸𝓽 𝓼𝓾𝓻 𝓵'𝓾𝓷𝓲𝓿𝓮𝓻𝓼 𝓭𝓮 𝓝𝓪𝓻𝓾𝓽𝓸 - 𝑱'𝒂𝒊 𝒍𝒂 𝒎𝒐𝒅𝒆𝒔𝒕𝒊𝒆 𝒔𝒖𝒓𝒔𝒊𝒎𝒆𝒏𝒔𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆́𝒆 𝒅'𝒖𝒏 𝒎𝒆́𝒈𝒂𝒍𝒐, 𝑪𝒂𝒓 𝒐𝒖𝒂𝒊𝒔, 𝒋'𝒂𝒊 𝒆𝒏 𝒎𝒐𝒊 𝒃𝒊𝒆𝒏 𝒕𝒓𝒐𝒑 𝒅𝒆 𝒇𝒍𝒐𝒘. 𝑫𝒆́𝒄𝒍𝒊𝒏𝒆𝒓 𝒖...