Méfiance. Sirius Black

Chapitre 41

15 avril 1978, Poudlard

Assise seule sur l'un des bancs de la grande salle, Raven lisait les lettres de sa famille recue dans la matinée.  Plongée dans sa lecture elle n'entendis pas quand quelqu'un s'installa devant elle et sursauta quand ce dernidr pris la parole

- Salut ! 

Surprise la jeune fille leva les yeux vers son interlocuteur. Juan Rodriguez était un serpentard de septième année tout comme elle, d'origine espagnol il ne comprenait pas franchement tous ses conflit de sang qui secouaient l'Angleterre.  Ne voulant pas prendre part au conflit il restait alors à l'écart des autres bien que Raven lui est deja parler plusieurs fois et à diverses occasions

-Desolé je voulais pas te faire peur 

- Ne t'inquiète pas j'étais seulement concentrer dans ma lecture 

- Je vois ça, il ria légèrement 

- Que puis je pour toi Juan ? dit elle en souriant 

- Et bien pour être honnête j'espérai pouvoir échanger avec toi afin de mieux nous connaître...

-Hmmm pourquoi pas, je dois déposer des affaires aux cachots donc rendez-vous dans trente minute dans la coure sud si ça te vas ?

- C'est parfait !

- Et bien à tout a l'heure alors...

- À toute a l'heure miss.

Descendant en direction des dortoirs elle ne pu s'empêcher de sourire bêtement. Il était vrai que Juan était un beau garçon, son teint bronzé ainsi que son sourire éclatant  avait fait tomber amoureuse plus d'une fille. Et puis toutes les discussions qu'ils avaient eu s'était jusqu'à présent bien passé, Juan était un jeune homme plein de culture avec qui converser était très agréable. Alors impatiente de voire comment se déroulerait leur après midi ensemble elle se hâta d'arriver dans sa chambre. Dans cette dernière, June et Amber assises sur le lit de cette dernière travaillaient ensemble sur un devoir d'astronomie. Toutes les deux levèrent leurs regards sur l'arrivante, échangeant un regard surpris quand elles remarquèrent le léger sourire sur ses lèvre ainsi que son empressement à se changer 

- Où allez vous comme ça jeune fille ?

- Dehors.

- Et où dehors ?

- A préaulard.

- Seule ? 

- Non.

- Par Merlin arrête de a la fille mystérieuse et crache le morceau !

- Bien...Je sors à préaulard avec Juan 

- Attends !! Juan Rodriguez ?

- Le bel espagnol ?

- Oui ce Juan, il ma proposer de faire connaissance et j'ai accepter

- Salazard ! qu'avait vous fait à Raven Hakwins pour qu'elle accepte un rendez vous sans qu'on est besoin de la menacer 

- N'abusez pas vous aussi, j'apprécie seulement Juan je ne vois pas pourquoi j'aurais refuser 

- Peut être pour toute les fois où tu nous as dit que tu ne voulais pas t'engager dans une relation étant donner que tu préférais concentrer ton énergie sur la guerre 

- Certes. Mais accepter d'apprendre à le connaitre ne m'engage en rien 

- Peut être mais ne me fait pas croire qu'en te proposant ça il n'a pas d'autre idées derrières la tête 

- Et puis il est totalement canon ! 

- Il est peut être canon comme tu le dis Amber mais pour le moment je vais simplement passer une après midi avec lui rien d'autre 

- On verra ça dans quelques mois quand vous vous roulerez des pelles dans les couloirs de l'école 

- Merlin je ne ferais jamais ça dans les couloirs je tiens un minimum à ma dignité 

- AHA tu n'as pas dis non ! 

- Je n'ai pas dis oui pour autant 

- Je considère ça comme un oui 

- Considère ça comme tu le veux 

La brune sortie de la chambre habillé d'une robe verte et d'une veste en cuire afin de la réchauffer de la légère brise en ce début de printemps. Toujours souriante elle rejoignis Juan qui patientait dans le haul de l'école tout aussi heureux. Lui offrant son bras, les deux serpents quittèrent l'école échangeant joyeusement sur diverses sujets...

****

Les maraudeurs avaient décider de taper fort pour leurs dernière année, car ils étaient bien décider à faire en sorte que Poudlard et ses murs n'oublient  jamais les maraudeurs et leurs farces. Pour cela les quatre garçons redoublaient d'ingéniosité cherchant toujours a mieux pour surprendre leurs camarades et les faire rires. Pour cela ils se rendaient chaque weekend chez Zonko afin de faire un maximum de réserve d'objets de farces et attrapes en tous genre. Mais ce weekend un élément perturbait le programme habituel... 

- Comment ça tu ne nous accompagne pas ?!!

- Pas besoin de crier le chien je suis juste à coter de toi, et non je ne vous accompagne pas cette semaine ce n'est pas un drame non plus 

- Et pouvons nous savoir pourquoi vous nous abandonner monsieur Potter ?

- Voyez vous j'ai rendez-vous avec Lily et depuis le temps que je lui demande je ne manquerais ça pour rien au monde !

- Pour une fille encore pire ! je ne t'imaginais pas si lâche 

- Sirius cesse d'en faire des tonnes et laisse James tranquille pour une fois qu'il arrive à faire autre chose qu'énerver Lily 

- Mais Moony c'est de l'abandon tu te rends compte, nous ses meilleurs amis depuis maintenant sept longues années ! 

- Désoler James j'ai essayer mais il est pas possible 

- T'inquiète pas Remus j'ai l'habitude 

- Faux frère 

Les trois maraudeurs se rendirent alors à préaulard comme prévu bien que Sirius continua de marmonner dans sa barbe imaginaire et durant tous le trajet à quel point il était déçu de la trahison de James. Mais une fois arriver à Zonko il cessa tout ronchonnement s'émerveillant comme un enfant dans un magasin de jouet. Alors qu'ils remplissaient leur panier de différents articles, imaginant diverses farces Sirius devint alors si silencieux que cela inquiéta Remus qui releva les yeux de l'étalage qu'il observait 

- Sirius ? 

Le regard dur du Black était fixer sur un point derrière lui et se retournant il put apercevoir ce qui avait rendu le jeune homme muet. Dans un coin du magasin Raven Hakwins était accompagnée d'un jeune homme, Juan Rodriguez si il ne se trompait pas. Les deux jeunes gens semblaient complices et la jeune femme riait au éclat suite au parole du brun. Se retournant vers son ami, Remus ne pu s'empêcher d'avoir un regard de compassion pour son ami 

- Sirius...

- J'ai besoin d'air

Les laissant avec les articles il sortit du magasin d'un pas rapide comme si le simple fait d'être dans cette boutique le brûlait. Derrière lui ses amis penaud ne purent ne s'empêcher de regretter la situation bien qu'elle ne prévoyait pas de s'améliorer rapidement.