Méfiance. Sirius Black

Chapitre 7

24 décembre 1976, Angleterre
Pdv Sirius Black

Je passais pour la première fois de ma vie les fêtes de fins d'années sans ma famille de psychopathes. En effet depuis ma fugue de cet été j'avais été recueillis par les Potter. James était devenu un frère de coeur pour moi. Tous ce passait pour le mieux, Euphémia et Fleamond me traitait comme leur propre fils et je goutait enfin au bonheur de l'amour d'une famille aimante. Malgré cela je ne me sentait pas totalement à ma place, je choisis alors de m'éloigner un peu histoire de réfléchir.

Tous ce passait tellement vite en ce moment, après ma fuite ma chère et tendre mère, notez l'ironie, avait décider de me renier publiquement. Je n'avais à présent de Black que le nom, bizarrement moi qui clamait haut et fort ma différence avec ma famille ressentais une légère peine. Je savais que je ne regretterai pas mes parents mais partir c'était comme tiré une croix définitive sur ma relation Regulus, je ne savais pas comment ce dernier avait réagit à mon départ mais il m'ignorai totalement depuis cette rentrée à Poudlard sans m'accorder l'ombre d'un regard.

- Oula tu es réfléchi sa fait peur patmol, dis James en arrivant derrière moi
- Ce n'est pas par ce que t'on nombres de neurones est limité que c'est le cas pour tous Cornedrue
- Hahaha très drôle! sinon tu pensais à quoi ?
- Tu penses que Regulus m'en veut d'être parti en le laissant seul
- Pourquoi cette question ?
- Je sais pas j'y pensais c'est tous
- Et bien pour être honnête oui ça serai possible mais après tous tu l'as dis toi même votre relation n'était pas vraiment fusionnelle bien au contraire, et puis si tu serai rester là bas tu aurais craquer. Il faut bien être égoïste quelque fois.
- Oui certes mais c'est mon petit frère et je lui avait promis d'être toujours là, et puis sa ne m'étonnerai pas que ma mère le pousse à devenir un mangemort
- Mais il a seulement 15ans !
- Ma mère sera prête à tous pour restaurer l'honneur de la famille.
- Sirius tu réfléchis trop c'est Noël ! ta seule préoccupation devrait être quels seront nos cadeau de demain et comment embêter Servilius
- Tu as raison retournons dans le salon il faut qu'on établisse un plan pour laver ces cheveux gras aux moins une seule fois dans sa vie

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24 décembre 1976, 12 Square Grimmaurd
Pdv Regulus Black

Je me préparais dans ma chambre à passer une nouvelle soirée insupportable. Mais je suis Regulus Arcturus Black, hérité de la noble et riche famille Black comme aimait tant me répéter ma chère mère. « Sois digne ! » j'avais du entendre cette phrase une centaine de fois depuis mon retour de Poudlard.
De plus c'était la première soirée que je passais sans Sirius...
La colère que je ressentais à son égard était incommensurable, il m'avait abandonné me laissant toute la charge de redoré l'image de ma famille sur le dos. Merlin merci Raven avait été là pour moi,comme toujours je pourrais dire. Maintenant que mon frère n'était plus là je n'étais plus le fils prodige comme il aimait le dire, je ne l'avais jamais été pour tous dire mais c'est vrai que à côté de lui je ressemblais à une image, maintenant c'était sur moi que ma mère relâchais sa frustration et sa colère ce n'était pas les premiers doloris que je prenais non mais ces derniers n'avait jamais été aussi violent et puissant.

Enfin bon. Comme chaque noël ma tante Druella ainsi que son Cygnus venait dîner chez nous accompagné de leurs filles Bellatrix et Narcissa. Bella m'avait toujours terrifié, complètement obsédé par cette supériorité des sangs purs et était à la merci du seigneur des ténèbres, Narcissa elle était douce et gentille, mais bien trop peureuse pour oser réfuter cette idéologie et se mettre à dos sa famille.
Je ne dis pas qu'elle avait tort car j'avais moi aussi peur de cela, c'est pour cela que j'avais décider de travailler dans l'ombre, les Hakwins avaient été toujours adorable avec moi, alors quand Raven avaient expliqué ma situation ils m'avaient tous de suite aidé et fait intégrer l'ordre.
Et voir les gens comme mon frère penser que nous étions mauvais alors que je voyais certains de leurs camarades de maisons aux rassemblements de mangemort suppliant pour avoir les faveurs du seigneur des ténèbres, cela en était presque que grotesque.
Dig dong... et les voilà arriver, je souffla un coup puis me dirigea vers la porte. Et c'était reparti pour un nouveau dîné d'horreur.