Chapitre 6

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21 décembre 1976, France
Pdv Raven

J'étais emmitouflée dans un plaid en laine allongée sur le canapé du salon devant la cheminée en lisant un livre. La froideur de l'hiver anglais qui régnait dehors était effacée par la chaleur qu'apportait les fêtes de familles, chaque année l'intégralité de la famille Hakwins se réunissait dans le manoir familial situé en France.
Cette tradition n'avait jamais été négligée et je me souvenais de tous les moments passées ici, je me réjouissais à chaque fois de voir mes cousins et cousines qui eux habitait en France et que je voyais rarement.
Je senti une masse s'asseoir à côté de moi et tourna la tête en direction du nouvel arrivant qui était nul autre que mon frère aîné Édouard, ce dernier travaillait au ministère et faisait lui aussi parti de l'ordre comme l'intégralité de ma famille quand j'y pense. Seuls les jumeaux et les plus petit de mes cousins n'en faisaient pas parti car trop jeunes mais je ne doute pas qu'ils le rejoindrait plus tard.

- A quoi pense tu venna ?
- A ríen...
- C'est cela ! A d'autres veux tu je te connais assez bien pour voir quand quelque chose te travaille et là je sais que tu cogite
- Dis Ed tu penses que tous cela ce finira un jour
- Tous cela ?
- La guerre, les mages noirs toute cette tension entre les gens
- Malheureusement il n'y aura jamais que du Bon et même si on réussi à tous stoppé cela recommencera un jour, il y aura toujours des personnes mal intentionné
- Je suis fatiguée avouais je en me blottissant contre lui fatigué de devoir sans cesse réfléchir et faire attention à ce qui m'entoure, de ne pas pourvoir juste suivre mes cours et passer du temps avec mes amies.
- Je comprends ma puce dit il en me serrant contre lui vous ne devriez même pas être impliqué dans ce conflit, malheureusement les choses font qu'on a besoin de vous... Mais ne t'en fait pas je ferrais tous ce que je peux pour te protéger.

Un silence s'installa alors, tous les deux blotti l'un contre l'autre. Profitant de la chaleur de notre étreinte et imaginant une vie sans guerre.

- Et sinon quand t'es que tu vas nous ramener la future madame Hakwins ?
- Laisse moi tranquille tu veux, j'en ai assez avec la vielle tante Riselda qui me radote que je devrais déjà être marié et avoir des enfants
- Je veux seulement savoir si tu connais déjà l'identité de ma future belle sœur ricanais je
- Eh bien non, et puis je ne recherche même pas je me contente des histoires d'un soir et cela me va très bien
- Pfff, aucun romantisme
- Que veux tu je ne suis pas comme vous les filles à m'imaginer une vie avec mon prince charmant
- Alors là stop, toi et tes clichés misogynes tu sais où tu peux te les mettre
- Quelle vulgarité ce n'est pas digne d'une dame de notre rangs, railla t'il en imitant les vieux sang pur
- Je pense que vous êtes mal placé pour parler de vulgarité très Cher!

Nous nous regardâmes dans les yeux avant d'exploser de rires. Ces moments valais pour moi tous l'or du monde et ce n'est pas une guerre ou un foutu mage noir qui allait m'en priver. Car moi Raven Élise Hakwins me battrais jusqu'au bout.

****

24 décembre 1976, France
Pdv Raven

Nous tous installer à table, le repas du réveillon était plus qu'imposant. En effet les elfes de maison l'organisait depuis un moment déjà, tous était parfait. Mes oncles, mon père et mes frère étaient dans une discussion passionnée sur le quidditch et le championnat d'Angleterre qui se déroulait en ce moment. Mes tantes et ma mère, elles étaient en train de parler de tous et de rien passant des nouvelles boutiques qui avaient ouvertes aux histoires sur leurs enfants. A côté de ça mes frères et sœur ainsi que mes cousins, cousines et moi débattions de quelle était la meilleure école entre Poudlard et Beau bâton.

Mais alors que le dessert était entamé, les sujet du moment entra sur le tapis:
- Vous êtes beaucoup trop impliqué dans cette guerre reprocha mon oncle à mon père vous devriez plutôt partir vous mettre à l'abris
- Et laisser des innocents mourrir, répliqua mon père alors ça non je ne pourrais me le pardonné. Nous avons un rôle précieux à jouer!
- Ton rôle peut être pris par quelqu'un d'autre, par une autre famille ! Vous pourriez vous mettre à l'abris
- Et laisser les gens dire que ma famille est une famille de lâches. Oh ça jamais !
-Peut-être mais tu mets ta famille en danger! Si cela ne te pose pas de problème cela m'en pose à moi c'est de ma sœur et de mes neveux et nièces dont on parle.
- Assez !intervient ma mère Auguste je ne te permet pas de douter de mon mari, il ne nous mets pas en danger et même si cela était le cas cela concerne mon mari et moi tu as aucuns mots à dire la dessus.

Le repas se termina alors dans un silence religieux que personne n'osa briser. Les enfants durent envoyer au lit tandis que la plus part des adultes rejoignait eux aussi leurs appartements. Ne ressentant pas une once de fatigue je décida d'aller dans ce que j'appelais le salon bleu, une grande pièce où était disposé différents canapés, fauteuils et coussins de différentes teinte de bleus. Le plafond était une sorte de coupole où était plein un ciel étoilé des plus réaliste, depuis petite j'avais l'habitude de venir ici et de m'allonger sur l'un des canapés et de contempler ce faux ciel me perdant dans ma contemplation. Alors que j'observais les étoiles quelqu'un arriva derrière moi.

- Je savais que tu serais là déclara Anne

Anne était la plus âgée de mes cousines, à 23ans elle était déjà marié et avait eu son premier enfant, Léo était un merveilleux bambin dont j'adorai m'occupé.
Elle s'installa à côté de moi et je lui pris le petit qui était dans ces bras.

-Tu ne dors pas?
- Non ce petit monstre n'a pas sommeil et veux qu'on joue avec lui
- Je peux m'en occuper si tu veux je chatouilla l'enfant qui éclata d'un rire joyeux
- Non non je ne veux pas t'embêter ne t'inquiète pas
- Mais non tu sais bien que j'adore m'occuper de mon neveu préféré, n'est ce pas mon amour ! Et puis c'est décider je le garde cette nuit
- Si cela te fait tant plaisir... dis moi comment tu vas je te vois beaucoup plus dans tes pensées que d'habitude
- Oh ! Ne t'inquiète pas je suis juste préoccuper par tous ce qui ce prépare
- Je comprends en tous cas si tu as besoin n'oublie pas que je suis là
- Merci Anne, je lui offre un sourire franc avant de me reconcentré sur le petit être dans mes bras tu devrais aller dormir pour une fois que tu auras une nuit au calme
- Tu as raison bonne nuit, et si tu as un problème n'hésite pas

Elle embrassa nos deux front puis quitta la pièce. Je resta un moment sur le canapé le petit blotti contre moi qui commençait à s'endormir.

- Allons au lit nous aussi, demain sera une longue journée.

Méfiance. Sirius BlackOù les histoires vivent. Découvrez maintenant