giustizia [ Terminée]

Monstres

L'explosion venait des champs,on pouvait apercevoir la fumée s'y dégager,les soldats se levèrent et s'en allèrent jetter un coup d'œil pour comprendre la situation. Du côté de Thréonine,tout le monde paniquait.

-calmez vous s'il vous plaît. Essayait-elle d'être raisonnable,fesant comprendre aux mamans et enfants de rester dans la pièce et de ne pas paniquer. Thréonine sortit pour jetter un coup d'œil dans l'établissement des retraités. Presque arrivée à l'entrée,elle échappa de justesse à une nouvelle explosion, celle-ci mit en flammes tout l'établissement. Thréonine resta pétrifiée,ses yeux qui s'étaient écartés n'en revenant toujours pas de l'horreur qui se déroulait, laissèrent bientôt ruisseller des larmes. Un vieil homme sorti en criant de douleur,tout son corps était recouvert de flammes,sa peau se détachait de ses os pour être dévorée par les flammes,il tomba sur terre et serpenta de douleurs, accompagnés de cris d'agonie,elle ne pouvait rien faire,se retournant dans tous les sens pour comprendre la situation, elle vit un inconnu sortir de l'établissement des enfants cette fois-ci. Elle y fonça à toute jambes.
- pas les enfants espèce de monstre... Elle ne cessait d'hurler en arrivant sur les lieux. Sortez les enfants !! Sortez les enfants !!!
Les femmes alertées commencèrent à faire sortir les enfants de vitesse,mais l'explosion en coinça un qui s'était caché sous le lit, voulant jouer un tour à sa maman.

- maman !! Hurla le petit en larmes et terrifié.
- Ravier!!! Hurla Slovénie,il s'agissait de son fils. Ne prêtant aucunement oreilles à ce qui se disait, elle fonça dans la chambre en flammes. Elle s'était servie d'une blouse trempée et d'un marteau pour entrer. Une fois près de son fils elle la lui recouvra et ils arrivèrent tant bien que mal presqu'à la sortie. Une planche flambée se détacha du plafond et s'abattit sur la jeune femme, cette dernière prit le temps de pousser son fils à la sortie. Thréonine le rattrapa avec hâte mais personne ne pouvait faire quoique ce soit pour la maman.

Du côté de Dan et soldats, ayant entendu les autres explosions,ils se dispersèrent en groupe tous armés.
Des chars ennémis s'incrustèrent sur le territoire et ménaçant de leurs armes la poignée d'hommes de Dan qu'ils trouvèrent. Bientôt le ''re'' et le ''babbo'' descendirent d'un char qui venait de faire son entrée.

Ils avaient réussi à loger le reste de la population dans une grotte assé ouverte et éclairée,ils l'avaient déjà programmée longtemps comme plan de secours. Le fait qu'ils soient mises à l'aise,ne les empêchèrent pas d'être inquiets, certains dans l'espace,fesaient leur deuil. On entendait '' ils sont partis sans que je puisse leur dire que je les aimais'' d'autres '' la seule femme qui m'a toujours soutenu et c'est toujours battue pour que je vive,au moment de se reposer, a été carbonisée...quel monstre ferait celà?!!!!!'' de telles paroles chargées d'une immense tristesse s'accompagnèrent de sanglots et de cris sourds. On se prenait la main,se laissait tomber dans les bras qui nous étaient tendus,mais la douleur s'accentuait,le cœur devenait de plus en plus lourd à la remémoration de bons souvenirs. D'autres s'évanouissaient de chagrin, d'autres devinrent muets,ce fut le cas du petit Ravier qui n'avait point ouvert la bouche dépuis qu'ils étaient arrivés.