CHAPITRE 20

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Cela faisait maintenant cinq longues minutes que j'attendais. Je n'osais pas vraiment tout toucher et faire comme chez moi. Je me suis donc assise sur le canapé en attendant. J'entendis un cliquetis puis la porte s'ouvra.

- "Désolé Julien, il y avait les embouteillages et tu connais ma mère. Pas de long trajet en moto."

L'inconnu rentra dans le salon, avant de fronçais les sourcils étonné.

- "Eléa qu'est ce que tu fais la ?"
- "J'étais avec Julien mais il a du partir."
- "d'accord." Souffla-t-il en s'asseyant a mes cotés.

Il alluma la télévision, puis un lourd silence s'installa. Il ne détournais pas une seule fois le regards, il resta concentré. J'avais envie de lui poser un nombre innombrables de questions. J'avais envie d'avoir des réponses concrètes...

- "Pourquoi ?" Demandais-je d'une voix à peine audible.
- "De quoi ?" Répondit-il a mon plus grand étonnement.
- "Pourquoi du jour au lendemain tu m'as laissée ? Pourquoi tu reste toujours avec Mickaëla ? Pourquoi tu...." Il me coupa la parole.
- "Je t'ai averti. C'était soit Evan soit moi et tu a fais ton choix me semble-t-il. Et ensuite par rapport à la relation tu n'as rien a dire sur ça."

J'acquiesçais et décidais de ne plus poser de question. Cela faisait à présent une heures que nous étions tout les deux a l'opposés du canapé. Le temps commençais à se faire long.

- "Je vais partir." Dis-je en enfilant mon blouson.

Il ne pris même pas la peine de répondre. Je partis en courant jusqu'à chez moi. Une larme perla en même temps avant de s'écraser contre le sol. Et ce fut la seule larme qui coula. Lorsque j'arrive chez moi, mes poumons sifflaient. Je montais dans ma chambre, m'asseyais contre le mur.

- "Expire....Inspire....Expire....Inspire...." Murmurais-je en me remémorant les cours que mon docteurs m'avait donné.

Une fois calmée, le sommeil m'apporta.
Je me réveil puis me prépare. Lorsque j'arrive au lycée, je remarque que Tiago est avec Mickaëla a s'embrasser. Je souffle et cherche du regards Evan. Sa voiture n'est pas présente sur le parking. Encore une journée sans lui qui m'attend.
Soudain deux bras m'entourèrent.

- "Ça fait tellement du bien de pouvoir enfin te serré dans mes bras." S'exclama Julien.
- "Tu m'as manqué." Répondis-je

Il rigola puis me porta et me fis tourné dans les airs avant de me reposer au sol et de resserrer son étreinte autour de moi.

- "J'ai eu peur." Souffla-t-il dans mon oreille. "Hier lorsque je suis revenue, je t'ai vu partir en courant de chez moi. J'ai voulu te rattraper mais je t'ai perdu au carrefour."
- "C'est rien ne t'inquiète pas."

J'entendis un Klaxon résonnait. Je me décolla de Julien et je partis rejoindre la voiture de Evan qui était maintenant sur le parking. J'entrais dans la voiture.

- "Je croit n'avoir pas été assez clair avec toi."
- "Comment sa ?"
- "Si tu tient à ce que l'on reste en couple, tu dois respecter les règles." Dit-il en haussant le ton.
- "Quelle règles ? Le fait que je ne dois rien dire face à tes absences répétées ? Que je dois fréquenter personne d'autre que toi et seulement toi ? Ce n'est pas ma faute Evan si tu n'as pas confiance en...."

Il leva sa main et j'arrêtais de parler.

- "Continue." Cracha-t-il.
- "Non..."
- "Eléa va au bout de tes penser !" Hurla-t-il.
- Ce..ce n'est pas me faute si tu n'as pas confiance en moi. C'est a cause de ta cousine que tu n'est pas la ! "

Je tournais ma tête vers lui. Sa main se rapprocha dangereusement de moi avant de s'abattre contre ma joue dans un bruit sourd. J'approchais ma main de ma joue chaude par le coup.

- "Comme tu le dis, tu n'as rien a dire a ce propos. Et ne parle plus jamais de ma cousine."
- "Tu...tu...m'as giflé."

Je descendais de la voiture, en essayant de retenir mes larmes. Je reçus un message de Evan lorsque je franchis le portail.

- "N'ose en parler a personne."

Et sur ce message, je partis en cours. Le soir je rentrais chez moi directement après les cours. Je me dirigeais vers ma salle de bain. Ma joue n'avait pas enflée, mais un bleu trônait mes parents étaient absent le soir et ce fus le lendemain au matin que j'eus du mal a le caché sous le maquillage puisque qu'il avait pris un peu plus de couleur que la veille.

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant