Différent mais pourtant

CHAPITRE 48

J'étais plutôt fière de moi puisque j'étais arrivé à tourner la situation en ma faveur. Je descendis rejoindre mon père au rez de chaussé pour prendre un en cas et je pris place sur la canapé à ses côté.
Son regard était planté sur la télévision.
Il avait l'air pensif même triste par moment. Soudain une sonnerie se fit entendre.

- "Vas ouvrir s'il te plait." Dit mon père d'une voix monotone.

Je ne répondais pas et je partis en direction de la porte d'entrée. Je m'attendais à voir ma mère m'attendre le sourire toujours aux lèvres mais au lieu de sa un homme d'une carrure assez maigrichonne se trouvait sur le seuil de la porte.

- "Je peux vous aider ?"

Il tendit sa main dans ma direction. Pleine de graisse noir et d'huile je préférais lui adresser plutôt un sourire.

- "Bonjour je suis le..."
- "Le plombier." Répondis mon père que je n'avais pas entendu arriver.

Je failli m'étouffer. Le plombier ?

- "Je suis la pour la fuite."

Je fronçais les sourcils. Il y a avait une fuite.

- "Suivez moi." Dit mon père. "Je vais vous indiquer la chambre de ma fille."

Les pièces du puzzle assemblaient je compris que mon mensonge du matin faisait surface.

- "C'est pas la peine Papa, c'est une toute petite fuite." Dis-je pour essayer de convaincre mon père.
- "Je vous remercie d'être venu en urgence." Répondit mon père en passant outre de mes mots.
- "Papa Justement tu ne vas pas le dérangez pour une si petite fuite."

Il me fixa longuement alors qu'il allait ouvrir la bouche le plombier l'a prit.

- "Mon enfant, je suis la pour vous aider puis comme tu le dis si c'est une toute petite fuite je ne devrais pas y travailler longtemps."

Je soufflais, décidément ce n'étais pas mon jour de chance. Je tentais tout de même un dernier mensonge.

- "Papa tu ne vas pas payer..."

Le plombier me coupa la parole.

- "Mon service est gratuit. Voyons voir cette fuite." Dit-il en remontant ses manches.

Je fis un sourire forcé et il s'avança dans ma salle de bain puis étonnamment referma la porte sur mon père et moi.

Je m'assis sur mon lit afin de rester dans ma chambre et ne pas laisser ce plombier seul.
C'est cinq minutes après il sortit enfin. Mon père arriva à ce même moment.

- "Vous avez fini ?" Demanda-t-il.
- "Oui, il n'y avait rien."

Je me tournais vers mon géniteur qui avait maintenant son regard sur moi.

- "J'ai sûrement dû halluciner."
- "Oui, c'est Ca." Dit mon père d'une voix froide.

Il ne m'avait pas crus.

Je dis un sourire forcé et un hochement de tête. Mon père l'accompagna jusqu'à la sortit de la maison. J'attendis mais il ne rentra pas à nouveaux. Je sortis de ma chambre et je lui adressais la parole sans même le voir.

- "Demain je vais au lycée." Demandais-je même si je ne savais si c'était une question ou une affirmation.
- "Tu ne vas nul part."

Je ne répondais pas et rentrais à nouveau dans ma chambre.
J'ouvrais mon armoire qui grinçait et en sortit un tee-shirt, un jean et une paire de chaussure. Je pliais le tout et le cacher sous mon matelas.
Une fois propre de la tête au pied, le repas fini je montais dans ma chambre tombant dans les bras de Morphée rapidement.
Le lendemain je me réveille et aperçois que cette fois ci mon père est aller au travail mais pas ma mère... Ils sont vraiment prêt à tout.

- "Je vais travailler mes cours." Dis-je comme excuse a ma mère.
- "Mais il est seulement 7heures 30."
- "Au moins ce sera deja fait."

Elle ne rajoute rien et repars sur son ordinateur pour travailler. Au moins elle ne s'apercevra de ce que je compte faire.
Je m'habille sans faire trop de bruit, laisse mes cheveux au naturel. J'attrape mon sac de cours et l'enfile sur mes épaules. Je m'approche de ma fenêtre à présent ouverte et je me penche.

- "Tiago a réussi, ce ne doit pas être si difficile." Soufflais à moi même.

J'escaladais la fenêtre et commençais à descendre. J'étais presque arriver à la moitié mais le stresse et le lourd sac de cours m'empêchait de respirer convenablement. Mon pied glissa et mes mains lâchèrent la prise.