CHAPITRE 13

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J'avançais dans le parc accompagnée de Benjamin, il m'avait proposé juste avant que je monte dans le bus de faire un tour dans le parc. J'avais accepté même si je savais que mes parents m'avais déjà mainte fois répété de ne pas partir avec un inconnu. Après tout il avait l'air gentil, plutôt mignon il devait avoir mon âge a quelques années près. Il me faisait rire à gigoter dans le parc, à se cacher et c'était tout ce qui m'importer pour le moment, qu'importe le reste.
J'étais épuisée, épuisée de rire, j'avais presque mal aux joues, mais ça faisait tellement du bien.

- "Parle moi de toi maintenant." Proposa Benjamin.
- "Je n'ai rien d'intéressant à dire."

Il rigola, encore une fois.

- "Une fille aussi belle que toi doit bien avoir des trucs a dire."
- "Je. Non." " Il fait une chaleur ! " dis-je en m'étirant pour ensuite me couchée sur l'herbe fraîche.
- "Tu as raison, je t'offre un verre."
- "Non, je peux me le payer."
- "Ce n'était pas une question."

Je me levais et il fit de même puis nous partîmes. Je le suivais en marchant toujours dans le parc. Il me demanda de m'arrêter et de l'attendre puis il reviens quelques minutes plus tard avec deux verres de Coca sûrement.
Je commençais à boire même si le goût du coca n'était pas vraiment comme dans mes souvenirs mais la soif avait prit le dessus.

Cela fait maintenant cinq bonne minute que je suis couché au sol, sentant mon corps léger, je le sais que mon coca n'était pas vraiment qu'un coca mais je n'ai pas la force de me lever, je me sens bien sans aucune peur. Je pourrais peut être apprendre à voler. Même cette phrase ne sonne pas faux. Tout est beau, sans problème.
Benjamin lui est aussi à côté de moi et chantonne des bêtises. A croire que lui aussi s'est fait plaisir.

- "Élea ? Qu'est ce que tu fais la ?"

Je ne voyais même plus clair, a croire que les effets de cette drogue sûrement ne faisait que augmenter. Lorsque cette personne s'approcha de moi je pus voir Julien. Il me prit dans ses bras et partit, et c'est dans cette position que je m'endormis.
Je me réveille avec un mal de tête douloureux. Je masse mes tempes et je descends du lit dans lequel je me trouvais. Je m'enfonce dans le couloir et je descend dans le couloir les yeux froncés.

- "Julien ?"
- "Viens." Dit-il en tapotant une place sur le canapé.

Je m'assois à côté de lui et je pose ma tête sur son épaule. Il allume la télé puis nous restons dans cette position moi la tête sur son épaule et lui a me toucher les cheveux.

- "Merci." Chuchotais-je brisant cet agréable silence.

Il souris pour répondre puis il se leva.

- "On fais un tour dehors ?"
- "Oui, j'ai besoin d'un peu d'air."
- "C'est normal."

Je fronce les sourcils et il comprend que je ne voit pas ou il veut en venir.

- "La substance que tu as bu, je l'ai déjà bu. Et tu te sens compressée ? Je me trompe ?"
- "Non pas du tout, puis ma tête est douloureuse."
- "Oui c'est aussi un des effets secondaires. Allez viens."

Je partis avec Julien et on se dirigea vers le centre commercial.

- "Tu le connaissais ?"
- "Qui ? Benjamin ?"

J'hochais la tête affirmativement.

- "Ce fus un de mes amis."
- "Ce fus ?"
- "Oui, depuis qu'il fréquente certaines personnes, je les en quelques sortes rayé de ma vie. Il était un de mes meilleurs ami, puis sa mère est décédée et il ne l'a pas supporter. Il a commencé dans les trafics. Il me répété sans cesse qu'il n'y toucher jamais et je le croyais. Puis ça s'est empiré, je l'ai surpris en prendre. Puis un peu comme toi il m'en a fait prendre, j'ai directe adhérer cette sensation..." Dit-il d'un trait.
" Sans les effets secondaires par contre." Ajouta-il en ricanant. " J'en prenais de plus en plus puis c'était devenu une habitude. Puis Tiago est arrivé, je suis arrivé à me sortir de la et c'est grâce à lui."

Après qu'il m'est dit sa, je ne savais pas comment répondre. Alors je le pris dans mes bras et il resserra son étreinte et il me parla.

- "Tiago et toi vous êtes les seuls à le savoir..."
- "Ne t'inquiète pas."

Je restais dans ses bras encore quelques minutes, il en avait sûrement besoin.

- "Qu'est ce que vous faite ?"
- " Je veux le savoir moi aussi."

C'est deux voix, Tiago et Evan. Je sortis des bras de Julien et on se mît dos à dos. Lui face à Tiago et moi face à Evan.

- "Evan, ce n'est pas ce que tu croit." Dis-je en première.
- "Oui elle a raison Tiago, c'est juste entre amis." S'exclama Julien voulant se justifier face à Tiago.

Tiago partit de son côté et Evan fit de même.

- "Je vais voir Evan, va voir Tiago toi." M'adressais-je a Julien.
- "Je ne comprend même pas leurs réactions."

Je me précipitais vers Evan, ne voulant pas le perdre dans la foule du centre commercial.

Narration Tiago Puns

- "Tiago ! Attend moi !"

Je m'arrêtais puis Julien arriva à ma hauteur.

- "Ce n'est pas ce que tu croit."
- "Laisse moi finir ce défi et tu pourra l'avoir si tu le souhaite."
- "Mais elle ne m'intéresse pas."
- "Ce n'est pas ce que j'ai vu."
- "Arrête de faire l'homme jaloux Tiago, c'était juste un câlin amical."
- "Je ne fais pas mon jaloux."

Sur cette phrase je partis du centre commercial pour aller chez moi.

Narration Eléa Swiss

Je courrais après Evan et je le vis monter dans le bus. Je me précipita à sa poursuite. J'arrivais devant la porte du bus et je cognai contre celle ci pour que le chauffeur l'ouvre. Je montais dans celui-ci.

- "Bonjour." Dit-le chauffeur.
- "Le seul jour ou je suis pressée vous m'adresser des salutations." Dis-je sur le ton de la moquerie.

Il ne répondit pas et j'aperçus Evan debout dans le bus.

- "Evan !"

Il leva son regard vers moi et je m'avançais vers lui.

- "Il n'y a rien entre Julien et moi."
- "Je n'y crois pas."
- "Crois moi...."
- "Je n'y arrive pas, d'abord tu es avec Tiago je me retiens d'aller le voir pensant que j'ai une place dans ton cœur, puis maintenant je te vois avec Julien. Il n'y a pas la place pour deux personnes et encore moins pour trois."

Je ne savais pas quoi lui répondre, j'étais sans mot, sans argument. Je fermais les yeux et approchai mes lèvres des siennes. Il restait plus que deux petits centimètres entrés nous deux bouches et c'est lui qui finalement plaqua ses lèvres contre les miennes. Je reculais et il souriait de toutes ses dents.

- "Cette réponse te convient ?" Dis-je les joues rouges.

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant