CHAPITRE 39

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Apres cette discussion avec Tiago, j'étais rentrée chez moi, exténuée. Je ressentais un pincement au coeur constant. Sa voix si froide me résonnait sans cesse dans la tête. Je ne pleurais pas, j'avais bien trop pleurer. Pleurer tellement de chose, ma maladie, la rentrée, ma rupture...

Je me lève en grimaçant a cause des rayons du soleil qui traversait ma chambre. J'avais sûrement dû oublier de les fermer hier soir. Je me prépare lentement et me rince le visage a l'eau froide plusieurs fois : il était inscrit d'une mine horrible. Je ne prends pas cette fois ci ma pomme et je pars a pied au lycée, ne voulant pas avoir à faire au moquerie par rapport à cette photo.
Lorsque je passe le seuil du portail tout n'est plus comme avant. Je le sens. J'avance en sentant tout les regards sur moi. J'essaie de ne pas pleurer mais je m'en sens ridicule.
J'entend des murmures, j'essaie de me concentrer puis j'arrive à entendre quelques petit mots tel que : "La malade.""la pauvre.""Seule."
Ils avaient tout de même raison, j'étais bien une fille malade atteint d'une sarcoïdose.
J'aperçois au loin la silhouette d'Evan. J'accélère mes foulées, contente de trouver une personne que je fréquente. Lorsqu'il me voit, il détourne le regard, et je comprends ce qu'il veut me montrer lorsque je les vois. Mickaëla et Tiago s'embrassant fougueusement si je peux dire. J'hausse les épaules et les quittes d regards assez vite.
Émilie ainsi que Son petit ami, Alexandre ne tardèrent pas à venir nous rejoindre. Puis ce fut Julien qui arriva vers nous. Il me prit dans ses bras sous le regard pesant d'Evan.

Je ne comprenais pas la réaction d'Evan. Il m'avait fait souffrir, il m'avait trompé, ce n'était pas de ma faute.
La sonnerie retentit, et je partis accompagné de Julien a mon premier cours.
Julien avait mit sa main autour de mon épaule et me répétait sans cesse que tout allait bien se passer. Mon téléphone se mit a vibrer et je le sortis sans gêne devant mon meilleur ami. Un message D'Evan venait d'arriver.

- "On se voit ce soir à la banlieue de la petite forêt."

Je lui répondais positivement, et je rangeais mon téléphone dans le poche avant de mon jean.

- "Tu vas y aller ?" Me demanda Julien.
- "Pourquoi pas ?"
- "Je t'en pris n'y vas pas. Fait moi confiance Eléa."
- "Julien...Je ne sais pas, je suis perdue, je ne sais pas en qui faire confiance."
- "Répond seulement à ma question." Dit-il.
- "Julien ça a sonné depuis cinq bonnes minutes." Soufflais-je.
- "Juste répond. Combien de fois a t'il mit sa main sur le haut de ta cuisse ?"

Je fis volte face et je me retournais.

- "Je...Enfin il ne l'a jamais fait." Mentis-je en regardant mes pieds.
- "Ne me mens pas." Dit-il en soulevant mon menton.
- "Oui...Il a déjà fait quelques fois."
- "Combien ?"
- "Je ne sais pas."
- "Combien de fois Eléa ?" Souffla-t-il.
- "Je ne sais vraiment pas Julien..." Soufflais-je. "Je suis désolé mais je dois aller en cours." Dis-je en partant.

Il me lâcha le bras et je partis à mon prochain cours en retard.

Narration Julien Fulm

Une fois m'a journée de cours terminer j'attendis Tiago qui arriver toujours accompagné de Mickaëla qui elle ne le lâchait pas d'une semelle.

- "Tiago ? Je peux te parler ?"
- "Oui ?"
- "Viens avec moi." Dis-je en l'embarquant laissant Mickaëla seule.

Nous nous mettons un peu en retrait du lycée puis je pris la parole.

- "On doit aidé Eléa."
- "Je ne veux plus entendre parler d'elle." Répondit-il.
- "Mais, elle est réellement en danger." Soufflais-je.
- "Ce n'est pas mes affaires. C'est ta meilleure amie."
- "Ne confond pas tous."
- "Je l'ai fréquenté seulement pour le défis, et tu le sais. Tu connais mon passé Julien."
- "Tiago..."
- "Julien je n'ai plus rien a te dire."
- "Elle sera à la forêt voisine dans 10 min." Criais-je tandis qu'il s'éloignait.

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant