CHAPITRE 43

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On roulait depuis bien longtemps, meme un peu trop longtemps. Mais je ne voulais pas interrompre ce silence si agréable. Je ne voulais pas revenir à ma petite vie misérable. Les cheveux dans le vent, un sourire béat coller au lèvres et cette sensation de liberté. Voilà tout ce que j'aime. Ce pourquoi j'aime la vie quand elle se déroule ainsi.
Tiago accélère encore un peu. Bizarrement j'adore la vitesse, du moins lorsque je suis à ses côtés je l'apprécie car je me sens peut être ou devrais-je évidement en sécurité.

Je desserre mon étreinte lorsque je sens la vitesse diminuais considérablement.

- "Ou sommes nous ?" Lui adressais-je.
- "Suis moi..."

Il fit un pas en avant, puis il ouvrit sa main et la rendus dans ma direction.
Son regard était toujours dirigé vers le sol et il attendait sûrement ma réaction.
C'est tremblante que je mis ma main dans la sienne. Je sentis ses doigts se refermer autour de ma main puis il reprit sa marche. Je fus obligé en quelque sorte de le suivre.
Le silence n'était toujours pas lourd. C'était assez....bizarre ? J'aimais le silence, et je pensais être l'une des seules personnes.
Je quittais enfin Tiago des yeux pour les porter vers le paysage qui nous entourait. C'était juste magnifique. Le soleil commençait à se coucher, reflétant des couleurs orangée dans l'ensemble du paysage. Le chemin sur lequel nous marchions depuis une dizaine de minutes commença à s'amincir jusqu'à disparaître totalement nous obligeant alors à marcher sur de l'herbe légèrement écraser.

- "Nous y sommes bientôt ?" Dis-je d'une voix presque cassé.
- "Oui, Pourquoi ?"

Il plongea ses yeux dans les miens, m'hypnotisant totalement.

- "Je suis juste légèrement essoufflé."

Il s'arrêta soudainement.

- "Que fait-tu ?" Questionnais-je.
- "Il nous reste encore cinq minutes à marcher."
- "D'accord. "
- "Je n'ai pas finis de parler." Rigola-t-il.
- "Monte sur mon dos."
- "Non."
- "Eléa, allez. Je sais pour ta maladie et je ne te laisserais pas faire un malaise ou autre chose qui puisse te nuire."
- "Je veux être une personne normale !"
- "Mais tu ne peux pas être une personne normale. T'es unique. Il n'existe pas deux personnes comme toi dans ce monde. Ne crois pas que cette maladie fait de toi une handicap au contraire tu es plus forte à présent. C'est ce que tu possède à l'intérieur qui fait que tu es unique. Tu es une bâtante, courageuse, tu surmonte tes peurs, mais à la fois tu es si fragile, peut être meme vénérable." Il souffla. " Maintenant Montes."

Je ne dis rien et je me mis maladroitement derrière lui. Il se baissa et j'essayais de sauter -même si ce n'est pas possible- légèrement sur son dos.
Il plaça lentement et timidement ses mains sous mes cuisses afin soulager mon poids sur l'ensemble de son corps.
Je plaçais ma poitrine contre son dos, et je mis mes bras de chaque côté de son cou.
Il reprit sa marche.
La nuit était tombé mais pas totalement. Un mélange de clair de lune et de légers rayon de soleil qui contrasté parfaitement avec la sombre nuit. Il s'arrêta de marcher et me déposa au sol.

- "Merci..." Soufflais-je.

Il m'adressa un sourire. Il leva ses yeux dans les airs.

- "On est arrivé."

On était face à un tronc d'une largeur immense. Il était d'une hauteur incroyable.

Il fit le tour du tronc tout en me demandant de patienter ici sans bouger. Je regardais son corps avant qu'il disparaisse derrière le tronc.
J'attendis, puis impatiente je pris la parole.

- "Tu es ou ?"

Aucune réponse. Je sentis mon téléphone vibrait et je lus le message à haute voix de l'expéditeur qui n'était personne d'autre que Tiago.

- "Regarde le haut de l'arbre. Mais qu'est ce que tu dit Tiago ? Mais tu es ou ?" Dis-je d'une voix amusée, mais à la fois impatiente.

Je n'eus aucune réponse que ce soit de voix vive et sur mon téléphone à l'écrit. Je portais donc mon regard vers le sommet de cette arbre.

Des lumières s'allumèrent de couleur rouge, orange et jaune clignotante. Ces couleurs s'échapper d'une petite fenêtre. Je me reculais afin de mieux voir la scène qui s'offrait à moi.
Je distinguais des murs, un toit, tout ce qui me permettais de penser qu'une cabane était présente.
Mon téléphone vibra à nouveau.

- "Monte !"

Je fronçais les sourcils.

- "Tu es là haut ?" Criais-je.

Sa tête sortit de la petite "fenêtre".

- "Oui ! Viens avec moi !"

Il rentra à nouveau. Je fis le tour de l'arbre. Et j'aperçus une échelle pas très stable longer le tronc dans toute sa hauteur.

- "Oh non..." Soufflais-je a moi meme.

Je commençais à monter à l'échelle tout en évitant de regarder le sol car je savais bien que j'avais le vertige.
Mon corps tout entier tremblait de peur de chuter. Il restait environ 5 mètres qui me séparait de l'arrivée.
Je pris mon courage a deux mains et lorsque je fus arrivée je me précipitais à l'intérieur de la cabane.

- "Tu vas bien ?" Souffla-t-il.
- "Oui. Tu es sur que c'est stable ?"

Il fronça les sourcils.

- "Enfin je veux dire, ça ne va pas tomber ?"

Il rigola.

- "Non ne t'inquiète pas."

Il marcha, puis se plaça dans un coin de mur garnis d'oreiller et d'une couverture. Il m'indiqua d'aller a coter de lui.
Il plaça la couette sur nous deux, puis m'attira contre son torse ou je me mis à l'aise.

- "Personne ne connaît l'existence de cette endroit. Tu es la seule, enfin pas totalement mais ce n'est pas le problème. Je veux que sa soit toujours secret. "

J'hochais la tête.

- "Je viens souvent ici, quand je veux être seul, quand j'ai besoin de réfléchir... C'est assez calme et reposant."
- "Oui..." Soufflais-je.

Il leva son bras vers la gauche et attrapa une guitare. Il commença à frottez les cordes ce qui donna une mélodie assez agréable.
Soudain, je pensais a mes parents. Ils devaient sûrement s'inquiéter. Je regardais l'heure : 19h15. Je me levais, et Tiago fit de meme.

- "Mes parents vont me punir ! Ils doivent s'inquiéter !"
- "Tu veux rentrer ?"
- "Si sa te déranges pas..."

Une fois toutes les lumières éteintes, on descendit par l'échelle.

Je commençais à trottiner et Tiago fit de meme.

- "Ne cours pas." Dit-il.
- "Mes parents..." Soufflais-je.
- "Je leurs dirais que c'est ma faute."
- "Non Ne fais pas ça." M'inquiétais-je.

On monta sur sa moto et il démarra. Je mis mon visage contre son dos et j'attendis.

NOTE :
Voici ma première note que je fais. Alors je l'a fais pour deux raisons. La première c'est vous remercier d'être plus de 10000 à lire mon histoire c'est juste incroyable. Donc un grand merci ! Et la deuxième, je vous conseille d'aller lire les histoires d'une très bonnes amis qui a du mal a débuté donc j'ai pensé à vous. Voici son profil : MiniBouh Merci beaucoup. Et à bientôt.

Différent mais pourtantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant